Christine's blog https://www.swissveg.ch/fr?language=it fr Krankmachendes Fleisch: Alle getesteten Burger enthielten antibiotikaresistente Bakterien https://www.swissveg.ch/de/krankmachende-burger?language=it <span>De la viande qui rend malade : tous les burgers testés contenaient des bactéries résistantes aux antibiotiques</span> <span><span lang="" about="/fr/user/2634?language=it" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Amandine</span></span> <span>7. mars 2025 - 11:33</span> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field__item"><p class="einleitung">Une nouvelle enquête de K-Tipp montre une fois de plus à quel point les produits carnés sont contaminés par des germes pathogènes. Des bactéries résistantes aux antibiotiques ont été détectées dans chacun des burgers surgelés analysés – et ce, bien que la plupart des produits soient composés de viande suisse.</p><h2>Des germes alarmants qui résistent aux antibiotiques</h2><p>K-Tipp a testé douze burgers de bœuf surgelés de Coop, Migros, Denner, Aldi et Globus pour déterminer leur teneur en germes et en toxines industrielles ainsi que la qualité de leur viande.1&nbsp;Résultat&nbsp;: &nbsp;seuls trois produits ont obtenu la mention «&nbsp;suffisant&nbsp;»&nbsp;; les autres ont été jugés «&nbsp;insuffisants&nbsp;» ou même «&nbsp;mauvais&nbsp;». Il est particulièrement alarmant de constater que des staphylocoques résistants aux antibiotiques (SARM) ont été trouvés dans tous les produits. Ceux-ci peuvent déclencher des infections dangereuses et sont difficiles à traiter car ils ne réagissent plus aux antibiotiques.&nbsp;<br>La viande de bœuf n'est pas la seule à contenir de tels germes&nbsp;: c’est également le cas de la viande de poulet. En effet, comme Swissveg l’a souligné dans sa campagne <a href="https://www.swissveg.ch/malsain?language=fr">Poulet (mal)sain&nbsp;?</a>, un rapport fédéral datant de 2014 a révélé que trois produits à base de poulet sur quatre sont contaminés par des germes résistants aux antibiotiques.<span class="fussnotenlink">2</span></p><h2>Un problème principalement lié à la production de masse</h2><p>L’une des principales raisons qui expliquent la forte présence de germes dans la viande est la production industrielle&nbsp;: Un seul burger peut contenir de la viande provenant de 300&nbsp;animaux différents.<span class="fussnotenlink">3</span> Il suffit qu’un seul de ces animaux soit porteur de germes pour que ceux-ci contaminent aussi le reste du lot. Ainsi, le risque d’agents pathogènes nocifs pour la santé augmente drastiquement.&nbsp;<br>La présence de SARM est principalement due aux exploitations d’engraissement, notamment en raison de l’utilisation massive d’antibiotiques dans l’élevage. Migros le confirme dans sa prise de position&nbsp;: d’après elle, la contamination par des germes résistants aux antibiotiques est due aux conditions d’élevage des animaux. Il convient ici de préciser que les antibiotiques ne sont pas seulement utilisés dans l’élevage industriel traditionnel. Les produits bio testés par K-Tipp contenaient eux aussi des germes résistants aux antibiotiques.</p><h2>Germes fécaux et agents pathogènes</h2><p>En plus des germes résistants aux antibiotiques, des germes fécaux (notamment des bactéries <em>E. coli </em>comme EHEC et EPEC), qui peuvent entre autres provoquer de graves diarrhées, ont également été détectés dans les burgers. Par ailleurs, deux produits contenaient des agents pathogènes tels que des entérobactéries et des pseudomonas. Ceux-ci peuvent aussi causer des diahrrées et des infections, et les niveaux détectés dépassaient largement le seuil de tolérance.&nbsp;<br>Et ce n’est pas tout&nbsp;: des substances chimiques dites «&nbsp;éternelles&nbsp;» (substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées SPFA, en anglais PFAS), interdites en Suisse et dans l'UE, ont également été détectées dans deux produits. &nbsp;Ces poisons industriels sont soupçonnés d'affaiblir le système immunitaire et d'être cancérigènes.</p><h2>Les détaillants déclinent toute responsabilité</h2><p>Face aux résultats alarmants de ces tests, la réaction des détaillants laisse à désirer. La plupart d’entre eux se contentent de rappeler les règles d’hygiène à respecter en cuisine et de conseiller de «&nbsp;bien faire cuire les burgers&nbsp;». Seul Globus a décidé de retirer de son assortiment son «&nbsp;Delicatessa Burger&nbsp;» à base de viande suisse.