Amandine's blog https://www.swissveg.ch/fr?language=de fr Kükentöten ist bald Geschichte – ist der Eierkonsum nun ethisch vertretbar? https://www.swissveg.ch/de/kuekentoeten?language=de <span>Le sacrifice des poussins sera bientôt de l&#039;histoire ancienne – mais la consommation d’œufs deviendra-t-elle éthique pour autant ?</span> <span><span lang="" about="/fr/user/2634?language=de" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Amandine</span></span> <span>14. avril 2025 - 10:35</span> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field__item"><p class="einleitung">L’industrie avicole a prévu de mettre un terme à l’abattage des poussins d’ici la fin de l’année. Un changement qui soulève une question cruciale : la consommation d’œufs pourra-t-elle dès lors être considérée comme éthique ? Nous expliquons ici pourquoi cette nouvelle mesure ne change rien au problème fondamental de la production d’œufs. </p><p>En Suisse, les œufs sont une denrée très demandée. En 2024, la population suisse a consommé un total de 811,61 millions d’œufs.<span class="fussnotenlink">1</span> Pour couvrir cette demande, il faut énormément de poules pondeuses : il y en a 3,8 millions à travers le pays (poules reproductrices comprises).<span class="fussnotenlink">2</span> La demande en œufs est élevée toute l’année, mais elle connaît également de fortes fluctuations saisonnières. D’après GalloSuisse, l’association des producteurs d’œufs suisses, une forte augmentation a généralement lieu avant Noël et avant Pâques. Cette année, le pic saisonnier a été particulièrement important, ce qui a conduit à une véritable pénurie d’œufs en Suisse, aux États-Unis et dans divers pays européens.<span class="fussnotenlink">3</span> Aux États-Unis, la situation a été encore aggravée par la grippe aviaire.</p><h2>Pourquoi y a-t-il des poussins mâles surnuméraires ?</h2><p>Dans le secteur de l’élevage industriel actuel, on utilise des « poules pondeuses » spécialisées pour la production d’œufs. Celles-ci sont sélectionnées pour pondre le plus d’œufs possible, soit environ 300 par an. Cependant, ces races ne produisent pratiquement pas de viande et ne sont donc pas adaptées à l’engraissement. La pratique courante consiste donc à tuer les poussins mâles dès l’éclosion. Les poulets élevés pour leur viande sont des « races d’engraissement » et sont exploités indépendamment de leur sexe. Il s’agit principalement de la race « Ross 308 », dont le poids se multiplie par cinquante en l'espace de 37 jours.<span class="fussnotenlink">1</span> Ces pratiques sont bien évidemment tout sauf respectueuses des animaux.</p><h2>La filière avicole sous pression</h2><p>Le thème de l’abattage des poussins ayant été de plus en plus médiatisé ces dernières années, la filière des avicole est sous pression pour faire changer les choses. En Allemagne, par exemple, une loi interdisant explicitement le meurtre des poussins est en vigueur depuis le 1er janvier 2022.1 En France également, cette pratique a été interdite à partir du 1er janvier 2023.<span class="fussnotenlink">2</span> En Suisse, le broyage des poussins vivants est interdit depuis 2020, ce qui ne signifie toutefois pas que les poussins mâles ne sont plus tués ; ils sont désormais simplement gazés (euthanasiés avec du CO2). Mais en août 2024, la filière avicole suisse a annoncé que les poussins mâles ne seraient plus tués d’ici la fin de l'année.<span class="fussnotenlink">3</span> Il s’agit là d’une solution volontairement mise en place par la filière. Les producteurs d’œufs disposent désormais de trois possibilités pour atteindre cet objectif :</p><ol><li>Déterminer le sexe du poussin dans l’œuf → seules les femelles seront incubées</li><li>Incuber les poussins mâles et les élever comme des «coqs frères des lignées de ponte»</li><li>Élever des «poules à deux fins», qui servent à produire à la fois de la viande et des œufs</li></ol><h2>Le sexage in ovo, une technique respectueuse des animaux ?</h2><p>À partir de cette année, la détermination du sexe <em>in ovo</em> sera introduite en Suisse. Cette méthode consiste à scanner les œufs à couver à l’aide de l’imagerie par résonance magnétique (IRM). Les œufs femelles sont incubés jusqu’à éclosion, ce qui donne naissance à des poules pondeuses. Quant aux œufs mâles, leur incubation est interrompue et ils sont utilisés pour l’alimentation animale ou la production de biogaz. L’industrie estime que les embryons ne peuvent ressentir la douleur qu’à partir du 13e jour (sur un total de 21 jours d'incubation). Par conséquent, la loi autorise la transformation en biogaz des œufs contenant des poussins mâles non désirés jusqu'au 13e jour. La détection du sexe dans l’œuf est une technologie plutôt nouvelle qui, bien qu’elle soit désormais commercialisée, ne s’est pas encore fermement établie. Cela s’explique notamment par son coût élevé : selon GalloSuissse, cette technique entraîne des frais de 3 francs par poussin. En conséquence, les œufs devraient coûter environ 1,5 centime de plus par unité. La filière ne spécifie pas aux producteurs comment cette mesure se traduira concrètement dans la pratique.</p><h2>Les « poules à deux fins », une solution ?</h2><p>L’association interprofessionnelle Bio Suisse a décidé qu’à partir de 2026, l'abattage des poussins devrait être aboli et que tous les poussins mâles devraient être incubés et élevés.<span class="fussnotenlink">1</span> L’association refuse d’appliquer la méthode du sexage <em>in ovo</em>, ce qui signifie que les exploitations bio devront soit utiliser des « poules à deux fins », soit élever les poules pondeuses mâles comme des « coqs frères ». La poule dite « à deux fins » est issue d’une nouvelle sélection génétique qui combine l’engraissement et la ponte. Son rendement est inférieur dans les deux domaines par rapport aux races spécialisées, mais suffisant pour être rentable pour les agriculteurs. L'autre possibilité consiste à élever les poules pondeuses mâles comme des « coqs frères », qui sont généralement engraissés pendant environ 67 jours. Cependant, ces deux approches ne font que repousser l’âge auquel les poussins seront exécutés ; une fois élevés, ils finiront tout de même par être tués et leur chair sera transformée en saucisses ou en nuggets. Il y a lieu de se demander si, pour ces animaux, le fait d’être engraissé avant d’être tué constitue réellement une amélioration. En particulier dans l’élevage conventionnel, où les jeunes coqs vivent dans un espace très restreint, on peut imaginer que ces solutions ne font que prolonger leur souffrance plutôt que de la diminuer. <style> <!--/*--><![CDATA[/* ><!--*/ .responsive-img { width: 100%; max-width: 100%; } @media (min-width: 768px) { .responsive-img { width: 60%; } } /*--><!]]>*/ </style></p><figure role="group" class="responsive-img"><img alt="Dans l’élevage, les poules n’atteignent qu’une fraction de leur espérance de vie naturelle." src="/sites/swissveg.ch/files/Lebensdauer-Huhn_FR.jpg" /><figcaption>Dans l’élevage, les poules n’atteignent qu’une fraction de leur espérance de vie naturelle.</figcaption></figure><h2>Que dit la loi sur la protection des animaux ?</h2><p>La loi suisse sur la protection des animaux stipule que les animaux doivent être tués sans peur et sans douleur. L'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires admet lui-même ouvertement que la mise à mort au moyen de dioxyde de carbone (gazage) ne répond pas à cette exigence : dans un <a href="https://www.blv.admin.ch/blv/fr/home/tiere/tierschutz/tierschutzbericht-2021/tiere-angst-und-schmerzfrei-getoetet.html" target="_blank">rapport datant de 2021</a>, il indique que « le CO2 irrite les voies respiratoires lorsqu’il est inhalé à des concentrations élevées et déclenche très rapidement des douleurs, de la détresse respiratoire et de l’anxiété chez les animaux concernés ». Les animaux ne perdent conscience qu'après plusieurs secondes, voire plusieurs minutes, selon l'espèce. Bien que l'OFAG soit au courant de ces problèmes, cette méthode de mise à mort est toujours autorisée.</p><h2>Conclusion : la production d’œufs demeure problématique</h2><p>Dans les pseudo-solutions présentées par la filière, les poules vont continuer à mourir pour la production d’œufs – qu’il s'agisse de coqs frères ou de poules à deux fins. Au bout d’une année et demie, les poules pondeuses aussi sont exécutées dès que leur performance de ponte commence à baisser. Il apparaît donc clairement que même ces nouvelles mesures ne permettront pas de consommer des œufs en toute bonne conscience. On peut en outre se demander si la filière avicole suisse parviendra vraiment à mettre en œuvre ce projet d’ici la fin de l’année. Ce ne serait pas la première fois qu’elle échouerait, puisque la branche avait déjà annoncé en 2022, avec beaucoup d’enthousiasme, que la mise à mort des poussins serait bientôt abandonnée. Quoi qu’il en soit, une chose est claire : les alternatives végétales aux œufs sont et resteront la solution la plus respectueuse des animaux.</p><p> </p></div> <div class="fussnoten"> <div class="item"> <ol><li>Œufs. (2024, 25 septembre). Office fédéral de l’agriculture OFAG – Portail de données pour les marchés agricoles et alimentaires. <a href="https://www.donnees-agrimarche.ch/marche/oeufs" target="_blank">https://www.donnees-agrimarche.ch/marche/oeufs</a></li><li>Rapport agricole 2024 – Production de viande et d’œufs. (s.&nbsp;d.). <a href="https://www.agrarbericht.ch/fr/production/production-animale/production-de-viande-et-dufs" target="_blank">https://www.agrarbericht.ch/fr/production/production-animale/production-de-viande-et-dufs</a></li><li>Ei, Ei, Ei!&nbsp;- Droht der Schweiz bis Ostern eine Eierknappheit? (s. d.). Schweizer Radio und Fernsehen (SRF). <a href="https://www.srf.ch/news/dialog/ei-ei-ei-droht-der-schweiz-bis-ostern-eine-eierknappheit" target="_blank">https://www.srf.ch/news/dialog/ei-ei-ei-droht-der-schweiz-bis-ostern-eine-eierknappheit</a></li><li>Proviande. (2024, 5 septembre). Les faits&nbsp;: viande de poulet suisse. Viande Suisse. <a href="https://viandesuisse.ch/pourquoi-de-la-viande-suisse/les-faits-viande-de-poulet-suisse" target="_blank">https://viandesuisse.ch/pourquoi-de-la-viande-suisse/les-faits-viande-de-poulet-suisse</a></li><li>Töten männlicher Küken verboten: BZL. (s. d.). <a href="https://www.landwirtschaft.de/tier-und-pflanze/tier/gefluegel/toeten-maennlicher-kueken-verboten" target="_blank">https://www.landwirtschaft.de/tier-und-pflanze/tier/gefluegel/toeten-maennlicher-kueken-verboten</a></li><li>Fin de l’élimination des poussins mâles en filière poules pondeuses au 1er janvier 2023. (s. d.). Ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire. <a href="https://agriculture.gouv.fr/fin-de-lelimination-des-poussins-males-en-filiere-poules-pondeuses-au-1er-janvier-2023" target="_blank">https://agriculture.gouv.fr/fin-de-lelimination-des-poussins-males-en-filiere-poules-pondeuses-au-1er-janvier-2023</a></li><li>Würgler, D., Zumkehr, D., Eierbranche, GalloSuisse, Orbem &amp; Vencomatic Group. (2024). Schweizer Branchenlösung zum Ausstieg aus dem Kükentöten.</li><li>Bio Suisse. (2022, 7 novembre). Tous les poussins doivent avoir le droit de vivre: Bio Suisse dit non à l’abattage des poussins. <a href="https://www.bio-suisse.ch/fr/vivre-bio-suisse/blog/posts/2021/11/non-a-labattage-des-poussins.html" target="_blank">https://www.bio-suisse.ch/fr/vivre-bio-suisse/blog/posts/2021/11/non-a-labattage-des-poussins.html</a></li></ol></div></div> <div class="title-weitere-infos"> Weitere Infos </div><div class="item"> <ul><li><a href="https://www.swissveg.ch/fr/paques" title="Joyeuses Pâques véganes !">Joyeuses Pâques véganes !</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/fr/oeufs" title="Qui vole un œuf...">Qui vole un œuf...</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/fr/volaille" title="Volaille">Volaille</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/fr/malsain" title="Poulet (mal)sain ?">Poulet (mal)sain ?</a></li></ul></div> Mon, 14 Apr 2025 08:00:00 +0000 Sarah 4131 at https://www.swissveg.ch Die Zukunft der Fermentation: Wie das F-Label neue Massstäbe setzt https://www.swissveg.ch/de/f-label-die-zukunft-der-fermentation?language=de <span>Avenir de la fermentation : le F-Label pose de nouveaux jalons</span> <span><span lang="" about="/fr/user/2634?language=de" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Amandine</span></span> <span>11. mars 2025 - 9:23</span> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field__item"><p class="einleitung">On n'imaginait pas autrefois que la science et la production alimentaire puissent être aussi étroitement liées. L’insuline, la première protéine produite par biotechnologie, a été une avancée médicale majeure et a sauvé d’innombrables vies animales. Aujourd’hui, nous sommes à l’aube d’une révolution de la même envergure, non seulement dans le domaine de la médecine, mais aussi dans celui de l’alimentation. Grâce à des technologies avancées, nous pouvons à présent produire des protéines, des graisses et d’autres composants alimentaires autrefois présents uniquements dans les produits d’origine animale – et ce, sans qu’aucun animal ne soit impliqué dans le processus de production. Bienvenue dans l’avenir de l’alimentation, avec le <a href="https://f-label.com/" target="_blank" title="F-Label">F-Label</a> comme point de repère.</p><h2>Quand la science rencontre le plaisir gustatif : fermentation de précision, fermentation de la biomasse et plus encore</h2><p>L’industrie alimentaire traverse actuellement une période de profonde mutation. Alors que la fermentation traditionnelle est utilisée depuis des millénaires pour produire de la bière, du fromage ou de la sauce soja, la fermentation de précision va encore plus loin. Elle permet de créer des molécules identiques à celles produites par les animaux, des protéines du lait jusqu’à la myoglobine (la substance qui donne à la viande sa couleur et son goût caractéristiques). Outre la fermentation de précision, il existe encore de nombreuses méthodes innovantes susceptibles de changer notre regard sur l’alimentation. La fermentation de la biomasse peut produire de grandes quantités de micro-organismes riches en protéines, la fermentation de syngaz utilise des déchets gazeux pour produire des substances nutritives, et la synthèse acellulaire utilise des enzymes ciblées pour produire des composants spécifiques de manière efficace. Ces technologies ont le potentiel de changer fondamentalement la manière dont nous produisons notre nourriture – en la rendant plus durable, plus efficiente et plus éthique.