&nbsp;<br>Pourtant, les résultats de ce test sur les burgers ne sont pas un cas isolé. Les études similaires, par exemple sur la fondue chinoise ou la viande grillée, révèlent toujours une charge bactérienne élevée.<span class="fussnotenlink">4</span> D’ailleurs, chaque année, le nombre de maladies causées par l’ingestion de viande contaminée augmente sensiblement pendant la belle saison et les jours fériés.</p><h2>Opter pour des alternatives à la fois savoureuses et sans danger</h2><p>Pour minimiser le risque d’infection alimentaire, mieux vaut miser sur des alternatives végétales. En plus, les burgers véganes et autres produits de substitution sont souvent <a href="https://www.swissveg.ch/alternatives-vegetales?language=fr">plus sains que les produits carnés dont ils s’inspirent</a> : ils contiennent en effet moins de graisses (saturées), de résidus de pesticides, d’hormones et d’antibiotiques, et plus de fibres alimentaires.<span class="fussnotenlink">5</span> Les alternatives végétales constituent donc un meilleur choix sur tous les plans. Vous pouvez les déguster en toute sérénité, sans prendre de risque pour votre santé et sans causer de souffrance animale.</p></div> <div class="fussnoten"> <div class="item"> <ol><li><p class="sdfootnote">Rindlisbacher, S. (2025, 11 février). Test: Diese Tiefkühl-Hamburger können krank machen. K-Tipp. <a href="https://www.ktipp.ch/tests/produktetests/detail/artikeldetail/test-diese-burger-koennen-krank-machen" target="_blank">https://www.ktipp.ch/tests/produktetests/detail/artikeldetail/test-diese-burger-koennen-krank-machen</a></p></li><li><p class="sdfootnote">Mennig, D. (2014, 2 décembre). Multiresistente Keime im Pouletfleisch: Konsumenten in Gefahr. Schweizer Radio und Fernsehen (SRF). <a href="http://www.srf.ch/sendungen/kassensturz-espresso/gesundheit-multiresistente-keime-im-pouletfleisch-konsumenten-in-gefahr" target="_blank">www.srf.ch/sendungen/kassensturz-espresso/gesundheit-multiresistente-keime-im-pouletfleisch-konsumenten-in-gefahr</a></p></li><li><p class="sdfootnote">Rindlisbacher, S. (2025, 11 février). Test: Diese Tiefkühl-Hamburger können krank machen. K-Tipp. <a href="https://www.ktipp.ch/tests/produktetests/detail/artikeldetail/test-diese-burger-koennen-krank-machen" target="_blank">https://www.ktipp.ch/tests/produktetests/detail/artikeldetail/test-diese-burger-koennen-krank-machen</a></p></li><li><p class="sdfootnote">Rindlisbacher, S. (2024, 4 décembre). Fondue Chinoise im Test: Krankmachende Bakterien in zwei Produkten. Saldo. <a href="https://www.saldo.ch/tests/produktetests/detail/artikeldetail/krankmachende-bakterien-in-zwei-produkten" target="_blank">https://www.saldo.ch/tests/produktetests/detail/artikeldetail/krankmachende-bakterien-in-zwei-produkten</a></p></li><li><p class="sdfootnote">Huber, J., &amp; Keller, M. (2017): Ernährungsphysiologische Bewertung von konventionell und ökologisch erzeugten vegetarischen und veganen Fleisch- und Wurstalternativen. Étude mandatée par l'Albert Schweitzer Stiftung für unsere Mitwelt, Berlin. <a href="https://www.swissveg.ch/www.albert-schweitzer-stiftung.de/fleischalternativen-studie" target="_blank">https://www.swissveg.ch/www.albert-schweitzer-stiftung.de/fleischalternativen-studie</a></p></li></ol></div></div> <div class="title-weitere-infos"> Weitere Infos </div><div class="item"> <ul><li><a href="https://www.swissveg.ch/fondue-chinoise-contaminee?language=fr">La fondue chinoise contaminée par des germes dangereux</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/danger-grillades?language=fr">La Confédération met en garde contre les dangers de la grillade</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/alternatives-vegetales?language=fr">Les alternatives végétales sont-elles bonnes pour la santé ?</a></li><li>Campagne <a href="https://www.swissveg.ch/malsain?language=fr">Poulet (mal)sain ?</a></li></ul></div> Fri, 07 Mar 2025 09:38:08 +0000 Christine 4126 at https://www.swissveg.ch Fondue Chinoise mit gefährlichen Keimen belastet https://www.swissveg.ch/de/fondue-chinoise-mit-keimen-belastet?language=it <span>La fondue chinoise contaminée par des germes dangereux</span> <span><span lang="" about="/fr/user/2398?language=it" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Christine</span></span> <span>23. décembre 2024 - 14:24</span> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field__item"><p class="einleitung">En Suisse, la fondue chinoise fait partie des plats les plus populaires pendant les fêtes. Pourtant, les dangers qui y sont liés sont régulièrement pointés du doigt. Les résultats des derniers tests effectués par le magazine Saldo sont particulièrement alarmants&nbsp;: &nbsp;des germes dangereux, comme Listeria et E. coli, ont été détectés dans de la fondue chinoise surgelée.</p><h2>Un test de Saldo détecte des bactéries dangereuses</h2><p>Dans une enquête publiée par le magazine Saldo le 4&nbsp;décembre&nbsp;2024, 16 produits de fondue chinoise surgelés vendus chez Coop, Migros, Aldi et Lidl ont été soumis à une analyse bactériologique. Quatre des produits testés étaient contaminés par des germes.<span class="fussnotenlink">1</span>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<br>Dans le produit à base de viande de veau de Lidl, la bactérie E. coli « EHEC » a été détectée. Celle-ci peut provoquer des symptômes sévères comme de la diarrhée, des crampes abdominales et de la fièvre. Dans de rares cas, des organes tels que le pancréas et le cœur peuvent également être affectés.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<br>Les trois produits à base de dinde soumis au test contenaient en outre des bactéries Listeria. Alors que la bactérie Listeria welshimeri, détectée dans deux produits, est considérée comme inoffensive, un produit Aldi était porteur de la bactérie pathogène Listeria monocytogenes. Ceci est particulièrement inquiétant, car cette bactérie peut entraîner une listériose avec diarrhée, vomissements et symptômes pseudo-grippaux. La listériose représente un danger considérable pour la santé, en particulier pour les personnes fragiles et les femmes enceintes, car elle peut s’accompagner de graves affections telles qu’une septicémie, une pneumonie ou une méningite. Le taux de mortalité est particulièrement élevé, puisqu’il atteint jusqu'à 20&nbsp;% des cas de listériose déclarés.</p><p>Le fait qu’il n'existe en Suisse aucune valeur limite légale pour les bactéries Listeria ou EHEC est particulièrement préoccupant. Les fabricants sont certes tenus de retirer de la circulation les aliments nocifs pour la santé, mais les mesures préventives font défaut.<span class="fussnotenlink">2</span></p><h2>Augmentation des maladies intestinales pendant les fêtes</h2><p>Depuis longtemps déjà, il est recommandé de prendre des précautions particulières avec la fondue chinoise. En 2014, une étude de l’Institut Tropical et de Santé Publique Suisse (Swiss TPH) avait montré que les infections intestinales étaient nettement plus fréquentes pendant la période de Noël. Près de la moitié de ces infections alimentaires sont dues à la consommation de fondue chinoise.<span class="fussnotenlink">3</span>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<br>Le résultat du test de Saldo ne doit rien au hasard&nbsp;– la présence de germes dans la fondue chinoise relève plutôt de la règle que de l’exception. Et cela vaut aussi pour les plateaux de viande fraîche vendus dans les boucheries : une enquête de Gesundheitstipp datant de 2018 a révélé que quatre plateaux de viande sur dix étaient contaminés par les bactéries Pseudomonas ou Campylobacter.<span class="fussnotenlink">4</span>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<br>Les infections à Campylobacter font partie des maladies bactériennes les plus fréquemment contractées par voie alimentaire en Suisse, touchant chaque année entre 7000 et 8000&nbsp;personnes.<span class="fussnotenlink">5</span> La viande de poulet en particulier est souvent contaminée par cette bactérie. Dans une étude menée en 2010, l’OSFP a trouvé des traces de germes Campylobacter dans plus de 38&nbsp;% des échantillons analysés. Le taux de contamination de la viande suisse (45&nbsp;%) était même supérieur à celui de la viande importée (31&nbsp;%).