</p><h2>Éthique et transparence : pourquoi le F-Label est nécessaire</h2><p>Si les possibilités offertes par ces nouvelles technologies sont fascinantes, le besoin de clarté est également de plus en plus grand. Quelle est la composition exacte du produit ? Est-il d’origine végétale ou contient-il des composants animaux bio-identiques, produits sans avoir recours aux animaux ? La réponse à ces questions est déterminante pour de nombreuses personnes, selon que leurs choix de consommation sont basés sur des considérations éthiques, écologiques ou liées à leur santé. C’est précisément pour cela que le F-Label a été créé : il permet d'identifier en toute transparence les produits issus de processus biotechnologiques innovants, tout en garantissant qu’aucun animal n’a été impliqué dans le processus de production.</p><h2>Bio-identique ou fonctionnellement équivalent ?</h2><p>Le F-Label certifie non seulement des molécules qui correspondent exactement à des substances d’origine animale, mais aussi des molécules créées de toutes pièces pour jouer un rôle comparable dans le produit final. Grâce à des procédés innovants, il devient progressivement possible de produire des alternatives qui ne sont pas obtenues à partir d'animaux, mais qui remplissent la même fonction dans le produit final que les substances animales traditionnelles – que ce soit en termes de goût, de texture ou de propriétés de traitement. Le F-Label permet de réunir toutes ces innovations sous une norme de certification fiable. Bien entendu, chaque cas individuel est examiné à la loupe. Tous les produits portant le F-Label doivent répondre à des critères stricts et transparents, l’un d’entre eux étant une production entièrement exempte d’animaux.</p><h2>Une nouvelle compréhension du véganisme et du végétarisme</h2><p>Pour des raisons diverses, de nombreuses personnes décident de manger végétarien ou végétalien. Mais avec l’émergence des nouvelles technologies alimentaires, la frontière entre « végétalien » et « non végétalien » devient de plus en plus floue. Un steak végétal amélioré avec du sang animal bio-identique (issu de la fermentation) pourrait être un « no-go » absolu pour certains, alors que d’autres le considéreraient comme une alternative éthique à la viande animale. Le F-Label permet d’établir clairement toutes ces distinctions, afin que chacun puisse décider en toute connaissance de cause quels produits correspondent à ses propres valeurs. À terme, ces nouvelles méthodes de production permettront de mettre sur le marché une gamme plus large de produits non issus de l’exploitation animale, ce qui, par ricochet, pourrait entraîner une diminution du nombre d’animaux exploités.</p><h2>Un premier pas : Luyef Biotechnologies et le premier produit certifié F-Label</h2><p>En introduisant le F-Label, nous avons déjà franchi une étape importante. La première entreprise titulaire d’une licence F-Label vient du Chili et s’appelle Luyef Biotechnologies. Sa myoglobine issue d’une fermentation de précision révolutionne le marché et peut être utilisée, entre autres, dans des produits à base de viande végétale et cultivée, dont elle élève la couleur, l’arôme et le goût à un niveau supérieur. Voilà qui illustre parfaitement comment les avancées technologiques non seulement créent de nouvelles possibilités, mais relancent aussi les débats éthiques et culinaires existants.</p><figure role="group"><img alt="Präzisionsfermentiertes Myoglobin von Luyef" src="/sites/swissveg.ch/files/luyef.jpg" style="height:auto;max-width:600px;" width="55%" /><figcaption>Myoglobine de Luyef issue de la fermentation de précision</figcaption></figure><h2>L’avenir commence maintenant</h2><p>En introduisant le F-Label aujourd’hui, nous faisons bien plus que de proposer une nouvelle certification : nous ouvrons la voie vers une nouvelle ère dans le domaine de l’alimentation. Une ère où transparence, durabilité et innovation ne font qu’un. Alors que les entreprises explorent de nouvelles voies pour développer des alternatives sans animaux, nous avons désormais la possibilité de faire nos choix en connaissance de cause. La question n’est plus seulement de savoir si un aliment est végétalien ou végétarien, mais aussi comment il a été produit. À cet égard, le F-Label offre les réponses nécessaires pour faire des choix éclairés dans un paysage alimentaire de plus en plus complexe.</p><p> </p><p><strong>Plus d'informations</strong></p><ul style="-webkit-text-stroke-width:0px;background-color:rgb(255, 255, 255);box-sizing:border-box;color:rgb(0, 0, 0);font-family:&quot;Open Sans&quot;, sans-serif;font-size:18px;font-style:normal;font-variant-caps:normal;font-variant-ligatures:normal;font-weight:400;letter-spacing:normal;margin:0px 0px 10px;orphans:2;padding-left:30px;text-align:start;text-decoration-color:initial;text-decoration-style:initial;text-decoration-thickness:initial;text-indent:0px;text-transform:none;white-space:normal;widows:2;word-spacing:0px;"><li style="box-sizing:border-box;font-family:&quot;Open Sans&quot;, sans-serif;list-style:inherit;"><a style="background:transparent;box-sizing:border-box;color:rgb(0, 98, 67);cursor:pointer;text-decoration:none;" href="https://f-label.com/" target="_blank" title="F-Label">Site web du F-Label</a></li><li style="box-sizing:border-box;font-family:&quot;Open Sans&quot;, sans-serif;list-style:inherit;"><a style="background:transparent;box-sizing:border-box;color:rgb(0, 98, 67);cursor:pointer;text-decoration:none;" href="https://www.swissveg.ch/communique_presse?language=fr" title="Communiqué de presse">Communiqué de presse</a></li></ul></div> Tue, 11 Mar 2025 08:00:27 +0000 Lubomir 4127 at https://www.swissveg.ch Sondersession Mai 2025 https://www.swissveg.ch/de/sondersession-mai-2025?language=de <span>Session extraordinaire de mai 2025</span> <span><span lang="" about="/fr/user/2634?language=de" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Amandine</span></span> <span>10. mars 2025 - 11:58</span> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field__item"><p class="einleitung">La session extraordinaire du Conseil national aura lieu du 5 au 7 mai 2025. Elle permettra de traiter les objets qui ont été reportés lors de la session de mars. Dans cet article, vous trouverez un aperçu des objets importants en lien avec nos activités.</p><h2><a href="https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20233940">23.3940 Postulat&nbsp;:</a> «&nbsp;Alternatives à l’étourdissement au CO2. Mettre en oeuvre le mandat que l'OSAV s'est lui-même fixé&nbsp;»</h2><p>De nombreux animaux dits de rente (et de laboratoire) continuent de subir une mort atroce par asphyxie dans les abattoirs. Le postulat demande où en est actuellement l'utilisation de solutions alternatives. Le Conseil fédéral souhaite attendre d'autres résultats de recherche à ce sujet.</p><h2><a href="https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20233941">23.3941 Motion&nbsp;:</a> «&nbsp;Viande cultivée. Encourager l'innovation plutôt que la réglementation à tout va&nbsp;»</h2><p>La motion demande un processus d'autorisation simplifié pour la viande cultivée et les aliments produits par fermentation de précaution. Considérés comme des <a href="https://www.blv.admin.ch/blv/fr/home/lebensmittel-und-ernaehrung/rechts-und-vollzugsgrundlagen/bewilligung-und-meldung/bewilligung.html" target="_blank">nouvelles sortes de denrées alimentaires</a>, ces produits sont soumis à autorisation&nbsp;; la procédure peut durer plusieurs années.</p><h2><a href="https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20244671">24.4671 Motion&nbsp;:</a> «&nbsp;Obligation nationale d’enregistrer les chats domestiques&nbsp;»</h2><p>Le Conseil fédéral est chargé de prévoir une obligation d’identifier les chats au moyen d’une puce électronique.&nbsp;</p><h2><a href="https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20234069">23.4069 Motion&nbsp;:</a> «&nbsp;Non à l'euthanasie des animaux de compagnie en bonne santé&nbsp;»</h2><p>Cette motion charge le Conseil fédéral de proposer une modification de la loi fédérale sur la protection des animaux (LPA) consacrant le principe de l'interdiction d'euthanasier les animaux de compagnie en bonne santé.</p><h2><a href="https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20234369">23.4369 Motion&nbsp;:</a> «&nbsp;Promouvoir l’innovation dans le domaine alimentaire au moyen de projets pilotes&nbsp;»</h2><p>Le Conseil fédéral est chargé de proposer une modification de la législation sur les denrées alimentaires (norme sur les projets pilotes, article sur l'expérimentation). Ce changement devrait permettre de tester avec le concours de consommateurs des aliments nouveaux, pendant une période déterminée et dans une région donnée.&nbsp;&nbsp;<br>Les alternatives aux produits animaux traditionnels (qui engendrent énormément de souffrance animale) sont actuellement en plein développement. Cette motion contribuerait à accélérer la mise sur le marché de tels produits, notamment ceux issus de la production alimentaire à base de cellules et de la fermentation de précision.</p><p><font style="font-size:16pt;" color="#444444" face="Open Sans, sans-serif" size="5">&nbsp;</font></p><p style="border:none;font-style:normal;font-variant:normal;font-weight:normal;letter-spacing:normal;line-height:0.27in;margin-bottom:0.1in;orphans:2;padding:0in;widows:2;"><font style="font-size:16pt;" color="#444444" face="Open Sans, sans-serif" size="5">Plus d'informations</font></p><ul><li><a href="https://www.swissveg.ch/sessions?language=fr">Sessions</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/session-printemps-2025">Session de printemps 2025</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/session-hiver-2024?language=fr">Session d'hiver 2024</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/session-automne-2024?language=fr">Session d'automne 2024</a></li><li>Actualités relatives à la session d'automne : <a href="https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/sessions/session-en-cours" target="_blank">parlament.ch</a></li></ul><p>&nbsp;</p><p><em><strong>Lexique</strong></em></p><ul><li><a href="https://www.parlament.ch/fr/%C3%BCber-das-parlament/parlamentsw%C3%B6rterbuch/parlamentsw%C3%B6rterbuch-detail?WordId=146" target="_blank">Motion</a>&nbsp;: La motion est une intervention qui charge le Conseil fédéral de déposer un projet d'<a href="https://www.parlament.ch/fr/%C3%BCber-das-parlament/parlamentsw%C3%B6rterbuch/parlamentsw%C3%B6rterbuch-detail?WordId=49" target="_blank">acte de l'Assemblée fédérale</a> ou de prendre une mesure. Une motion peut être déposée par la majorité d'une <a href="https://www.parlament.ch/fr/%C3%BCber-das-parlament/parlamentsw%C3%B6rterbuch/parlamentsw%C3%B6rterbuch-detail?WordId=120" target="_blank">commission</a> ; pendant les sessions, elle peut également l'être par un <a href="https://www.parlament.ch/fr/%C3%BCber-das-parlament/parlamentsw%C3%B6rterbuch/parlamentsw%C3%B6rterbuch-detail?WordId=84">groupe parlementaire</a> ou par un <a href="https://www.parlament.ch/fr/%C3%BCber-das-parlament/parlamentsw%C3%B6rterbuch/parlamentsw%C3%B6rterbuch-detail?WordId=182" target="_blank">député</a>. Pour être transmise au Conseil fédéral, elle doit avoir été adoptée par les deux Chambres fédérales.</li><li><a href="https://www.parlament.ch/fr/%C3%BCber-das-parlament/parlamentsw%C3%B6rterbuch/parlamentsw%C3%B6rterbuch-detail?WordId=116" target="_blank">Interpellation</a>&nbsp;: En déposant une interpellation, un député, la majorité d'une <a href="https://www.parlament.ch/fr/%C3%BCber-das-parlament/parlamentsw%C3%B6rterbuch/parlamentsw%C3%B6rterbuch-detail?WordId=120" target="_blank">commission</a> ou un <a href="https://www.parlament.ch/fr/%C3%BCber-das-parlament/parlamentsw%C3%B6rterbuch/parlamentsw%C3%B6rterbuch-detail?WordId=84" target="_blank">groupe parlementaire</a> demandent au Conseil fédéral de leur fournir des informations sur des événements ou des problèmes concernant soit la politique intérieure ou extérieure, soit l'administration. En règle générale, le Conseil fédéral y répond au plus tard à la session suivante.&nbsp;</li><li><a href="https://www.parlament.ch/fr/%C3%BCber-das-parlament/parlamentsw%C3%B6rterbuch/parlamentsw%C3%B6rterbuch-detail?WordId=177" target="_blank">Postulat</a>&nbsp;: ​​Le postulat charge le Conseil fédéral d'examiner l’opportunité, soit de déposer un projet d'<a href="https://www.parlament.ch/fr/%C3%BCber-das-parlament/parlamentsw%C3%B6rterbuch/parlamentsw%C3%B6rterbuch-detail?WordId=49" target="_blank">acte de l'Assemblée fédérale</a>, soit de prendre une mesure et de présenter un rapport à ce sujet. Il peut être déposé par la majorité d'une <a href="https://www.parlament.ch/fr/%C3%BCber-das-parlament/parlamentsw%C3%B6rterbuch/parlamentsw%C3%B6rterbuch-detail?WordId=120" target="_blank">commission</a>, par un <a href="https://www.parlament.ch/fr/%C3%BCber-das-parlament/parlamentsw%C3%B6rterbuch/parlamentsw%C3%B6rterbuch-detail?WordId=84" target="_blank">groupe parlementaire</a> ou par un <a href="https://www.parlament.ch/fr/%C3%BCber-das-parlament/parlamentsw%C3%B6rterbuch/parlamentsw%C3%B6rterbuch-detail?WordId=182" target="_blank">député</a>. Un postulat est réputé adopté dès qu'il a été approuvé par le conseil où il a été déposé.​</li></ul></div> Tue, 29 Apr 2025 13:28:42 +0000 Renato 4136 at https://www.swissveg.ch Frühlingssession 2025 https://www.swissveg.ch/de/fruehlingssession-2025?language=de <span>Session de printemps 2025</span> <span><span lang="" about="/fr/user/2634?language=de" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Amandine</span></span> <span>10. mars 2025 - 11:58</span> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field__item"><p class="einleitung"><font style="font-size:16pt;" color="#444444" face="Open Sans, sans-serif" size="5">La session parlementaire de printemps a eu lieu du 3 au 21&nbsp;mars 2025. Dans cet article, vous trouverez un aperçu des objets importants en lien avec nos activités.</font></p><h2 class="einleitung"><a href="https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20233940" target="_blank">23.3940 Postulat&nbsp;:</a> «&nbsp;Alternatives à l'étourdissement au CO<sub>2</sub>. Mettre en oeuvre le mandat que l'OSAV s'est lui-même fixé&nbsp;»</h2><p>De nombreux animaux dits de rente (et de laboratoire) continuent de subir une mort atroce par asphyxie dans les abattoirs. Le postulat demande où en est actuellement l'utilisation de solutions alternatives. Le Conseil fédéral souhaite attendre d'autres résultats de recherche à ce sujet.</p><h2 class="einleitung"><a href="https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20233941" target="_blank">23.3941 Motion&nbsp;:</a> «&nbsp;Viande cultivée. Encourager l'innovation plutôt que la réglementation à tout va&nbsp;»</h2><p>Cette motion demande au Conseil fédéral de simplifier et d'accélérer les processus d'autorisation et les procédures d'approbation pour la viande cultivée et les aliments produits par fermentation de précision. Ces aliments sont font partie de ce que l'on appelle les <a href="https://www.blv.admin.ch/blv/fr/home/lebensmittel-und-ernaehrung/rechts-und-vollzugsgrundlagen/bewilligung-und-meldung/bewilligung.html" target="_blank">nouvelles sortes de denrées alimentaires</a> et doivent actuellement faire l'objet d'une autorisation spéciale, une procédure qui peut durer plusieurs années.</p><p><span style="-webkit-text-stroke-width:0px;background-color:rgb(255, 255, 255);color:rgb(0, 0, 0);display:inline !important;float:none;font-family:&quot;Open Sans&quot;, sans-serif;font-size:18px;font-style:normal;font-variant-caps:normal;font-variant-ligatures:normal;font-weight:400;letter-spacing:normal;orphans:2;text-align:start;text-decoration-color:initial;text-decoration-style:initial;text-decoration-thickness:initial;text-indent:0px;text-transform:none;white-space:normal;widows:2;word-spacing:0px;">Résultat&nbsp;: la motion a été rejetée par le Conseil des États le 16&nbsp;septembre 2024.&nbsp;</span></p><h2 class="einleitung"><a href="https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20213704" target="_blank">21.3704 Motion&nbsp;:</a> «&nbsp;Inscrire le bien-être des animaux dans le chapitre sur le développement durable des accords de libre-échange&nbsp;»</h2><p>Par cette motion, le Conseil fédéral est chargé de faire figurer explicitement le bien-être des animaux dans le chapitre général sur le développement durable des futurs accords de libre-échange de l'AELE.</p><p><em style="-webkit-text-stroke-width:0px;background-color:rgb(255, 255, 255);box-sizing:border-box;color:rgb(0, 0, 0);font-family:&quot;Source Sans Pro&quot;, sans-serif;font-size:21px !important;font-variant-caps:normal;font-variant-ligatures:normal;font-weight:400;letter-spacing:normal;line-height:25.2px;orphans:2;text-align:start;text-decoration-color:initial;text-decoration-style:initial;text-decoration-thickness:initial;text-indent:0px;text-transform:none;white-space:normal;widows:2;word-spacing:0px;">20.3.2025&nbsp;: La motion a été rejetée par le Conseil national.</em></p><h2 class="einleitung"><a href="https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20244269" target="_blank">24.4269 Motion&nbsp;:</a> «&nbsp;Renforcer la production laitière dans les herbages suisses&nbsp;»</h2><p>Cette motion demande encore plus d'argent pour l'industrie laitière déficitaire afin de la rendre financièrement attractive. En allemand, le slogan publicitaire «&nbsp;La Suisse, pays d'herbages&nbsp;» est utilisé pour donner une charge émotionnelle à la demande (dans la version française, il est simplement question d'«&nbsp;herbages suisses&nbsp;»).</p><p><em style="-webkit-text-stroke-width:0px;background-color:rgb(255, 255, 255);box-sizing:border-box;color:rgb(0, 0, 0);font-family:&quot;Source Sans Pro&quot;, sans-serif;font-size:21px !important;font-variant-caps:normal;font-variant-ligatures:normal;font-weight:400;letter-spacing:normal;line-height:25.2px;orphans:2;text-align:start;text-decoration-color:initial;text-decoration-style:initial;text-decoration-thickness:initial;text-indent:0px;text-transform:none;white-space:normal;widows:2;word-spacing:0px;">3.3.2025&nbsp;: Le Conseil des États a accepté la demande.</em></p><h2 class="einleitung"><a href="https://www.parlament.ch/de/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20244465" target="_blank">24.4465 Motion&nbsp;:</a> «&nbsp;Permettre le statut d'animaux "de compagnie" aux animaux "de rente" adoptés dans des sanctuaires, refuges et chez des particuliers, lorsqu’ils ne retourneront plus dans la filière de la consommation&nbsp;»</h2><p>Certains animaux (bovins, porcs, poulets) sont toujours considérés comme des « animaux de rente », même lorsqu'ils ne sont pas élevés dans le but d'être exploités. Cela présente des inconvénients pour les sanctuaires, qui doivent par exemple apposer des marques auriculaires sur les animaux, ce qui n'a de sens que dans l'élevage (pour la traçabilité de la viande).</p><p><em style="-webkit-text-stroke-width:0px;background-color:rgb(255, 255, 255);box-sizing:border-box;color:rgb(0, 0, 0);font-family:&quot;Source Sans Pro&quot;, sans-serif;font-size:21px !important;font-variant-caps:normal;font-variant-ligatures:normal;font-weight:400;letter-spacing:normal;line-height:25.2px;orphans:2;text-align:start;text-decoration-color:initial;text-decoration-style:initial;text-decoration-thickness:initial;text-indent:0px;text-transform:none;white-space:normal;widows:2;word-spacing:0px;">6.3.2025 : Le Conseil des États a transmis la motion à la commission compétente pour examen préalable.</em></p><h2 class="einleitung"><a href="https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20244317" target="_blank">24.4317 Motion :</a> «&nbsp;Poissons. Pour que nos rivières, lacs et étangs restent vivants&nbsp;»</h2><p>La motion demande au Conseil fédéral de mettre en place un plan d'action « poissons », sur le modèle du « plan d'action écrevisses suisses ».&nbsp;</p><p><em style="-webkit-text-stroke-width:0px;background-color:rgb(255, 255, 255);box-sizing:border-box;color:rgb(0, 0, 0);font-family:&quot;Source Sans Pro&quot;, sans-serif;font-size:21px !important;font-variant-caps:normal;font-variant-ligatures:normal;font-weight:400;letter-spacing:normal;line-height:25.2px;orphans:2;text-align:start;text-decoration-color:initial;text-decoration-style:initial;text-decoration-thickness:initial;text-indent:0px;text-transform:none;white-space:normal;widows:2;word-spacing:0px;">11.3.2025&nbsp;: Le Conseil des États a accepté la motion.</em></p><h2 class="einleitung"><a href="https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20244189" target="_blank">24.4189 Interpellation :</a> «&nbsp;Les nouvelles recommandations nutritionnelles suisses se basent-elles sur des données probantes ?&nbsp;»</h2><p>Cette interpellation dénonce le fait que la viande ne soit plus autant centrale dans les recommandations nutritionnelles. Pourtant, la quantité de viande recommandée n'a pas changé depuis 2017.</p><p><em style="-webkit-text-stroke-width:0px;background-color:rgb(255, 255, 255);box-sizing:border-box;color:rgb(0, 0, 0);font-family:&quot;Source Sans Pro&quot;, sans-serif;font-size:21px !important;font-variant-caps:normal;font-variant-ligatures:normal;font-weight:400;letter-spacing:normal;line-height:25.2px;orphans:2;text-align:start;text-decoration-color:initial;text-decoration-style:initial;text-decoration-thickness:initial;text-indent:0px;text-transform:none;white-space:normal;widows:2;word-spacing:0px;">6.3.2025&nbsp;: La réponse du Conseil fédéral a été donnée. Aucune discussion n'a été demandée à ce sujet au Conseil des États. Affaire classée.</em></p><h2 class="einleitung"><a href="https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20244445" target="_blank">24.4445 Interpellation</a> «&nbsp;Situation socio-économique des pêcheurs en Suisse. Quelles mesures d'encouragement et de soutien?&nbsp;»</h2><p>L'interpellation demande un soutien accru de l'État pour les pêcheurs professionnels. La pêche n'étant pas considérée comme une activité agricole, les pêcheurs ne reçoivent pas de paiements directs. Le Conseil fédéral argumente en outre qu'il n'est pas de son devoir de soutenir ou de sauver cette profession (bien qu'il le fasse quand même en partie). Nous nous rallions à cette position.</p><p><em style="-webkit-text-stroke-width:0px;background-color:rgb(255, 255, 255);box-sizing:border-box;color:rgb(0, 0, 0);font-family:&quot;Source Sans Pro&quot;, sans-serif;font-size:21px !important;font-variant-caps:normal;font-variant-ligatures:normal;font-weight:400;letter-spacing:normal;line-height:25.2px;orphans:2;text-align:start;text-decoration-color:initial;text-decoration-style:initial;text-decoration-thickness:initial;text-indent:0px;text-transform:none;white-space:normal;widows:2;word-spacing:0px;">11.3.2025&nbsp;: L'objet a été discuté au Conseil des États. Affaire classée.</em></p><h2 class="einleitung"><a href="https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20243973" target="_blank">24.3973 Motion&nbsp;:</a> «&nbsp;Calculer la contribution pour surfaces en forte pente selon la part de prairie de fauche&nbsp;»</h2><p>La motion demande que les subventions versées pour les prairies de fauche en forte pente soient augmentées. Cela devrait permettre d'encourager encore davantage l'élevage non rentable de bétail dans les Alpes.</p><p><em style="-webkit-text-stroke-width:0px;background-color:rgb(255, 255, 255);box-sizing:border-box;color:rgb(0, 0, 0);font-family:&quot;Source Sans Pro&quot;, sans-serif;font-size:21px !important;font-variant-caps:normal;font-variant-ligatures:normal;font-weight:400;letter-spacing:normal;line-height:25.2px;orphans:2;text-align:start;text-decoration-color:initial;text-decoration-style:initial;text-decoration-thickness:initial;text-indent:0px;text-transform:none;white-space:normal;widows:2;word-spacing:0px;">17.3.2025&nbsp;: Le Conseil des États a accepté la motion.</em></p><h2 class="einleitung"><a href="https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20244257" target="_blank">24.4257 Motion&nbsp;:</a> «&nbsp;Régulation ciblée des populations de loups avec moins de bureaucratie&nbsp;»</h2><p>La motion demande que le loup soit considéré comme «&nbsp;protégé&nbsp;» au lieu de «&nbsp;strictement protégé&nbsp;».</p><h2 class="einleitung"><a href="https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20244469" target="_blank">24.4469 Motion&nbsp;:</a> «&nbsp;Le financement de la protection des troupeaux est l’affaire de tous. Il ne faut plus reporter les coûts de protection des loups et autres grands prédateurs ni des dégâts qu’ils causent sur les cantons&nbsp;»</h2><p>La Confédération doit prendre en charge 80&nbsp;% des coûts liés à la protection des troupeaux (et non plus 50&nbsp;%).</p><p><em style="-webkit-text-stroke-width:0px;background-color:rgb(255, 255, 255);box-sizing:border-box;color:rgb(0, 0, 0);font-family:&quot;Source Sans Pro&quot;, sans-serif;font-size:21px !important;font-variant-caps:normal;font-variant-ligatures:normal;font-weight:400;letter-spacing:normal;line-height:25.2px;orphans:2;text-align:start;text-decoration-color:initial;text-decoration-style:initial;text-decoration-thickness:initial;text-indent:0px;text-transform:none;white-space:normal;widows:2;word-spacing:0px;">11.3.2025&nbsp;: Le Conseil des États a accepté la motion.</em></p><h2 class="einleitung"><a href="https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20243900" target="_blank">24.3900 Interpellation&nbsp;:</a> «&nbsp;Forte augmentation des attaques de loup. Que fait le Conseil fédéral? »</h2><p>L'interpellation demande au Conseil fédéral des informations sur le renforcement de la régulation du loup.</p><p><em style="-webkit-text-stroke-width:0px;background-color:rgb(255, 255, 255);box-sizing:border-box;color:rgb(0, 0, 0);font-family:&quot;Source Sans Pro&quot;, sans-serif;font-size:21px !important;font-variant-caps:normal;font-variant-ligatures:normal;font-weight:400;letter-spacing:normal;line-height:25.2px;orphans:2;text-align:start;text-decoration-color:initial;text-decoration-style:initial;text-decoration-thickness:initial;text-indent:0px;text-transform:none;white-space:normal;widows:2;word-spacing:0px;">11.3.2025&nbsp;: La réponse du Conseil fédéral a été donnée. Aucune discussion n'a été demandée à ce sujet au Conseil des États. Affaire classée.</em></p><p style="border:none;font-style:normal;font-variant:normal;font-weight:normal;letter-spacing:normal;line-height:0.27in;margin-bottom:0.1in;orphans:2;padding:0in;widows:2;"><font style="font-size:16pt;" color="#444444" face="Open Sans, sans-serif" size="5">&nbsp;</font></p><p style="border:none;font-style:normal;font-variant:normal;font-weight:normal;letter-spacing:normal;line-height:0.27in;margin-bottom:0.1in;orphans:2;padding:0in;widows:2;"><font style="font-size:16pt;" color="#444444" face="Open Sans, sans-serif" size="5"><strong>Plus d'informations</strong></font></p><ul><li><a href="https://www.swissveg.ch/sessions?language=fr">Sessions</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/session-hiver-2024?language=fr">Session d'hiver 2024</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/session-automne-2024?language=fr">Session d'automne 2024</a></li><li>Actualités relatives à la session d'automne : <a href="https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/sessions/session-en-cours" target="_blank">parlament.ch</a></li></ul><p>&nbsp;</p><p><em><strong>Lexique</strong></em></p><ul><li><a href="https://www.parlament.ch/fr/%C3%BCber-das-parlament/parlamentsw%C3%B6rterbuch/parlamentsw%C3%B6rterbuch-detail?WordId=146" target="_blank">Motion</a>&nbsp;: La motion est une intervention qui charge le Conseil fédéral de déposer un projet d'<a href="https://www.parlament.ch/fr/%C3%BCber-das-parlament/parlamentsw%C3%B6rterbuch/parlamentsw%C3%B6rterbuch-detail?WordId=49" target="_blank">acte de l'Assemblée fédérale</a> ou de prendre une mesure. Une motion peut être déposée par la majorité d'une <a href="https://www.parlament.ch/fr/%C3%BCber-das-parlament/parlamentsw%C3%B6rterbuch/parlamentsw%C3%B6rterbuch-detail?WordId=120" target="_blank">commission</a> ; pendant les sessions, elle peut également l'être par un <a href="https://www.parlament.ch/fr/%C3%BCber-das-parlament/parlamentsw%C3%B6rterbuch/parlamentsw%C3%B6rterbuch-detail?WordId=84">groupe parlementaire</a> ou par un <a href="https://www.parlament.ch/fr/%C3%BCber-das-parlament/parlamentsw%C3%B6rterbuch/parlamentsw%C3%B6rterbuch-detail?WordId=182" target="_blank">député</a>. Pour être transmise au Conseil fédéral, elle doit avoir été adoptée par les deux Chambres fédérales.