<span class="fussnotenlink">6</span></p><h2>Le manque d’hygiène, principale cause des infections alimentaires</h2><p>Les risques sanitaires liés à la fondue chinoise ne résultent pas uniquement de la présence de germes dans la viande, mais aussi et surtout d’une manipulation inappropriée&nbsp;: si des plateaux de viande préalablement congelés ou réfrigérés restent trop longtemps à température ambiante, le risque de prolifération de bactéries est élevé. Si la viande n’est alors pas cuite assez longtemps ou à une température suffisamment élevée, les germes survivent et peuvent provoquer des maladies. Par ailleurs, il est essentiel de séparer strictement la viande crue des plats qui l’accompagnent, car les agents pathogènes se trouvent dans les sucs de la viande. La viande crue ne doit jamais être coupée sur la même planche à découper que les autres ingrédients frais et il ne faut pas non plus utiliser les mêmes couverts pour la préparer. Le fait de se lécher les doigts comporte également un risque important sur le plan sanitaire. La fiche d'information de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) sur les règles d’hygiène lors de la préparation de la fondue chinoise attire l'attention sur tous ces problèmes d'hygiène.<span class="fussnotenlink">7</span></p><h2>Une solution&nbsp;: des repas de fête végétaliens</h2><p>Pour minimiser le risque d’infection alimentaire, le plus efficace est de ne pas servir de viande. Certes, les aliments végétaux peuvent également porter des germes, mais ceux-ci proviennent généralement de l’élevage, par exemple d’engrais contaminés par des matières fécales. Laver soigneusement les légumes et les stocker de manière appropriée réduit considérablement le risque d’infection. De plus, le risque d’ingérer des germes résistants aux antibiotiques via les aliments végétaux est nettement plus faible que pour la viande.<span class="fussnotenlink">8</span> En Suisse, la résistance aux antibiotiques est un sujet préoccupant depuis longtemps&nbsp;: un rapport de la Confédération datant de 2014 révélait déjà que trois produits à base de poulet sur quatre était contaminé par des germes résistants aux antibiotiques.<span class="fussnotenlink">10</span> Ce problème a été abordé par Swissveg dans le cadre de sa campagne <a href="https://www.swissveg.ch/malsain?language=fr" title="Poulet (mal)sain">«&nbsp;Poulet (mal)sain&nbsp;?&nbsp;»</a>.</p><p>Pour des fêtes sans danger pour la santé ni souffrance animale, il existe de nombreuses options végétaliennes savoureuses qui n’ont rien à envier aux produits animaux. Ces recettes garantissent une ambiance festive sans une once de mauvaise conscience&nbsp;!</p><p style="line-height:100%;margin-bottom:0cm;">&nbsp;</p><div style="display:flex;flex-wrap:wrap;gap:20px;justify-content:center;"><figure style="text-align:center;width:45%;"><img style="height:auto;" src="/sites/swissveg.ch/files/fondue.jpeg" alt="Veganes Käsefondue oder Raclette (z.B. von New Roots)" width="100%"><figcaption>Alternative végétale à la fondue ou à la raclette (p.&nbsp;ex. New Roots)</figcaption></figure><figure style="text-align:center;width:45%;"><img style="height:auto;" src="/sites/swissveg.ch/files/fondue-chinoise-vegan.jpg" alt="Veganes Fondue Chinoise" width="100%"><figcaption>Fondue chinoise avec des substituts végétaux</figcaption></figure><figure style="text-align:center;width:45%;"><a href="https://www.swissveg.ch/recipe/detail?recipe_id=2443&amp;language=fr"><img style="height:auto;" src="/sites/swissveg.ch/files/seitanbraten.jpg" alt="Festlicher Seitanbraten" width="100%"></a><figcaption>Rôti de seitan festif</figcaption></figure><figure style="text-align:center;width:45%;"><a href="https://www.swissveg.ch/recipe/detail?recipe_id=2492&amp;language=de"><img style="height:auto;" src="/sites/swissveg.ch/files/pilzstrudel.jpg" alt="Pilz-Tofu-Strudel" width="100%"></a><figcaption>Feuilleté aux champignons et au tofu</figcaption></figure></div></div> <div class="fussnoten"> <div class="item"> <ol><li><p class="sdfootnote">Rindlisbacher, S. (2024, 4 décembre). Fondue Chinoise im Test: Krankmachende Bakterien in zwei Produkten. Saldo. <a href="https://www.saldo.ch/tests/produktetests/detail/artikeldetail/krankmachende-bakterien-in-zwei-produkten">https://www.saldo.ch/tests/produktetests/detail/artikeldetail/krankmachende-bakterien-in-zwei-produkten</a></p></li><li><p class="sdfootnote">Rindlisbacher, S. (2024, 4 décembre). Fondue Chinoise im Test: Krankmachende Bakterien in zwei Produkten. Saldo. <a href="https://www.saldo.ch/tests/produktetests/detail/artikeldetail/krankmachende-bakterien-in-zwei-produkten">https://www.saldo.ch/tests/produktetests/detail/artikeldetail/krankmachende-bakterien-in-zwei-produkten</a></p></li><li><p class="sdfootnote">Bless, P. J., Schmutz, C., Suter, K., Jost, M., Hattendorf, J., Mäusezahl-Feuz, M. &amp; Mäusezahl, D. (2014). A tradition and an epidemic: determinants of the campylobacteriosis winter peak in Switzerland. European Journal Of Epidemiology, 29(7), 527–537. <a href="https://doi.org/10.1007/s10654-014-9917-0">https://doi.org/10.1007/s10654-014-9917-0</a></p></li><li><p class="sdfootnote">Arnold, J. (2018, 12 décembre). Chinoise: Heikle Keime auf vier von zehn Fleischplatten. Gesundheitstipp. <a href="http://www.gesundheitstipp.ch/artikel/artikeldetail/chinoise-heikle-keime-auf-vier-von-zehn-fleischplatten">www.gesundheitstipp.ch/artikel/artikeldetail/chinoise-heikle-keime-auf-vier-von-zehn-fleischplatten</a></p></li><li><p class="sdfootnote">Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires OSAV. (2016, 15 décembre). Bien préparer la fondue chinoise permet de prévenir les infections alimentaires. <a href="http://www.blv.admin.ch/blv/fr/home/dokumentation/nsb-news-list.msg-id-64979.html">www.blv.admin.ch/blv/fr/home/dokumentation/nsb-news-list.msg-id-64979.html</a></p></li><li><p class="sdfootnote">Baumgartner, A., Felleisen, R. &amp; Gut, C. (2012). Campylobacter en Suisse&nbsp;: Facteurs de risque et&nbsp;<br>mesures de gestion du problème (publié par l’Office fédéral de la santé publique). <a href="https://www.blv.admin.ch/dam/blv/fr/dokumente/lebensmittel-und-ernaehrung/lebensmittelsicherheit/krankheitserreger-und-hygiene/campylobacter-schweiz-risikoanalyse-blv.pdf.download.pdf/Campylobacter%20en%20Suisse%20%E2%80%93%20analyse%20des%20risques%20de%20l%E2%80%98OSAV.pdf">www.blv.admin.ch/dam/blv/fr/dokumente/lebensmittel-und-ernaehrung/lebensmittelsicherheit/krankheitserreger-und-hygiene/campylobacter-schweiz-risikoanalyse-blv.pdf.download.pdf/Campylobacter%20en%20Suisse%20%E2%80%93%20analyse%20des%20risques%20de%20l%E2%80%98OSAV.pdf</a></p></li><li><p class="sdfootnote">Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires OSAV. (s. d.). Règles d’hygiène pour la préparation de la fondue chinoise. <a href="https://www.blv.admin.ch/dam/blv/fr/dokumente/lebensmittel-und-ernaehrung/rechts-und-vollzugsgrundlagen/hilfsmittel-vollzugsgrundlagen/leitfaeden-merkblaetter-archiv/mb-hygiene-fondue-chinoise.pdf.download.pdf/Hygieneregeln_bei_der_Zubereitung_von_Fondue_Chinoise_FR.pdf">www.blv.admin.ch/dam/blv/fr/dokumente/lebensmittel-und-ernaehrung/rechts-und-vollzugsgrundlagen/hilfsmittel-vollzugsgrundlagen/leitfaeden-merkblaetter-archiv/mb-hygiene-fondue-chinoise.pdf.download.pdf/Hygieneregeln_bei_der_Zubereitung_von_Fondue_Chinoise_FR.pdf</a></p></li><li><p class="sdfootnote">Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires OSAV. (2022, 20 mai). Bactéries pathogènes dans les aliments. <a href="http://www.blv.admin.ch/blv/fr/home/lebensmittel-und-ernaehrung/lebensmittelsicherheit/krankheitserreger-und-hygiene/bakterien.html">www.blv.admin.ch/blv/fr/home/lebensmittel-und-ernaehrung/lebensmittelsicherheit/krankheitserreger-und-hygiene/bakterien.html</a></p></li><li style="box-sizing:border-box;"><p class="sdfootnote" style="box-sizing:border-box;font-family:&quot;Open Sans&quot;, sans-serif;font-size:12px;line-height:16px;margin:0px 0px 10px;">Office fédéral de la santé publique OFSP, Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires OSAV, Office fédéral de l'agriculture OFAG et Office fédéral de l'environnement OFEV. (2015, 18 novembre). Stratégie Antibiorésistance Suisse. <a href="https://www.bag.admin.ch/dam/bag/fr/dokumente/mt/star/strategie-star.pdf.download.pdf/strategie-antibioresistance-ch.pdf">www.bag.admin.ch/dam/bag/fr/dokumente/mt/star/strategie-star.pdf.download.pdf/strategie-antibioresistance-ch.pdf</a></p></li><li style="box-sizing:border-box;"><p class="sdfootnote" style="box-sizing:border-box;font-family:&quot;Open Sans&quot;, sans-serif;font-size:12px;line-height:16px;margin:0px 0px 10px;">Mennig, D. (2014, 2 décembre). Multiresistente Keime im Pouletfleisch: Konsumenten in Gefahr. Schweizer