</li><li><a href="https://www.parlament.ch/fr/%C3%BCber-das-parlament/parlamentsw%C3%B6rterbuch/parlamentsw%C3%B6rterbuch-detail?WordId=116" target="_blank">Interpellation</a>&nbsp;: En déposant une interpellation, un député, la majorité d'une <a href="https://www.parlament.ch/fr/%C3%BCber-das-parlament/parlamentsw%C3%B6rterbuch/parlamentsw%C3%B6rterbuch-detail?WordId=120" target="_blank">commission</a> ou un <a href="https://www.parlament.ch/fr/%C3%BCber-das-parlament/parlamentsw%C3%B6rterbuch/parlamentsw%C3%B6rterbuch-detail?WordId=84" target="_blank">groupe parlementaire</a> demandent au Conseil fédéral de leur fournir des informations sur des événements ou des problèmes concernant soit la politique intérieure ou extérieure, soit l'administration. En règle générale, le Conseil fédéral y répond au plus tard à la session suivante.&nbsp;</li><li><a href="https://www.parlament.ch/fr/%C3%BCber-das-parlament/parlamentsw%C3%B6rterbuch/parlamentsw%C3%B6rterbuch-detail?WordId=177" target="_blank">Postulat</a>&nbsp;: ​​Le postulat charge le Conseil fédéral d'examiner l’opportunité, soit de déposer un projet d'<a href="https://www.parlament.ch/fr/%C3%BCber-das-parlament/parlamentsw%C3%B6rterbuch/parlamentsw%C3%B6rterbuch-detail?WordId=49" target="_blank">acte de l'Assemblée fédérale</a>, soit de prendre une mesure et de présenter un rapport à ce sujet. Il peut être déposé par la majorité d'une <a href="https://www.parlament.ch/fr/%C3%BCber-das-parlament/parlamentsw%C3%B6rterbuch/parlamentsw%C3%B6rterbuch-detail?WordId=120" target="_blank">commission</a>, par un <a href="https://www.parlament.ch/fr/%C3%BCber-das-parlament/parlamentsw%C3%B6rterbuch/parlamentsw%C3%B6rterbuch-detail?WordId=84" target="_blank">groupe parlementaire</a> ou par un <a href="https://www.parlament.ch/fr/%C3%BCber-das-parlament/parlamentsw%C3%B6rterbuch/parlamentsw%C3%B6rterbuch-detail?WordId=182" target="_blank">député</a>. Un postulat est réputé adopté dès qu'il a été approuvé par le conseil où il a été déposé.​</li></ul></div> Fri, 14 Mar 2025 15:11:39 +0000 Renato 4130 at https://www.swissveg.ch Krankmachendes Fleisch: Alle getesteten Burger enthielten antibiotikaresistente Bakterien https://www.swissveg.ch/de/krankmachende-burger?language=de <span>De la viande qui rend malade : tous les burgers testés contenaient des bactéries résistantes aux antibiotiques</span> <span><span lang="" about="/fr/user/2634?language=de" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Amandine</span></span> <span>7. mars 2025 - 11:33</span> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field__item"><p class="einleitung">Une nouvelle enquête de K-Tipp montre une fois de plus à quel point les produits carnés sont contaminés par des germes pathogènes. Des bactéries résistantes aux antibiotiques ont été détectées dans chacun des burgers surgelés analysés – et ce, bien que la plupart des produits soient composés de viande suisse.</p><h2>Des germes alarmants qui résistent aux antibiotiques</h2><p>K-Tipp a testé douze burgers de bœuf surgelés de Coop, Migros, Denner, Aldi et Globus pour déterminer leur teneur en germes et en toxines industrielles ainsi que la qualité de leur viande.1&nbsp;Résultat&nbsp;: &nbsp;seuls trois produits ont obtenu la mention «&nbsp;suffisant&nbsp;»&nbsp;; les autres ont été jugés «&nbsp;insuffisants&nbsp;» ou même «&nbsp;mauvais&nbsp;». Il est particulièrement alarmant de constater que des staphylocoques résistants aux antibiotiques (SARM) ont été trouvés dans tous les produits. Ceux-ci peuvent déclencher des infections dangereuses et sont difficiles à traiter car ils ne réagissent plus aux antibiotiques.&nbsp;<br>La viande de bœuf n'est pas la seule à contenir de tels germes&nbsp;: c’est également le cas de la viande de poulet. En effet, comme Swissveg l’a souligné dans sa campagne <a href="https://www.swissveg.ch/malsain?language=fr">Poulet (mal)sain&nbsp;?</a>, un rapport fédéral datant de 2014 a révélé que trois produits à base de poulet sur quatre sont contaminés par des germes résistants aux antibiotiques.<span class="fussnotenlink">2</span></p><h2>Un problème principalement lié à la production de masse</h2><p>L’une des principales raisons qui expliquent la forte présence de germes dans la viande est la production industrielle&nbsp;: Un seul burger peut contenir de la viande provenant de 300&nbsp;animaux différents.<span class="fussnotenlink">3</span> Il suffit qu’un seul de ces animaux soit porteur de germes pour que ceux-ci contaminent aussi le reste du lot. Ainsi, le risque d’agents pathogènes nocifs pour la santé augmente drastiquement.&nbsp;<br>La présence de SARM est principalement due aux exploitations d’engraissement, notamment en raison de l’utilisation massive d’antibiotiques dans l’élevage. Migros le confirme dans sa prise de position&nbsp;: d’après elle, la contamination par des germes résistants aux antibiotiques est due aux conditions d’élevage des animaux. Il convient ici de préciser que les antibiotiques ne sont pas seulement utilisés dans l’élevage industriel traditionnel. Les produits bio testés par K-Tipp contenaient eux aussi des germes résistants aux antibiotiques.</p><h2>Germes fécaux et agents pathogènes</h2><p>En plus des germes résistants aux antibiotiques, des germes fécaux (notamment des bactéries <em>E. coli </em>comme EHEC et EPEC), qui peuvent entre autres provoquer de graves diarrhées, ont également été détectés dans les burgers. Par ailleurs, deux produits contenaient des agents pathogènes tels que des entérobactéries et des pseudomonas. Ceux-ci peuvent aussi causer des diahrrées et des infections, et les niveaux détectés dépassaient largement le seuil de tolérance.&nbsp;<br>Et ce n’est pas tout&nbsp;: des substances chimiques dites «&nbsp;éternelles&nbsp;» (substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées SPFA, en anglais PFAS), interdites en Suisse et dans l'UE, ont également été détectées dans deux produits. &nbsp;Ces poisons industriels sont soupçonnés d'affaiblir le système immunitaire et d'être cancérigènes.</p><h2>Les détaillants déclinent toute responsabilité</h2><p>Face aux résultats alarmants de ces tests, la réaction des détaillants laisse à désirer. La plupart d’entre eux se contentent de rappeler les règles d’hygiène à respecter en cuisine et de conseiller de «&nbsp;bien faire cuire les burgers&nbsp;». Seul Globus a décidé de retirer de son assortiment son «&nbsp;Delicatessa Burger&nbsp;» à base de viande suisse.&nbsp;<br>Pourtant, les résultats de ce test sur les burgers ne sont pas un cas isolé. Les études similaires, par exemple sur la fondue chinoise ou la viande grillée, révèlent toujours une charge bactérienne élevée.<span class="fussnotenlink">4</span> D’ailleurs, chaque année, le nombre de maladies causées par l’ingestion de viande contaminée augmente sensiblement pendant la belle saison et les jours fériés.</p><h2>Opter pour des alternatives à la fois savoureuses et sans danger</h2><p>Pour minimiser le risque d’infection alimentaire, mieux vaut miser sur des alternatives végétales. En plus, les burgers véganes et autres produits de substitution sont souvent <a href="https://www.swissveg.ch/alternatives-vegetales?language=fr">plus sains que les produits carnés dont ils s’inspirent</a> : ils contiennent en effet moins de graisses (saturées), de résidus de pesticides, d’hormones et d’antibiotiques, et plus de fibres alimentaires.<span class="fussnotenlink">5</span> Les alternatives végétales constituent donc un meilleur choix sur tous les plans. Vous pouvez les déguster en toute sérénité, sans prendre de risque pour votre santé et sans causer de souffrance animale.</p></div> <div class="fussnoten"> <div class="item"> <ol><li><p class="sdfootnote">Rindlisbacher, S. (2025, 11 février). Test: Diese Tiefkühl-Hamburger können krank machen. K-Tipp. <a href="https://www.ktipp.ch/tests/produktetests/detail/artikeldetail/test-diese-burger-koennen-krank-machen" target="_blank">https://www.ktipp.ch/tests/produktetests/detail/artikeldetail/test-diese-burger-koennen-krank-machen</a></p></li><li><p class="sdfootnote">Mennig, D. (2014, 2 décembre). Multiresistente Keime im Pouletfleisch: Konsumenten in Gefahr. Schweizer Radio und Fernsehen (SRF). <a href="http://www.srf.ch/sendungen/kassensturz-espresso/gesundheit-multiresistente-keime-im-pouletfleisch-konsumenten-in-gefahr" target="_blank">www.srf.ch/sendungen/kassensturz-espresso/gesundheit-multiresistente-keime-im-pouletfleisch-konsumenten-in-gefahr</a></p></li><li><p class="sdfootnote">Rindlisbacher, S. (2025, 11 février). Test: Diese Tiefkühl-Hamburger können krank machen. K-Tipp. <a href="https://www.ktipp.ch/tests/produktetests/detail/artikeldetail/test-diese-burger-koennen-krank-machen" target="_blank">https://www.ktipp.ch/tests/produktetests/detail/artikeldetail/test-diese-burger-koennen-krank-machen</a></p></li><li><p class="sdfootnote">Rindlisbacher, S. (2024, 4 décembre). Fondue Chinoise im Test: Krankmachende Bakterien in zwei Produkten. Saldo. <a href="https://www.saldo.ch/tests/produktetests/detail/artikeldetail/krankmachende-bakterien-in-zwei-produkten" target="_blank">https://www.saldo.ch/tests/produktetests/detail/artikeldetail/krankmachende-bakterien-in-zwei-produkten</a></p></li><li><p class="sdfootnote">Huber, J., &amp; Keller, M. (2017): Ernährungsphysiologische Bewertung von konventionell und ökologisch erzeugten vegetarischen und veganen Fleisch- und Wurstalternativen. Étude mandatée par l'Albert Schweitzer Stiftung für unsere Mitwelt, Berlin. <a href="https://www.swissveg.ch/www.albert-schweitzer-stiftung.de/fleischalternativen-studie" target="_blank">https://www.swissveg.ch/www.albert-schweitzer-stiftung.de/fleischalternativen-studie</a></p></li></ol></div></div> <div class="title-weitere-infos"> Weitere Infos </div><div class="item"> <ul><li><a href="https://www.swissveg.ch/fondue-chinoise-contaminee?language=fr">La fondue chinoise contaminée par des germes dangereux</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/danger-grillades?language=fr">La Confédération met en garde contre les dangers de la grillade</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/alternatives-vegetales?language=fr">Les alternatives végétales sont-elles bonnes pour la santé ?</a></li><li>Campagne <a href="https://www.swissveg.ch/malsain?language=fr">Poulet (mal)sain ?</a></li></ul></div> Fri, 07 Mar 2025 09:38:08 +0000 Christine 4126 at https://www.swissveg.ch Der Kampf gegen Fleischalternativen geht weiter https://www.swissveg.ch/de/kampf-gegen-fleischalternativen?language=de <span>La lutte contre les alternatives à la viande continue</span> <span><span lang="" about="/fr/user/2634?language=de" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Amandine</span></span> <span>17. février 2025 - 8:03</span> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field__item"><p class="einleitung">Les alternatives à la viande ont toujours été vues d’un mauvais oeil par les carnistes. Après avoir propagé toutes sortes d’arguments fallacieux pour les discréditer, le lobby de la viande adopte à présent une nouvelle stratégie visant à empêcher la publicité pour ce type de produits.</p><p>En septembre 2024, la Confédération a mis à jour ses recommandations nutritionnelles pour y inclure davantage de protéines végétales telles que le tofu, le tempeh, le seitan et les légumineuses.<span class="fussnotenlink">1</span> Bien qu’il existe diverses manières de les préparer pour en tirer un maximum de saveur et de plaisir gustatif, ces aliments ne font pas (encore) partie du répertoire culinaire occidental moyen et ils se heurtent à un certain nombre de préjugés. Pour les personnes qui souhaitent commencer à végétaliser leur alimentation de manière progressive sans devoir chambouler leurs habitudes ni réapprendre à cuisiner, la solution la plus aisée consiste à remplacer les produits carnés par des similis. Bien entendu, dans le cadre d’une alimentation végétale saine, il est essentiel d’intégrer également des sources de protéines brutes et complètes, mais les simili-carnés peuvent jouer un rôle important dans la transition vers le végétal. En 2023, les alternatives à la viande représentaient en moyenne 3,1&nbsp;% du marché alimentaire total.<span class="fussnotenlink">2</span> La même année, 56&nbsp;% de la population suisse avait déjà goûté des produits de substitution végétaliens et plus d’un quart en consommait plusieurs fois par mois.<span class="fussnotenlink">3</span> Les alternatives à la viande ont cependant toujours été vues d’un mauvais oeil par les carnistes, qui refusent d’admettre qu’un autre mode d’alimentation soit non seulement possible, mais aussi souhaitable sur les plans éthique, environnemental et sanitaire.</p><h5>Mythes et arguments fallacieux</h5><p>L’un des arguments favoris des défenseurs de la viande est celui de la déforestation des forêts tropicales causée par la culture de soja. Ce qu’ils ignorent bien souvent, c’est que la vaste majorité du soja cultivé en Amérique latine est en réalité destinée à nourrir les animaux d’élevage. De fait, un mangeur de viande consomme indirectement bien plus de soja qu’une personne végétarienne ou végane. Par ailleurs, le soja destiné à la consommation humaine est en principe cultivé en Europe et n’a aucun lien avec la déforestation.</p><p>Autre argument phare du lobby de la viande&nbsp;: les alternatives végétales seraient toutes ultra-transformées, et donc mauvaises pour la santé. Nous avons déjà publié un article à ce sujet dans le <a href="https://bc.pressmatrix.com/fr/profiles/b6b0b8c11377/editions/7c8c2d5aa5cf795d1373" target="_blank">numéro&nbsp;111 de notre magazine <em>Veg-Info</em></a> (hiver 2023). Pour la faire courte&nbsp;: oui, les aliments ultra-transformés sont généralement moins bons pour la santé que les aliments bruts. Mais le critère du degré de transformation à lui seul ne suffit pas à déterminer si un aliment est sain ou non. Enfin, il ne faut pas oublier qu’il existe aussi des alternatives végétales peu transformées, et que la majorité des produits ultra-transformés dans les supermarchés ne sont pas végétaliens. La viande transformée est d’ailleurs classée comme cancérogène par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS),<span class="fussnotenlink">4</span> ce qui n’est pas le cas des produits transformés à base de soja ou de protéine de pois. Certaines études suggèrent même que les simili-carnés sont pour la plupart plus sains (et plus durables) que leurs pendants d’origine animale.<span class="fussnotenlink">5, 6</span> Rappelons en outre que la quantité de viande consommée dans notre pays – en moyenne 111 g par personne et par jour – est trois fois supérieure à la valeur recommandée par la Confédération<span class="fussnotenlink">7</span> et que, même non transformée, la viande rouge est considérée par l’OMS comme probablement cancérogène.<span class="fussnotenlink">8</span></p><h5>Bataille sémantique</h5><p>Arrivés à cours d’arguments, les défenseurs de la viande ont changé d’angle d’attaque. En France, deux décrêts ont été déposés en 2022 et en 2024 afin d’interdire l’utilisation de termes de boucherie ou de charcuterie pour désigner les produits contenant des protéines végétales. Ces textes répondaient à une revendication des acteurs de la filière animale, qui prétendaient que des dénominations comme «&nbsp;jambon végétal&nbsp;», «&nbsp;steak de soja&nbsp;» ou «&nbsp;saucisse végane&nbsp;» pouvaient induire les consommateurs en erreur. Le cas a finalement été porté auprès de la Cour de justice de l’Union européenne, qui a estimé que l’interdiction allait trop loin et que la réglementation européenne en matière de protection des consommateurs était suffisante.</p><p>En décembre dernier, trois mois à peine après la publication des nouvelles recommandations nutritionnelles, les membres du Grand conseil du canton du Valais ont adopté une motion visant à interdire l’utilisation de termes de boucherie dans la publicité pour les alternatives végétales. Dans la foulée, une motion similaire a été déposée au Grand conseil du canton de Vaud. Celle-ci demande au Conseil d’État vaudois de proposer une modification de la loi sur les procédés de réclame (LPR) afin d’interdire la publicité utilisant des termes liés aux produits de boucherie d’origine animale pour désigner des denrées sans viande. Les motionnaires souhaitent en outre que soit établie une liste des dénominations dont l’usage dans la publicité serait réservé uniquement aux produits d’origine animale.&nbsp;</p><p class="zitat">D’après les parlementaires, «&nbsp;l’usage abusif de ces termes [par] l’industrie des produits à base de végétaux est de nature à créer une confusion auprès des consommateurs et dévalorise le travail de la filière animale&nbsp;». La motionnaire Marion Wahlen va jusqu’à affirmer que «&nbsp;ce n’est en aucun cas un débat pour ou contre la viande, mais bien une question d’éviter toute confusion publicitaire&nbsp;».<span class="fussnotenlink">9</span></p><p>Pourtant, en règle générale, les alternatives végétales ne sont pas placées dans les mêmes rayons que les produits carnés, et la grande majorité d’entre elles porte un label végane bien apparent (comme le <a href="https://www.swissveg.ch/v-label-general?language=fr">V-Label</a> de Swissveg). C’est faire preuve d’une profonde condescendance envers les consommateurs que de vouloir les «&nbsp;protéger&nbsp;» à ce point-là contre l’ingestion de quelques malheureuses protéines végétales. Si l’on souhaitait vraiment protéger la santé de la population (et, par la même occasion, atteindre les objectifs environnementaux fixés par la Confédération), il serait en réalité bien plus pertinent d’interdire la publicité pour la viande, ou tout au moins d’arrêter de la financer avec des fonds publics.<span class="fussnotenlink">10</span></p><p>Pour clore son argumentaire en beauté, la députée ajoute&nbsp;:</p><p class="zitat">«&nbsp;L’idée est clairement de mettre en valeur les acteurs de la viande et des circuits courts, donc locaux, par opposition au soja qui n’est par exemple pas produit chez nous.&nbsp;»<span class="fussnotenlink">9</span></p><p>Madame Wahlen se rend-elle compte qu’il existe bel et bien du soja produit en Suisse&nbsp;? Et surtout, que les acteurs de la filière viande en Suisse importent chaque année presque 250&nbsp;000 tonnes de soja fourrager&nbsp;? En effet, bien que 60 % des terres arables disponibles dans notre pays soient actuellement destinées à la culture fourragère, cela ne suffit pas à nourrir tous les animaux d’élevage exploités sur le sol suisse. Par conséquent, même les produits étiquetés « Viande Suisse » impliquent une part de fourrage importé.<span class="fussnotenlink">11</span> Pour privilégier les circuits courts, il vaudrait mieux réduire le nombre d’animaux de rente et utiliser l’espace ainsi libéré pour produire davantage de végétaux destinés directement à l’alimentation humaine – par exemple du soja et des légumineuses. La population pourrait ainsi consommer davantage de protéines végétales locales et moins de produits carnés, ce qui serait bénéfique à la fois pour sa santé, pour les animaux et pour l’environnement.</p></div> <div class="fussnoten"> <div class="item"> <ol><li>Swissveg. (2024, 16 septembre). La Confédération met à jour ses recommandations nutritionnelles. <a href="https://www.swissveg.ch/nouvelles-recommandations-nutritionnelles?language=fr">www.swissveg.ch/nouvelles-recommandations-nutritionnelles</a>&nbsp;</li><li>Proviande. (2023). Le marché de la viande 2023. <a href="https://www.proviande.ch/sites/proviande/files/2020-05/Der%20Fleischmarkt%20im%20%C3%9Cberblick%20-%20Aktuelle%20Ausgabe.pdf">www.proviande.ch/sites/proviande/files/2020-05/Der%20Fleischmarkt%20im%20%C3%9Cberblick%20-%20Aktuelle%20Ausgabe.pdf</a>&nbsp;</li><li>Coop. (2024, janvier). Plant Based Food Report 2024. <a href="https://www.coop.ch/content/dam/insieme/plantbased-report-2024/Coop_Plant_Based_Food_Report_2024_F.pdf">www.coop.ch/content/dam/insieme/plantbased-report-2024/Coop_Plant_Based_Food_Report_2024_F.pdf</a>&nbsp;</li><li>Centre international de Recherche sur le Cancer CiRC (Organisation mondiale le la Santé OMS). (2015, 26 octobre). Communiqué de presse&nbsp;: Le programme des Monographies du CIRC évalue la consommation de la viande rouge et des produits carnés transformés. <a href="https://www.iarc.who.int/wp-content/uploads/2018/07/pr240_F.pdf">www.iarc.who.int/wp-content/uploads/2018/07/pr240_F.pdf</a>&nbsp;</li><li>Swissveg. (s. d.) Les alternatives végétales sont-elles bonnes pour la santé ? <a href="https://www.swissveg.ch/alternatives-vegetales?language=fr">www.swissveg.ch/alternatives-vegetales</a>&nbsp;</li><li>Swissveg. (2024, 8 septembre). L’alimentation végétale diminue le risque de maladie. <a href="https://www.swissveg.ch/alimentation-vegetale-diminue-risque-maladies?language=fr">www.swissveg.ch/alimentation-vegetale-diminue-risque-maladies</a></li><li>Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires. (2017, mai). Fiche thématique – Consommation de viande. <a href="https://www.blv.admin.ch/dam/blv/fr/dokumente/lebensmittel-und-ernaehrung/ernaehrung/fi-menuch-fleisch.pdf.download.pdf/Fiche%20th%C3%A9matique%20-%20Consommation%20de%20viande.pdf">www.blv.admin.ch/dam/blv/fr/dokumente/lebensmittel-und-ernaehrung/ernaehrung/fi-menuch-fleisch.pdf.download.pdf/Fiche%20th%C3%A9matique%20-%20Consommation%20de%20viande.pdf</a>&nbsp;</li><li>Centre international de Recherche sur le Cancer CiRC (Organisation mondiale le la Santé OMS). (2015, 26 octobre). Communiqué de presse&nbsp;: Le programme des Monographies du CIRC évalue la consommation de la viande rouge et des produits carnés transformés. <a href="https://www.iarc.who.int/wp-content/uploads/2018/07/pr240_F.pdf">www.iarc.who.int/wp-content/uploads/2018/07/pr240_F.pdf</a>&nbsp;</li><li>Le Temps. (2025, 11 janvier). Une motion vaudoise veut interdire la publicité pour les steaks végétaux. <a href="https://www.letemps.ch/suisse/vaud/une-motion-vaudoise-veut-interdire-la-publicite-pour-les-steaks-vegetaux">www.letemps.ch/suisse/vaud/une-motion-vaudoise-veut-interdire-la-publicite-pour-les-steaks-vegetaux</a>&nbsp;</li><li>Swissveg. (2022). La politique suisse et ses contradictions : santé vs promotion des aliments carnés. <a href="https://www.swissveg.ch/contradictions-politique-suisse?language=fr#widerspruch-1">www.swissveg.ch/contradictions-politique-suisse?language=fr#widerspruch-1</a>&nbsp;</li><li>Greenpeace. (2021, février). L’arnaque du fourrage. <a href="https://www.greenpeace.ch/static/planet4-switzerland-stateless/2021/02/cfe9ea4c-gp_futtermittelreport_20210131_fr_einzelseiten.pdf">www.greenpeace.ch/static/planet4-switzerland-stateless/2021/02/cfe9ea4c-gp_futtermittelreport_20210131_fr_einzelseiten.pdf</a>&nbsp;</li></ol></div></div> <div class="title-weitere-infos"> Weitere Infos </div><div class="item"> <ul><li><a href="https://www.swissveg.ch/nouvelles-recommandations-nutritionnelles?language=fr">La Confédération met à jour ses recommandations nutritionnelles</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/Lebensmittelkennzeichnung?language=de">Teriminologie : le terme de saucisse végé est-il fallacieux ?</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/alternatives-vegetales?language=fr">Les alternatives végétales sont-elles bonnes pour la santé ?</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/studie-ersatzprodukte-fleisch-milch?language=de">Produits de substitution à la viande et au lait : quelles sont les véritables conclusions de l'étude TA-Swiss ?</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/alimentation-vegetale-diminue-risque-maladies?language=fr">L'alimentation végétale diminue le risque de maladie</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/contradictions-politique-suisse?language=fr#widerspruch-1">La politique suisse et ses contradictions : santé vs promotion des produits carnés</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/2021_08_publicite_pour_viande_interdite?language=fr">Publicité pour la viande bientôt interdite ?</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/sondage_subventions_publicite_viande_2024?language=fr">Enquête : la population suisse ne souhaite pas que la publicité pour la viande soit financée par des fonds publics</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/prairies-suisses?language=fr">Prairies suisses : réduire le cheptel pour une plus grande autonomie alimentaire</a></li></ul></div> Mon, 17 Feb 2025 10:44:52 +0000 Amandine 4124 at https://www.swissveg.ch Der Kampf gegen Fleischalternativen geht weiter https://www.swissveg.ch/de/kampf-gegen-fleischalternativen?language=de <span>La lutte contre les alternatives à la viande continue</span> <span><span lang="" about="/fr/user/2634?language=de" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Amandine</span></span> <span>17. février 2025 - 8:03</span> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field__item"><p class="einleitung">Les alternatives à la viande ont toujours été vues d’un mauvais oeil par les carnistes. Après avoir propagé toutes sortes d’arguments fallacieux pour les discréditer, le lobby de la viande adopte à présent une nouvelle stratégie visant à empêcher la publicité pour ce type de produits.</p><p>En septembre 2024, la Confédération a mis à jour ses recommandations nutritionnelles pour y inclure davantage de protéines végétales telles que le tofu, le tempeh, le seitan et les légumineuses.<span class="fussnotenlink">1</span> Bien qu’il existe diverses manières de les préparer pour en tirer un maximum de saveur et de plaisir gustatif, ces aliments ne font pas (encore) partie du répertoire culinaire occidental moyen et ils se heurtent à un certain nombre de préjugés. Pour les personnes qui souhaitent commencer à végétaliser leur alimentation de manière progressive sans devoir chambouler leurs habitudes ni réapprendre à cuisiner, la solution la plus aisée consiste à remplacer les produits carnés par des similis. Bien entendu, dans le cadre d’une alimentation végétale saine, il est essentiel d’intégrer également des sources de protéines brutes et complètes, mais les simili-carnés peuvent jouer un rôle important dans la transition vers le végétal. En 2023, les alternatives à la viande représentaient en moyenne 3,1&nbsp;% du marché alimentaire total.<span class="fussnotenlink">2</span> La même année, 56&nbsp;% de la population suisse avait déjà goûté des produits de substitution végétaliens et plus d’un quart en consommait plusieurs fois par mois.<span class="fussnotenlink">3</span> Les alternatives à la viande ont cependant toujours été vues d’un mauvais oeil par les carnistes, qui refusent d’admettre qu’un autre mode d’alimentation soit non seulement possible, mais aussi souhaitable sur les plans éthique, environnemental et sanitaire.</p><h5>Mythes et arguments fallacieux</h5><p>L’un des arguments favoris des défenseurs de la viande est celui de la déforestation des forêts tropicales causée par la culture de soja. Ce qu’ils ignorent bien souvent, c’est que la vaste majorité du soja cultivé en Amérique latine est en réalité destinée à nourrir les animaux d’élevage. De fait, un mangeur de viande consomme indirectement bien plus de soja qu’une personne végétarienne ou végane. Par ailleurs, le soja destiné à la consommation humaine est en principe cultivé en Europe et n’a aucun lien avec la déforestation.</p><p>Autre argument phare du lobby de la viande&nbsp;: les alternatives végétales seraient toutes ultra-transformées, et donc mauvaises pour la santé. Nous avons déjà publié un article à ce sujet dans le <a href="https://bc.pressmatrix.com/fr/profiles/b6b0b8c11377/editions/7c8c2d5aa5cf795d1373" target="_blank">numéro&nbsp;111 de notre magazine <em>Veg-Info</em></a> (hiver 2023). Pour la faire courte&nbsp;: oui, les aliments ultra-transformés sont généralement moins bons pour la santé que les aliments bruts. Mais le critère du degré de transformation à lui seul ne suffit pas à déterminer si un aliment est sain ou non. Enfin, il ne faut pas oublier qu’il existe aussi des alternatives végétales peu transformées, et que la majorité des produits ultra-transformés dans les supermarchés ne sont pas végétaliens. La viande transformée est d’ailleurs classée comme cancérogène par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS),<span class="fussnotenlink">4</span> ce qui n’est pas le cas des produits transformés à base de soja ou de protéine de pois. Certaines études suggèrent même que les simili-carnés sont pour la plupart plus sains (et plus durables) que leurs pendants d’origine animale.