Radio und Fernsehen (SRF). <a href="www.srf.ch/sendungen/kassensturz-espresso/gesundheit-multiresistente-keime-im-pouletfleisch-konsumenten-in-gefahr">www.srf.ch/sendungen/kassensturz-espresso/gesundheit-multiresistente-keime-im-pouletfleisch-konsumenten-in-gefahr</a></p></li></ol><p>&nbsp;</p></div></div> <div class="title-weitere-infos"> Weitere Infos </div><div class="item"> <ul><li><a href="https://www.swissveg.ch/noel-vegane?language=fr">Noël végane</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/danger-grillades?language=fr">La Confédération met en garde contre les dangers de la grillade</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/malsain?language=fr">Poulet (mal)sain ?</a></li></ul></div> Mon, 23 Dec 2024 10:33:32 +0000 Christine 4123 at https://www.swissveg.ch Fondue Chinoise mit gefährlichen Keimen belastet https://www.swissveg.ch/de/fondue-chinoise-mit-keimen-belastet?language=it <span>La fondue chinoise contaminée par des germes dangereux</span> <span><span lang="" about="/fr/user/2398?language=it" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Christine</span></span> <span>23. décembre 2024 - 14:24</span> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field__item"><p class="einleitung">En Suisse, la fondue chinoise fait partie des plats les plus populaires pendant les fêtes. Pourtant, les dangers qui y sont liés sont régulièrement pointés du doigt. Les résultats des derniers tests effectués par le magazine Saldo sont particulièrement alarmants&nbsp;: &nbsp;des germes dangereux, comme Listeria et E. coli, ont été détectés dans de la fondue chinoise surgelée.</p><h2>Un test de Saldo détecte des bactéries dangereuses</h2><p>Dans une enquête publiée par le magazine Saldo le 4&nbsp;décembre&nbsp;2024, 16 produits de fondue chinoise surgelés vendus chez Coop, Migros, Aldi et Lidl ont été soumis à une analyse bactériologique. Quatre des produits testés étaient contaminés par des germes.<span class="fussnotenlink">1</span>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<br>Dans le produit à base de viande de veau de Lidl, la bactérie E. coli « EHEC » a été détectée. Celle-ci peut provoquer des symptômes sévères comme de la diarrhée, des crampes abdominales et de la fièvre. Dans de rares cas, des organes tels que le pancréas et le cœur peuvent également être affectés.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<br>Les trois produits à base de dinde soumis au test contenaient en outre des bactéries Listeria. Alors que la bactérie Listeria welshimeri, détectée dans deux produits, est considérée comme inoffensive, un produit Aldi était porteur de la bactérie pathogène Listeria monocytogenes. Ceci est particulièrement inquiétant, car cette bactérie peut entraîner une listériose avec diarrhée, vomissements et symptômes pseudo-grippaux. La listériose représente un danger considérable pour la santé, en particulier pour les personnes fragiles et les femmes enceintes, car elle peut s’accompagner de graves affections telles qu’une septicémie, une pneumonie ou une méningite. Le taux de mortalité est particulièrement élevé, puisqu’il atteint jusqu'à 20&nbsp;% des cas de listériose déclarés.</p><p>Le fait qu’il n'existe en Suisse aucune valeur limite légale pour les bactéries Listeria ou EHEC est particulièrement préoccupant. Les fabricants sont certes tenus de retirer de la circulation les aliments nocifs pour la santé, mais les mesures préventives font défaut.<span class="fussnotenlink">2</span></p><h2>Augmentation des maladies intestinales pendant les fêtes</h2><p>Depuis longtemps déjà, il est recommandé de prendre des précautions particulières avec la fondue chinoise. En 2014, une étude de l’Institut Tropical et de Santé Publique Suisse (Swiss TPH) avait montré que les infections intestinales étaient nettement plus fréquentes pendant la période de Noël. Près de la moitié de ces infections alimentaires sont dues à la consommation de fondue chinoise.<span class="fussnotenlink">3</span>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<br>Le résultat du test de Saldo ne doit rien au hasard&nbsp;– la présence de germes dans la fondue chinoise relève plutôt de la règle que de l’exception. Et cela vaut aussi pour les plateaux de viande fraîche vendus dans les boucheries : une enquête de Gesundheitstipp datant de 2018 a révélé que quatre plateaux de viande sur dix étaient contaminés par les bactéries Pseudomonas ou Campylobacter.