<span class="fussnotenlink">5, 6</span> Rappelons en outre que la quantité de viande consommée dans notre pays – en moyenne 111 g par personne et par jour – est trois fois supérieure à la valeur recommandée par la Confédération<span class="fussnotenlink">7</span> et que, même non transformée, la viande rouge est considérée par l’OMS comme probablement cancérogène.<span class="fussnotenlink">8</span></p><h5>Bataille sémantique</h5><p>Arrivés à cours d’arguments, les défenseurs de la viande ont changé d’angle d’attaque. En France, deux décrêts ont été déposés en 2022 et en 2024 afin d’interdire l’utilisation de termes de boucherie ou de charcuterie pour désigner les produits contenant des protéines végétales. Ces textes répondaient à une revendication des acteurs de la filière animale, qui prétendaient que des dénominations comme «&nbsp;jambon végétal&nbsp;», «&nbsp;steak de soja&nbsp;» ou «&nbsp;saucisse végane&nbsp;» pouvaient induire les consommateurs en erreur. Le cas a finalement été porté auprès de la Cour de justice de l’Union européenne, qui a estimé que l’interdiction allait trop loin et que la réglementation européenne en matière de protection des consommateurs était suffisante.</p><p>En décembre dernier, trois mois à peine après la publication des nouvelles recommandations nutritionnelles, les membres du Grand conseil du canton du Valais ont adopté une motion visant à interdire l’utilisation de termes de boucherie dans la publicité pour les alternatives végétales. Dans la foulée, une motion similaire a été déposée au Grand conseil du canton de Vaud. Celle-ci demande au Conseil d’État vaudois de proposer une modification de la loi sur les procédés de réclame (LPR) afin d’interdire la publicité utilisant des termes liés aux produits de boucherie d’origine animale pour désigner des denrées sans viande. Les motionnaires souhaitent en outre que soit établie une liste des dénominations dont l’usage dans la publicité serait réservé uniquement aux produits d’origine animale.&nbsp;</p><p class="zitat">D’après les parlementaires, «&nbsp;l’usage abusif de ces termes [par] l’industrie des produits à base de végétaux est de nature à créer une confusion auprès des consommateurs et dévalorise le travail de la filière animale&nbsp;». La motionnaire Marion Wahlen va jusqu’à affirmer que «&nbsp;ce n’est en aucun cas un débat pour ou contre la viande, mais bien une question d’éviter toute confusion publicitaire&nbsp;».<span class="fussnotenlink">9</span></p><p>Pourtant, en règle générale, les alternatives végétales ne sont pas placées dans les mêmes rayons que les produits carnés, et la grande majorité d’entre elles porte un label végane bien apparent (comme le <a href="https://www.swissveg.ch/v-label-general?language=fr">V-Label</a> de Swissveg). C’est faire preuve d’une profonde condescendance envers les consommateurs que de vouloir les «&nbsp;protéger&nbsp;» à ce point-là contre l’ingestion de quelques malheureuses protéines végétales. Si l’on souhaitait vraiment protéger la santé de la population (et, par la même occasion, atteindre les objectifs environnementaux fixés par la Confédération), il serait en réalité bien plus pertinent d’interdire la publicité pour la viande, ou tout au moins d’arrêter de la financer avec des fonds publics.<span class="fussnotenlink">10</span></p><p>Pour clore son argumentaire en beauté, la députée ajoute&nbsp;:</p><p class="zitat">«&nbsp;L’idée est clairement de mettre en valeur les acteurs de la viande et des circuits courts, donc locaux, par opposition au soja qui n’est par exemple pas produit chez nous.&nbsp;»<span class="fussnotenlink">9</span></p><p>Madame Wahlen se rend-elle compte qu’il existe bel et bien du soja produit en Suisse&nbsp;? Et surtout, que les acteurs de la filière viande en Suisse importent chaque année presque 250&nbsp;000 tonnes de soja fourrager&nbsp;? En effet, bien que 60 % des terres arables disponibles dans notre pays soient actuellement destinées à la culture fourragère, cela ne suffit pas à nourrir tous les animaux d’élevage exploités sur le sol suisse. Par conséquent, même les produits étiquetés « Viande Suisse » impliquent une part de fourrage importé.<span class="fussnotenlink">11</span> Pour privilégier les circuits courts, il vaudrait mieux réduire le nombre d’animaux de rente et utiliser l’espace ainsi libéré pour produire davantage de végétaux destinés directement à l’alimentation humaine – par exemple du soja et des légumineuses. La population pourrait ainsi consommer davantage de protéines végétales locales et moins de produits carnés, ce qui serait bénéfique à la fois pour sa santé, pour les animaux et pour l’environnement.</p></div> <div class="fussnoten"> <div class="item"> <ol><li>Swissveg. (2024, 16 septembre). La Confédération met à jour ses recommandations nutritionnelles. <a href="https://www.swissveg.ch/nouvelles-recommandations-nutritionnelles?language=fr">www.swissveg.ch/nouvelles-recommandations-nutritionnelles</a>&nbsp;</li><li>Proviande. (2023). Le marché de la viande 2023. <a href="https://www.proviande.ch/sites/proviande/files/2020-05/Der%20Fleischmarkt%20im%20%C3%9Cberblick%20-%20Aktuelle%20Ausgabe.pdf">www.proviande.ch/sites/proviande/files/2020-05/Der%20Fleischmarkt%20im%20%C3%9Cberblick%20-%20Aktuelle%20Ausgabe.pdf</a>&nbsp;</li><li>Coop. (2024, janvier). Plant Based Food Report 2024. <a href="https://www.coop.ch/content/dam/insieme/plantbased-report-2024/Coop_Plant_Based_Food_Report_2024_F.pdf">www.coop.ch/content/dam/insieme/plantbased-report-2024/Coop_Plant_Based_Food_Report_2024_F.pdf</a>&nbsp;</li><li>Centre international de Recherche sur le Cancer CiRC (Organisation mondiale le la Santé OMS). (2015, 26 octobre). Communiqué de presse&nbsp;: Le programme des Monographies du CIRC évalue la consommation de la viande rouge et des produits carnés transformés. <a href="https://www.iarc.who.int/wp-content/uploads/2018/07/pr240_F.pdf">www.iarc.who.int/wp-content/uploads/2018/07/pr240_F.pdf</a>&nbsp;</li><li>Swissveg. (s. d.) Les alternatives végétales sont-elles bonnes pour la santé ? <a href="https://www.swissveg.ch/alternatives-vegetales?language=fr">www.swissveg.ch/alternatives-vegetales</a>&nbsp;</li><li>Swissveg. (2024, 8 septembre). L’alimentation végétale diminue le risque de maladie. <a href="https://www.swissveg.ch/alimentation-vegetale-diminue-risque-maladies?language=fr">www.swissveg.ch/alimentation-vegetale-diminue-risque-maladies</a></li><li>Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires. (2017, mai). Fiche thématique – Consommation de viande. <a href="https://www.blv.admin.ch/dam/blv/fr/dokumente/lebensmittel-und-ernaehrung/ernaehrung/fi-menuch-fleisch.pdf.download.pdf/Fiche%20th%C3%A9matique%20-%20Consommation%20de%20viande.pdf">www.blv.admin.ch/dam/blv/fr/dokumente/lebensmittel-und-ernaehrung/ernaehrung/fi-menuch-fleisch.pdf.download.pdf/Fiche%20th%C3%A9matique%20-%20Consommation%20de%20viande.pdf</a>&nbsp;</li><li>Centre international de Recherche sur le Cancer CiRC (Organisation mondiale le la Santé OMS). (2015, 26 octobre). Communiqué de presse&nbsp;: Le programme des Monographies du CIRC évalue la consommation de la viande rouge et des produits carnés transformés. <a href="https://www.iarc.who.int/wp-content/uploads/2018/07/pr240_F.pdf">www.iarc.who.int/wp-content/uploads/2018/07/pr240_F.pdf</a>&nbsp;</li><li>Le Temps. (2025, 11 janvier). Une motion vaudoise veut interdire la publicité pour les steaks végétaux. <a href="https://www.letemps.ch/suisse/vaud/une-motion-vaudoise-veut-interdire-la-publicite-pour-les-steaks-vegetaux">www.letemps.ch/suisse/vaud/une-motion-vaudoise-veut-interdire-la-publicite-pour-les-steaks-vegetaux</a>&nbsp;</li><li>Swissveg. (2022). La politique suisse et ses contradictions : santé vs promotion des aliments carnés. <a href="https://www.swissveg.ch/contradictions-politique-suisse?language=fr#widerspruch-1">www.swissveg.ch/contradictions-politique-suisse?language=fr#widerspruch-1</a>&nbsp;</li><li>Greenpeace. (2021, février). L’arnaque du fourrage. <a href="https://www.greenpeace.ch/static/planet4-switzerland-stateless/2021/02/cfe9ea4c-gp_futtermittelreport_20210131_fr_einzelseiten.pdf">www.greenpeace.ch/static/planet4-switzerland-stateless/2021/02/cfe9ea4c-gp_futtermittelreport_20210131_fr_einzelseiten.pdf</a>&nbsp;</li></ol></div></div> <div class="title-weitere-infos"> Weitere Infos </div><div class="item"> <ul><li><a href="https://www.swissveg.ch/nouvelles-recommandations-nutritionnelles?language=fr">La Confédération met à jour ses recommandations nutritionnelles</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/Lebensmittelkennzeichnung?language=de">Teriminologie : le terme de saucisse végé est-il fallacieux ?</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/alternatives-vegetales?language=fr">Les alternatives végétales sont-elles bonnes pour la santé ?</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/studie-ersatzprodukte-fleisch-milch?language=de">Produits de substitution à la viande et au lait : quelles sont les véritables conclusions de l'étude TA-Swiss ?</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/alimentation-vegetale-diminue-risque-maladies?language=fr">L'alimentation végétale diminue le risque de maladie</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/contradictions-politique-suisse?language=fr#widerspruch-1">La politique suisse et ses contradictions : santé vs promotion des produits carnés</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/2021_08_publicite_pour_viande_interdite?language=fr">Publicité pour la viande bientôt interdite ?</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/sondage_subventions_publicite_viande_2024?language=fr">Enquête : la population suisse ne souhaite pas que la publicité pour la viande soit financée par des fonds publics</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/prairies-suisses?language=fr">Prairies suisses : réduire le cheptel pour une plus grande autonomie alimentaire</a></li></ul></div> Mon, 17 Feb 2025 10:44:52 +0000 Amandine 4124 at https://www.swissveg.ch C-Label: Eine Revolution für tierfreundliche Ernährung https://www.swissveg.ch/de/C-Label_Eine-Revolution-fuer-tierfreundliche-Ernaehrung?language=de <span>C-Label : une révolution pour une alimentation respectueuse des animaux</span> <span><span lang="" about="/fr/user/2634?language=de" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Amandine</span></span> <span>13. février 2025 - 10:21</span> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field__item"><p class="einleitung">Dans le monde de la technologie alimentaire, les innovations arrivent à la chaîne – mais il est rare qu'une seule d'entre elles modifie aussi profondément notre conception de la viande, de l’éthique et de la durabilité que la viande cultivée. Le 21 janvier 2025, Swissveg a introduit le <a href="https://www.c-label.com" target="_blank"><strong>C-Label</strong></a>, le premier système de certification indépendant du monde pour les produits issus de l'agriculture cellulaire. Une première qui a de quoi réjouir non seulement les défenseurs des animaux, mais aussi les personnes soucieuses de l’environnement et de la santé.</p><p>Pourquoi le C-Label est-il un jalon important ? Parce qu’il fait le pont entre valeurs éthiques et innovation technologique. Il permet aux gens de manger de la viande sans tuer d’animaux ni dégrader massivement l’environnement. Le message à retenir est : l’innovation peut être respectueuse des animaux.</p><h2 class="western">La viande cultivée, une vraie alternative ?</h2><p><a href="" title="Beispiel wie eine Packung kultiviertes Fleisch künftig aussehen könnte."><img src="/sites/swissveg.ch/files/c-label/C-Label_Mockup_Meat_1k.jpg" alt="Beispiel wie eine Packung kultiviertes Fleisch künftig aussehen könnte." width="25.3%" class="align-right" /></a>De nombreuses personnes souhaitent réduire la souffrance animale, mais ne sont pas prêtes à renoncer à la viande. C’est là que la viande cultivée entre en jeu : il s’agit vraiment de viande, mais sans abattage. Ces produits s’adressent avant tout à la population générale non végétarienne, qui souhaite continuer à manger de la viande. Les personnes végétariennes et végétaliennes disposent déjà de toutes sortes d’alternatives à base de plantes, qui deviennent par ailleurs de plus en plus qualitatives.</p><p>Mais qu’entend-on par viande « cultivée » ? Plutôt que d’abattre un animal, l’idée est de prélever des cellules – généralement par le biais d’une biopsie inoffensive, ou encore à partir de plumes tombées ou d’une coquille d'œuf. Ces cellules se développent ensuite en fibres musculaires dans un bioréacteur, sans aucune souffrance pour l’animal. C’est une vision d’avenir qui devient déjà réalité.</p><h2 class="western">Pourquoi un label à part entière ?</h2><p>Depuis des dizaines d’années, le V-Label de Swissveg certifie les produits végétariens et végétaliens. Mais à quelle catégorie appartient la viande cultivée ? Elle ne peut pas être considérée comme un produit végétarien ou végétalien, puisqu’elle est fabriquée à partir de cellules animales. Néanmoins, elle incarne plusieurs des valeurs centrales du mouvement animaliste : elle permet de sauver des animaux, elle est plus durable que la viande conventionnelle et elle offre une réelle alternative à l’élevage intensif.</p><p>Pour pouvoir faire confiance à cette nouvelle technologie, les consommateurs ont besoin <strong>de normes claires et de transparence</strong>. C’est exactement ce que propose le C-Label. Il garantit que la viande cultivée est produite dans le respect de normes éthiques et technologiques strictes et offre un point de repère aux consommateurs conscients.</p><h2 class="western">Des critères stricts pour un avenir meilleur</h2><p>Les entreprises désireuses d’obtenir une certification C-Label doivent répondre à des critères rigoureux :</p><ul><li>Milieux de culture d’origine non animale : le C-Label exclut tout milieu de culture cellulaire d’origine animale.</li><li>Protection des animaux : toutes les interventions et procédures, en particulier les procédures invasives telles que les biopsies, doivent être reconnues comme nécessaires et être aussi indolores et aussi peu stressantes que possible pour les animaux. Aucun animal ne doit être tué dans ou pour l’ensemble du processus d’approvisionnement et de fabrication.</li><li>Sans organismes génétiquement modifiés (OGM) : selon la réglementation en vigueur, les produits portant le C-Label ne contiennent pas d’OGM (des OGM peuvent être utilisés dans le processus, mais ils ne sont pas présents dans le produit final).</li><li>Sans antibiotiques : le recours aux antibiotiques n’est pas nécessaire pour la fabrication des produits certifiés C-Label. Par conséquent, le produit final est également exempt d’antibiotiques.</li><li>Sans agents pathogènes : les composantes cultivées des produits C-Label sont issues d’un processus de production dépourvu d’agents pathogènes (tels que salmonelles, <em>E. coli</em>, etc.) et sont donc elles-mêmes exemptes de tels agents pathogènes.</li><li>Sans métaux lourds et sans plastique : les produits C-Label ne contiennent pratiquement pas de métaux lourds ni de matières plastiques.</li><li>Prélèvement des cellules : lorsque des cellules sont prélevées sur un animal vivant, cette opération doit être aussi indolore et aussi peu stressante que possible pour l’animal. Le nombre de cellules prélevées est le moins élevé possible et chaque prélèvement doit être dûment justifié.</li><li>Utilisation des cellules : le C-Label encourage, dans la mesure du possible, les technologies qui n’ont pas recours aux animaux et évite les procédures nécessitant de prélever constamment des cellules. À l’heure actuelle, seules les cellules immortalisées sont autorisées, ce qui minimise les nouveaux prélèvements puisque ces cellules ne vieillissent pas.</li></ul><p>Ces critères garantissent que les produits portant le C-Label constituent une option durable, sûre et éthique.</p><h2 class="western">Du scepticisme à l’acceptation</h2><p>Les plus grands défis pour la viande cultivée résident non seulement dans la technologie, mais aussi dans la perception du public. En effet, les consommateurs sont nombreux à se montrer sceptiques à ce sujet, ne serait-ce que par ignorance ou par habitude. Pour y remédier, le C-Label compte faire un travail d’information et inciter les producteurs à travailler de manière éthique.</p><p>Ne l’oublions pas : au début, les alternatives végétales aux produits laitiers aussi faisaient l’objet de moqueries. Aujourd’hui, on trouve du lait d’avoine, d’amande, etc. dans tous les supermarchés. Il pourrait en être de même avec la viande cultivée.</p><p>Le C-Label a pour objectif d’accélérer ce processus. Il vise à instaurer la confiance et à montrer, en toute transparence, que la viande cultivée est une alternative réaliste et éthique – en particulier pour les personnes qui, par habitude ou pour des raisons sociales, ne veulent pas renoncer à la viande.</p><h2 class="western">Le C-Label, vecteur de changement pour l’industrie alimentaire</h2><p>Le tout premier producteur certifié est <a href="https://meatly.pet/" target="_blank">Meatly</a>, une entreprise qui s'engage à développer des alternatives carnées durables et respectueuses des animaux. En collaborant avec des précurseurs tels que Meatly, le C-Label franchit une étape fondamentale pour créer un monde dans lequel la consommation de viande sans souffrance animale est possible.</p><p>À terme, le C-Label ne certifiera pas que la viande cultivée, mais aussi d’autres produits à base de cellules tels que le cuir. Les possibilités sont infinies – et elles peuvent révolutionner la manière dont nous produisons et consommons nos aliments.</p><h2 class="western">Conclusion : le changement est en marche</h2><p>L’élevage industriel est l’un des plus grands problèmes éthiques et écologiques de notre époque. Nous sommes nombreux à avoir conscience que de meilleures solutions doivent être trouvées, mais les normes sociales et les intérêts économiques freinent le changement. La viande cultivée pourrait bien faire office de passerelle pour aider les gens à faire des choix plus respectueux des animaux sans pour autant devoir renoncer à leurs habitudes.</p><p>Avec le C-Label, Swissveg donne un visage à ce changement. Synonyme de transparence, d’éthique et d’avenir. Les prochaines années nous montreront à quelle vitesse cette aspiration peut faire son chemin dans la société.</p><p>Nous aspirons à un monde où la viande cultivée prendrait le pas sur son homologue conventionnelle cruelle et finirait par la remplacer totalement. Un monde où l’on regarderait avec incrédulité l’époque où l’élevage intensif était considéré comme normal. Le chemin est encore long mais nous le parcourons avec vigilance, persévérance et espoir.</p><p>L’avenir commence maintenant, et le C-Label ouvre la voie.</p><p> </p><p><strong>Plus d’informations</strong></p><ul><li><a href="https://c-label.com/">Site web du C-Label</a></li><li><a href="https://newsletter.swissveg.ch/newsletter.php?id=469&amp;lang=F">Communiqué de presse</a></li></ul></div> Mon, 10 Feb 2025 14:29:16 +0000 Lubomir 4125 at https://www.swissveg.ch Warum Bio-Fleisch nicht besser ist https://www.swissveg.ch/de/bio-fleisch-nicht-besser?language=de <span>La viande bio n’est pas une solution</span> <span><span lang="" about="/fr/user/2634?language=de" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Amandine</span></span> <span>22. novembre 2024 - 10:48</span> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field__item"><p class="einleitung">En Suisse, les personnes qui ont une alimentation omnivore ont tendance à proclamer qu’elles mangent peu de viande (ou moins qu’avant) – et, le cas échéant, qu’elles privilégient les «&nbsp;bons morceaux&nbsp;». Autrement dit, une viande de qualité biologique, si possible achetée chez le «&nbsp;boucher du coin&nbsp;».</p><p>En 2023, en termes de prix, la viande et les saucisses représentaient 21&nbsp;% du panier d’achat suisse moyen, arrivant ainsi en première place – tandis que les légumes, pommes de terre et champignons (12&nbsp;%) devaient se contenter de la quatrième place, et les fruits (10&nbsp;%) de la cinquième.<span class="fussnotenlink">1</span> Partant de ce constat, on ne peut prétendre que la population suisse mange «&nbsp;peu de viande&nbsp;». Mais qu’en est-il du type de viande consommé&nbsp;? S’agit-il en majorité de «&nbsp;bonne&nbsp;» viande bio&nbsp;? Et, le cas échéant, pour qui la viande bio représente-t-elle réellement une meilleure option&nbsp;?</p><h2>La viande bio en chiffres</h2><p>En Suisse, la viande de volaille est de loin la plus populaire. En 2023, 60&nbsp;180&nbsp;tonnes (bio compris) ont été mises en vente dans le commerce de détail (sans compter les saucisses qui contiennent également de la viande de volaille). En comparaison directe, 27&nbsp;381&nbsp;tonnes de viande de boeuf et 25&nbsp;315&nbsp;tonnes de viande de porc (bio compris) ont été mises dans les rayons la même année, soit moins de la moitié en termes de volume. Comme chacun sait, l’offre détermine la demande. Par conséquent, une part considérable de la viande mise en vente devrait être de qualité biologique, puisqu’un bon nombre de personnes déclarent y prêter une attention particulière. Or, ce n’est pas le cas&nbsp;: sur les 60&nbsp;180&nbsp;tonnes de viande de volaille vendues dans le commerce de détail en 2023, seules 1505 tonnes étaient d’origine biologique, ce qui correspond à une pauvre part de 2,5&nbsp;%. Certes, la part de viande de volaille bio a presque doublé en dix ans (2014&nbsp;: 750&nbsp;tonnes), mais la consommation de viande de volaille a connu une telle envolée sur la même période que la progression de Bio poulet &amp; Co entre 2014 et 2023 ne se chiffre qu’à 1&nbsp;%.&nbsp;</p><p>Cette tendance se reflète également dans la gamme de produits proposés dans les supermarchés : dans la boutique en ligne de Coop, par exemple, seulement 8 (9,3&nbsp;%) des 86&nbsp;produits de volaille proposés sont de qualité bio.<span class="fussnotenlink">2</span> Chez Migros, sur 202&nbsp;produits, seuls 15 produits bio (7,4&nbsp;%) sont disponibles.<span class="fussnotenlink">3</span> Un facteur qui favorise les produits conventionnels par rapport aux produits bio est le prix plus élevé de ces derniers. En juillet 2024, si l’on comparait tous les groupes de produits dans le domaine de la viande, l’équivalent biologique était toujours entre 41 et 65&nbsp;% plus cher. Ainsi, même si la viande était effectivement considérée comme un produit de luxe et donc rarement consommée, la viande bio représente encore une étape supplémentaire. Bien sûr, le prix plus élevé est justifié&nbsp;: fourrage de qualité, pas d’administration prophylactique d’antibiotiques, groupes plus petits, plus d’espace et de sorties... mais ces conditions permettent-elles réellement d’offrir une meilleure vie aux animaux&nbsp;?</p><h2>Conditions d’élevage en comparaison</h2><p>En Suisse, les élevages conventionnels peuvent détenir jusqu’à 27&nbsp;000&nbsp;poulets selon le jour d’engraissement. La densité d’occupation autorisée pour les groupes de plus de 80&nbsp;animaux est de 30&nbsp;kilogrammes de poids vif par m². Pour un poids d’engraissement final d’un peu plus de deux kilo, cela correspond à environ 15&nbsp;animaux par m². Chaque animal a donc droit à 660&nbsp;cm², soit un espace à peine plus grand qu’une page A4. Au bout de 35&nbsp;jours, les poulets élevés de manière conventionnelle ont atteint leur poids d’abattage. Chez Bio Suisse, la durée minimale d’engraissement est de 63&nbsp;jours. A priori, les poulets élevés en bio vivent donc nettement plus longtemps. Toutefois, si l’on considère que leur espérance de vie à l’état sauvage peut atteindre dix ans, 28&nbsp;jours de vie supplémentaires ne représentent pas grand-chose. De même, l’effectif maximal de 2000&nbsp;animaux par unité de poulailler (ou 4000 sur l’ensemble de l’exploitation) autorisé dans le cadre de l’élevage bio n’a rien de comparable aux groupes naturels de 5 à 20&nbsp;poules et d’un coq. La densité d’élevage autorisée dans les exploitations bio est de 20&nbsp;kilos de poids vif par mètre carré ou de 25&nbsp;kilos lorsque l’aire à climat extérieure est comptabilisée. Cela correspond respectivement à 10 et 13&nbsp;animaux par m². Dans le premier cas, avec une surface de 1000&nbsp;cm² par animal, les poules bio disposent de 340&nbsp;cm² supplémentaires, soit environ la moitié d’une feuille A4. Dans le second cas, avec 769&nbsp;cm² par animal, la surface supplémentaire par rapport à l’élevage conventionnel n’est plus que de 109&nbsp;cm², ce qui correspond à peu près à la taille d’un smartphone. Les poules bio ont certes droit à des sorties en plein air, mais celles-ci peuvent être refusées en fonction des conditions météorologiques, par exemple en cas de températures trop élevées ou trop basses, de vent ou de pluie.&nbsp;</p><p>Il en va de même pour d’autres espèces animales, comme le cochon&nbsp;: la durée de vie des porcs peut atteindre 21&nbsp;ans, mais lorsque ces animaux sont engraissés, ils sont abattus au bout de cinq mois seulement. Selon la législation suisse sur la détention des animaux, un porc pesant entre 50 et 110&nbsp;kilos doit disposer d’une surface de 0,7&nbsp;m². Bio Suisse accorde aux porcs d’engraissement pesant jusqu’à 110&nbsp;kilos une surface minimale de stabulation de 1,3&nbsp;m² par animal. Cette différence de 0,6&nbsp;mètre carré équivaut à peu près à la taille d’une serviette de bain et, dans les deux cas, la surface mise à disposition est loin d’être conforme aux besoins de l’espèce. Aucune de ces formes d’élevage ne répond, par exemple, au besoin des cochons de séparer leur lieu de déjection de leur lieu de couchage. De plus, le manque d’espace entraîne un risque accru de maladie et de graves troubles du comportement chez les animaux, deux facteurs qui ont un impact négatif avéré sur le bien-être des animaux. Comme les cochons engraissés prennent du poids de manière rapide et extrême, leur appareil locomoteur est sursollicité et il n’est pas rare que des difficultés cardio-vasculaires surviennent. La densité de population élevée et le manque de distractions conduisent à des cas de cannibalisme chez toutes les espèces animales, comme la morsure de la queue chez les cochons ou le picage des plumes chez les poules.</p><p>Les animaux détenus dans des exploitations bio sont mieux nourris, car selon les directives de Bio Suisse, les aliments pour animaux ne doivent pas contenir de traces d’organismes génétiquement modifiés ou de produits dérivés d’organismes génétiquement modifiés proportionnellement supérieurs aux limites légales.<span class="fussnotenlink">4</span> À première vue, cette règle semble plutôt bonne, mais elle bénéficie surtout aux humains. En effet, la présence d’OGM dans leur alimentation n’a aucune importance pour les animaux pendant leur courte vie. De même, le fait d’interdire l’usage prophylactique de médicaments, d’antibiotiques ou d’hormones n’a aucune incidence directe sur le bien-être des animaux ; c’est une mesure prise uniquement au profit de la clientèle.</p><h2>À l’abattoir, tous les animaux sont égaux</h2><p>Les directives pour les animaux «&nbsp;de rente&nbsp;» élevés en bio deviennent caduques dès que ceux-ci quittent l’exploitation bio et sont chargés pour être transportés à l’abattoir. À partir de ce moment-là, les conditions qui font la réputation du label bio en matière de bien-être animal, telles que les espaces plus vastes, l’accès à l’extérieur ou la qualité du sol, ne sont plus valables. Lors de transports pouvant durer jusqu’à huit heures dans toutes sortes de conditions météorologiques (chaleur, froid), les animaux n’ont généralement pas accès à de la nourriture ou à de l’eau potable.