<span class="fussnotenlink">4</span>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<br>Les infections à Campylobacter font partie des maladies bactériennes les plus fréquemment contractées par voie alimentaire en Suisse, touchant chaque année entre 7000 et 8000&nbsp;personnes.<span class="fussnotenlink">5</span> La viande de poulet en particulier est souvent contaminée par cette bactérie. Dans une étude menée en 2010, l’OSFP a trouvé des traces de germes Campylobacter dans plus de 38&nbsp;% des échantillons analysés. Le taux de contamination de la viande suisse (45&nbsp;%) était même supérieur à celui de la viande importée (31&nbsp;%).<span class="fussnotenlink">6</span></p><h2>Le manque d’hygiène, principale cause des infections alimentaires</h2><p>Les risques sanitaires liés à la fondue chinoise ne résultent pas uniquement de la présence de germes dans la viande, mais aussi et surtout d’une manipulation inappropriée&nbsp;: si des plateaux de viande préalablement congelés ou réfrigérés restent trop longtemps à température ambiante, le risque de prolifération de bactéries est élevé. Si la viande n’est alors pas cuite assez longtemps ou à une température suffisamment élevée, les germes survivent et peuvent provoquer des maladies. Par ailleurs, il est essentiel de séparer strictement la viande crue des plats qui l’accompagnent, car les agents pathogènes se trouvent dans les sucs de la viande. La viande crue ne doit jamais être coupée sur la même planche à découper que les autres ingrédients frais et il ne faut pas non plus utiliser les mêmes couverts pour la préparer. Le fait de se lécher les doigts comporte également un risque important sur le plan sanitaire. La fiche d'information de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) sur les règles d’hygiène lors de la préparation de la fondue chinoise attire l'attention sur tous ces problèmes d'hygiène.<span class="fussnotenlink">7</span></p><h2>Une solution&nbsp;: des repas de fête végétaliens</h2><p>Pour minimiser le risque d’infection alimentaire, le plus efficace est de ne pas servir de viande. Certes, les aliments végétaux peuvent également porter des germes, mais ceux-ci proviennent généralement de l’élevage, par exemple d’engrais contaminés par des matières fécales. Laver soigneusement les légumes et les stocker de manière appropriée réduit considérablement le risque d’infection. De plus, le risque d’ingérer des germes résistants aux antibiotiques via les aliments végétaux est nettement plus faible que pour la viande.<span class="fussnotenlink">8</span> En Suisse, la résistance aux antibiotiques est un sujet préoccupant depuis longtemps&nbsp;: un rapport de la Confédération datant de 2014 révélait déjà que trois produits à base de poulet sur quatre était contaminé par des germes résistants aux antibiotiques.<span class="fussnotenlink">10</span> Ce problème a été abordé par Swissveg dans le cadre de sa campagne <a href="https://www.swissveg.ch/malsain?language=fr" title="Poulet (mal)sain">«&nbsp;Poulet (mal)sain&nbsp;?&nbsp;»</a>.</p><p>Pour des fêtes sans danger pour la santé ni souffrance animale, il existe de nombreuses options végétaliennes savoureuses qui n’ont rien à envier aux produits animaux. Ces recettes garantissent une ambiance festive sans une once de mauvaise conscience&nbsp;!</p><p style="line-height:100%;margin-bottom:0cm;">&nbsp;</p><div style="display:flex;flex-wrap:wrap;gap:20px;justify-content:center;"><figure style="text-align:center;width:45%;"><img style="height:auto;" src="/sites/swissveg.ch/files/fondue.jpeg" alt="Veganes Käsefondue oder Raclette (z.B. von New Roots)" width="100%"><figcaption>Alternative végétale à la fondue ou à la raclette (p.