&nbsp;</p><p>Dans l’élevage bio comme dans le conventionnel, la valeur des animaux s’apparente davantage à celle d’une marchandise qu’à celle d’un être vivant doué de sensibilité, même lors du chargement et du déchargement – l’objectif étant d’entreposer un maximum de « marchandises » en un minimum de temps. Les animaux qui sortent littéralement des rangs, qui refusent d’obtempérer ou qui manifestent des réactions de panique sont rendus dociles par la force, par exemple à coups de poing ou de pied. À l’intérieur des camions, on ne trouve plus que des êtres apeurés et extrêmement stressés, pour qui les «&nbsp;meilleures conditions d’élevage&nbsp;» du passé n’ont plus aucune signification. Il en va de même pour l’abattage lui-même. Après un transport traumatisant, les animaux sont à nouveau conduits dans un environnement inconnu – l’abattoir – où ils sont, dans le meilleur des cas mais pas toujours, étourdis avant leur mise à mort. En juillet 2020, l’ancien boucher Philipp Hörmann a déclaré dans un article du journal allemand ZEIT que les animaux des élevages bio sont plus difficiles à abattre que ceux des élevages conventionnels.<span class="fussnotenlink">5</span> Il explique&nbsp;:&nbsp;</p><p class="zitat">«&nbsp;Les animaux élevés en bio sont généralement plus forts, plus musclés. Ils luttent contre l’étourdissement.&nbsp;»</p><p>La souffrance des animaux bio à l’abattoir est donc encore plus intense – si tant est qu’elle puisse l’être. Il en résulte un taux élevé d’abattages sans étourdissement, qui se traduisent par une mort atroce. Derrière la grande illusion des animaux bio heureux se cache une mise à mort violente et complètement occultée.</p><h2>La «&nbsp;bonne viande&nbsp;» du restaurant</h2><p>Si les plats à base de viande ne sont pas explicitement déclarés comme bio sur la carte du menu, il y a fort à parier que ce ne soit pas de la «&nbsp;bonne viande bio&nbsp;». Le prix d’un filet de boeuf au restaurant ne permet pas de tirer de conclusions sur les conditions d’élevage ni sur le processus d’abattage de l’animal, et ne constitue donc pas un indicateur de qualité fiable. En effet, le prix d’un plat peut être influencé par de nombreux facteurs, tels que l’emplacement du restaurant, la marque, la notoriété du chef, etc. De même, les prix élevés peuvent être justifiés par l’exclusivité et la présentation des plats, sans que cela n’indique quoi que ce soit sur la dimension éthique de la production de viande. La vérité est que même les morceaux de viande les plus chers proviennent d’animaux élevés et abattus dans des conditions cruelles.&nbsp;</p><p>Mais l’argument du «&nbsp;bon morceau de viande&nbsp;» au restaurant a des conséquences encore plus subtiles&nbsp;: le fait que la viande et la charcuterie soient majoritairement consommées à l’extérieur renforce l’impression d’une demande accrue, ce qui peut d’une part freiner l’offre en alternatives végétales et, d’autre part, faire obstacle à un changement général de mentalité dans la société.&nbsp;</p><p>En outre, les personnes qui commandent de la viande au restaurant n’obtiennent en principe aucune information sur les conditions d’élevage. D’où vient donc l’idée que la viande est meilleure au restaurant qu’au supermarché d’à côté&nbsp;? Il est clair qu’il n’existe pas d’exigences de qualité particulières pour la viande dans la restauration ou le commerce de détail. Il n’y a pas de différence entre un produit acheté en magasin sur la base de son emballage ou un produit commandé au restaurant en fonction du menu. Finalement, la seule distinction réside dans la préparation&nbsp;: une cuisinière ou un cuisinier qualifié dispose d’un savoir-faire éprouvé qui peut améliorer la consistance et le goût des ingrédients. C’est sans doute la seule raison qui explique que la viande soit meilleure au restaurant.</p><h2>Conclusion</h2><p>En fin de compte, les labels bio apposés sur la viande, la charcuterie et les autres produits carnés ne sont pas là pour servir les intérêts des animaux. L’objectif n’est pas d’informer en détail sur les conditions d’élevage, mais plutôt d’apaiser la conscience des consommatrices et des consommateurs. Alors que les avantages de l’agriculture biologique pour l’environnement sont nombreux (pas d’utilisation de produits phytosanitaires et d’engrais chimiques de synthèse, ni d’organismes génétiquement modifiés, etc.), ils restent négligeables en termes de bien-être animal. Dans ce domaine, les labels ne reflètent que le standard minimum : même les animaux issus de l’élevage bio n’ont pas été élevés dans le respect des besoins de leur espèce, ont massivement souffert de ces «&nbsp;meilleures&nbsp;» conditions de vie et ont été abattus avec violence. Dans tous les cas, si l’on s’en tient aux chiffres de vente de la viande bio, l’affirmation «&nbsp;Je mange peu de viande, et seulement du bio&nbsp;» ne correspond généralement pas à la réalité. La formulation correcte serait plutôt : «&nbsp;Je mange de la viande, et seulement un peu de bio.&nbsp;»</p></div> <div class="fussnoten"> <div class="item"> <ol><li>Proviande. (2023). Le marché de la viande 2023.<a href="https://www.proviande.ch/sites/proviande/files/2020-05/Der%20Fleischmarkt%20im%20%C3%9Cberblick%20-%20Aktuelle%20Ausgabe.pdf" target="_blank"> www.proviande.ch/sites/proviande/files/2020-05/Der%20Fleischmarkt%20im%20%C3%9Cberblick%20-%20Aktuelle%20Ausgabe.pdf</a></li><li>Viande de volaille emballée. (s. d.). Coop. <a href="https://www.coop.ch/fr/nourriture/viandes-poissons/viandes-fraiches-emballees/viande-de-volaille-emballee/c/m_0094">www.coop.ch/fr/nourriture/viandes-poissons/viandes-fraiches-emballees/viande-de-volaille-emballee/c/m_0094</a>&nbsp;</li><li>Poulet, dinde &amp; canard. (s. d.). Migros. <a href="https://www.migros.ch/fr/category/viandes-poissons/viandes-volaille/poulet-dinde-canard">www.migros.ch/fr/category/viandes-poissons/viandes-volaille/poulet-dinde-canard</a>&nbsp;</li><li>Bio Suisse. (2024). Cahier des charges pour la production, la transformation et le commerce des produits Bourgeon. <a href="https://www.bio-suisse.ch/dam/jcr:d908f41b-afd0-41bd-a383-32e2e20d83f8/Bio_Suisse_Cahier_des_charges_2024_FR_Final.pdf">www.bio-suisse.ch/dam/jcr:d908f41b-afd0-41bd-a383-32e2e20d83f8/Bio_Suisse_Cahier_des_charges_2024_FR_Final.pdf</a>&nbsp;</li><li>Wolf, K. (2020, 23 juillet). Warum du auch Bio-Fleisch nicht mit gutem Gewissen essen kannst. ZEIT ONLINE ze.tt. <a href="https://www.zeit.de/zett/2020-07/koennen-wir-bio-fleisch-mit-besserem-gewissen-essen" target="_blank">www.zeit.de/zett/2020-07/koennen-wir-bio-fleisch-mit-besserem-gewissen-essen</a></li></ol></div></div> <div class="title-weitere-infos"> Weitere Infos </div><div class="item"> <ul style="-webkit-text-stroke-width:0px;background-color:rgb(255, 255, 255);box-sizing:border-box;color:rgb(0, 0, 0);font-family:&quot;Open Sans&quot;, sans-serif;font-size:18px;font-style:normal;font-variant-caps:normal;font-variant-ligatures:normal;font-weight:400;letter-spacing:normal;margin:0px 0px 10px;orphans:2;padding-left:30px;text-align:start;text-decoration-color:initial;text-decoration-style:initial;text-decoration-thickness:initial;text-indent:0px;text-transform:none;white-space:normal;widows:2;word-spacing:0px;"><li style="box-sizing:border-box;font-family:&quot;Open Sans&quot;, sans-serif;list-style:inherit;"><a style="background:transparent;box-sizing:border-box;color:rgb(0, 98, 67);cursor:pointer;text-decoration:none;" href="https://www.swissveg.ch/etude-proviande-bien-etre?language=fr">Selon une enquête de Proviande, l'opinion publique a une image idéalisée de l'élevage en Suisse</a></li><li style="box-sizing:border-box;font-family:&quot;Open Sans&quot;, sans-serif;list-style:inherit;"><a style="background:transparent;box-sizing:border-box;color:rgb(0, 98, 67);cursor:pointer;text-decoration:none;" href="https://www.swissveg.ch/chiffresabattage?language=fr" title="Chiffres d&apos;abattage">Chiffres d'abattage en Suisse</a></li><li style="box-sizing:border-box;font-family:&quot;Open Sans&quot;, sans-serif;list-style:inherit;"><a style="background:transparent;box-sizing:border-box;color:rgb(0, 98, 67);cursor:pointer;text-decoration:none;" href="https://www.swissveg.ch/deroulement_chaine_abattage?language=fr">Déroulement d'une chaîne d'abattage</a></li><li style="box-sizing:border-box;font-family:&quot;Open Sans&quot;, sans-serif;list-style:inherit;"><a style="background:transparent;box-sizing:border-box;color:rgb(0, 98, 67);cursor:pointer;text-decoration:none;" href="https://www.swissveg.ch/viande_bio?language=fr">Consommer de la viande bio en bonne conscience, est-ce possible ?</a></li></ul></div> Fri, 22 Nov 2024 09:01:36 +0000 Katherina 4120 at https://www.swissveg.ch Swissveg-Report 2024: Statistiken zu Vegetariern/Veganern in der Schweiz https://www.swissveg.ch/de/swissveg-report-statistiken-2024?language=de <span>Rapport de Swissveg 2024 : statistiques sur les personnes végétariennes et véganes en Suisse</span> <span><span lang="" about="/fr/user/2634?language=de" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Amandine</span></span> <span>1. novembre 2024 - 9:23</span> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field__item"><p class="einleitung">En Suisse, une personne sur 19 ne mange plus de viande. C’est le taux le plus élevé jamais atteint. Au cours des cinq dernières années, le nombre de personnes qui ne consomment pas de viande a augmenté d’environ 40&nbsp;%.</p><p>Swissveg annonce régulièrement le nombre actuel de personnes végétariennes et véganes vivant en Suisse. Cette année, elle émet pour la deuxième fois un rapport statistique complet sur la question. Les chiffres publiés par Swissveg constituent l'analyse de tendance la plus complète sur la scène végane et végétarienne suisse. Le rapport s’appuie sur une enquête annuelle représentative réalisée auprès de plus de 30&nbsp;000&nbsp;personnes.</p><h3>Chiffres absolus</h3><p>Sur 7,43&nbsp;mio. de personnes âgées de plus de 14&nbsp;ans, joignables par téléphone et parlant allemand, français ou italien, 308&nbsp;000 sont végétariennes (5,3&nbsp;%) et 50&nbsp;000 sont véganes (0,7&nbsp;%). En outre, 1,75 millions de personnes ont délibérément réduit leur consommation de viande. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<br>Cela signifie qu’un total de 2,1&nbsp;millions de personnes ont volontairement diminué ou abandonné la consommation de viande.</p><h3>Les femmes sont plus susceptibles d'adopter un régime végétarien ou végétalien</h3><p>En 2024, seuls 2,9&nbsp;% des hommes se déclarent végétariens, contre 6,3&nbsp;% des femmes. Le pourcentage de véganes est de 0,5&nbsp;% chez les hommes et de 0,9&nbsp;% chez les femmes.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<br>On notera que le nombre d’hommes véganes a considérablement augmenté, tandis que le nombre de femmes véganes est resté relativement stable ces dernières années.</p><p>&nbsp;</p><p><img src="/sites/swissveg.ch/files/2024-10/Grafik_Vegis_Frauen_M%C3%A4nner_FR.JPG" alt="Diagramme illustrant la répartition des personnes végétariennes et véganes par genre." width="71.71%"></p><p><em>Ill. 1&nbsp;: Pourcentage de personnes végétariennes et véganes par genre.</em></p><h3>Les jeunes sont plus nombreux à renoncer à la viande</h3><p>Les différences par tranche d’âge apparaissent également dans toutes les statistiques&nbsp;: plus une personne est jeune, plus il est probable qu’elle évite de consommer des produits d’origine animale. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<br>En 2024, 8,4 % des personnes âgées de 14 à 34&nbsp;ans sont végétariennes. Dans la tranche d’âge des 55&nbsp;ans et plus, ce chiffre chute à 2,1&nbsp;%. La part de personnes véganes dans ces deux groupes s’élève resp. à 1,3&nbsp;et 0,2&nbsp;%.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<br>La plupart des personnes végétariennes et véganes sont des jeunes femmes&nbsp;: dans la tranche d’âge de 14 à 34&nbsp;ans, une femme sur sept est végétarienne. En outre, 1,8&nbsp;% des jeunes femmes sont véganes.</p><p>La tendance à la hausse se dessine très nettement chez les jeunes&nbsp;:</p><p style="font-style:normal;line-height:100%;margin-bottom:0cm;"><br>&nbsp;<img src="/sites/swissveg.ch/files/2024-10/Grafik_Junge_Vegis_FR.JPG" alt="Anteil der jungen Vegetarier und Veganer im Balkendiagramm." width="73.22%"></p><p><em>Ill. 2&nbsp;: Personnes végétariennes et véganes entre 14 et 34 ans&nbsp;</em></p><h3>Les personnes végétariennes et véganes ont un niveau de formation plus élevé</h3><p>L’enquête de 2024 a également confirmé que les personnes végétariennes et véganes ont un niveau de formation supérieur à la moyenne.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<br>En effet, 39,1&nbsp;% de la population suisse a suivi des études supérieures. Or, ce taux passe à 54,8&nbsp;% chez les personnes végétariennes et à 54,4&nbsp;% chez les véganes.</p><h3>Les produits alternatifs sont appréciés par tous les groupes</h3><p>En 2024, pour la toute première fois, plus de la moitié de la population (51,5&nbsp;%) indique consommer des alternatives à la viande. Les personnes végétariennes sont celles qui consomment le plus de substituts de viande (87,9&nbsp;%).</p><p>Plus d’un tiers de la population suisse achète des alternatives au lait (36,1&nbsp;%).&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<br>Pour ce qui est des alternatives au yaourt et au fromage blanc, le cercle de consommateurs n’est que légèrement plus restreint (29,7&nbsp;%).&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<br>En revanche, seules 16,9&nbsp;% des personnes interrogées achètent des alternatives végétales au fromage.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<br>Toutes ces valeurs affichent une tendance à la hausse.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<br>&nbsp;</p><p>D’autres informations intéressantes ainsi que des comparaisons avec les années précédentes se trouvent dans le rapport Swissveg 2024. Celui-ci peut être téléchargé gratuitement ici&nbsp;:&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<br>&nbsp;</p><p><a href="https://php.swissveg.ch/ads/tracking.php?id=28" target="_blank"><img src="/sites/swissveg.ch/files/buttons/button-download-pdf.png" alt="Download Button"></a> &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<br>&nbsp;</p></div> Thu, 31 Oct 2024 23:00:00 +0000 Renato 4118 at https://www.swissveg.ch