&nbsp;ex. New Roots)</figcaption></figure><figure style="text-align:center;width:45%;"><img style="height:auto;" src="/sites/swissveg.ch/files/fondue-chinoise-vegan.jpg" alt="Veganes Fondue Chinoise" width="100%"><figcaption>Fondue chinoise avec des substituts végétaux</figcaption></figure><figure style="text-align:center;width:45%;"><a href="https://www.swissveg.ch/recipe/detail?recipe_id=2443&amp;language=fr"><img style="height:auto;" src="/sites/swissveg.ch/files/seitanbraten.jpg" alt="Festlicher Seitanbraten" width="100%"></a><figcaption>Rôti de seitan festif</figcaption></figure><figure style="text-align:center;width:45%;"><a href="https://www.swissveg.ch/recipe/detail?recipe_id=2492&amp;language=de"><img style="height:auto;" src="/sites/swissveg.ch/files/pilzstrudel.jpg" alt="Pilz-Tofu-Strudel" width="100%"></a><figcaption>Feuilleté aux champignons et au tofu</figcaption></figure></div></div> <div class="fussnoten"> <div class="item"> <ol><li><p class="sdfootnote">Rindlisbacher, S. (2024, 4 décembre). Fondue Chinoise im Test: Krankmachende Bakterien in zwei Produkten. Saldo. <a href="https://www.saldo.ch/tests/produktetests/detail/artikeldetail/krankmachende-bakterien-in-zwei-produkten">https://www.saldo.ch/tests/produktetests/detail/artikeldetail/krankmachende-bakterien-in-zwei-produkten</a></p></li><li><p class="sdfootnote">Rindlisbacher, S. (2024, 4 décembre). Fondue Chinoise im Test: Krankmachende Bakterien in zwei Produkten. Saldo. <a href="https://www.saldo.ch/tests/produktetests/detail/artikeldetail/krankmachende-bakterien-in-zwei-produkten">https://www.saldo.ch/tests/produktetests/detail/artikeldetail/krankmachende-bakterien-in-zwei-produkten</a></p></li><li><p class="sdfootnote">Bless, P. J., Schmutz, C., Suter, K., Jost, M., Hattendorf, J., Mäusezahl-Feuz, M. &amp; Mäusezahl, D. (2014). A tradition and an epidemic: determinants of the campylobacteriosis winter peak in Switzerland. European Journal Of Epidemiology, 29(7), 527–537. <a href="https://doi.org/10.1007/s10654-014-9917-0">https://doi.org/10.1007/s10654-014-9917-0</a></p></li><li><p class="sdfootnote">Arnold, J. (2018, 12 décembre). Chinoise: Heikle Keime auf vier von zehn Fleischplatten. Gesundheitstipp. <a href="http://www.gesundheitstipp.ch/artikel/artikeldetail/chinoise-heikle-keime-auf-vier-von-zehn-fleischplatten">www.gesundheitstipp.ch/artikel/artikeldetail/chinoise-heikle-keime-auf-vier-von-zehn-fleischplatten</a></p></li><li><p class="sdfootnote">Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires OSAV. (2016, 15 décembre). Bien préparer la fondue chinoise permet de prévenir les infections alimentaires. <a href="http://www.blv.admin.ch/blv/fr/home/dokumentation/nsb-news-list.msg-id-64979.html">www.blv.admin.ch/blv/fr/home/dokumentation/nsb-news-list.msg-id-64979.html</a></p></li><li><p class="sdfootnote">Baumgartner, A., Felleisen, R. &amp; Gut, C. (2012). Campylobacter en Suisse&nbsp;: Facteurs de risque et&nbsp;<br>mesures de gestion du problème (publié par l’Office fédéral de la santé publique). <a href="https://www.blv.admin.ch/dam/blv/fr/dokumente/lebensmittel-und-ernaehrung/lebensmittelsicherheit/krankheitserreger-und-hygiene/campylobacter-schweiz-risikoanalyse-blv.pdf.download.pdf/Campylobacter%20en%20Suisse%20%E2%80%93%20analyse%20des%20risques%20de%20l%E2%80%98OSAV.pdf">www.blv.admin.ch/dam/blv/fr/dokumente/lebensmittel-und-ernaehrung/lebensmittelsicherheit/krankheitserreger-und-hygiene/campylobacter-schweiz-risikoanalyse-blv.pdf.download.pdf/Campylobacter%20en%20Suisse%20%E2%80%93%20analyse%20des%20risques%20de%20l%E2%80%98OSAV.pdf</a></p></li><li><p class="sdfootnote">Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires OSAV. (s. d.). Règles d’hygiène pour la préparation de la fondue chinoise. <a href="https://www.blv.admin.ch/dam/blv/fr/dokumente/lebensmittel-und-ernaehrung/rechts-und-vollzugsgrundlagen/hilfsmittel-vollzugsgrundlagen/leitfaeden-merkblaetter-archiv/mb-hygiene-fondue-chinoise.pdf.download.pdf/Hygieneregeln_bei_der_Zubereitung_von_Fondue_Chinoise_FR.pdf">www.blv.admin.ch/dam/blv/fr/dokumente/lebensmittel-und-ernaehrung/rechts-und-vollzugsgrundlagen/hilfsmittel-vollzugsgrundlagen/leitfaeden-merkblaetter-archiv/mb-hygiene-fondue-chinoise.pdf.download.pdf/Hygieneregeln_bei_der_Zubereitung_von_Fondue_Chinoise_FR.pdf</a></p></li><li><p class="sdfootnote">Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires OSAV. (2022, 20 mai). Bactéries pathogènes dans les aliments. <a href="http://www.blv.admin.ch/blv/fr/home/lebensmittel-und-ernaehrung/lebensmittelsicherheit/krankheitserreger-und-hygiene/bakterien.html">www.blv.admin.ch/blv/fr/home/lebensmittel-und-ernaehrung/lebensmittelsicherheit/krankheitserreger-und-hygiene/bakterien.html</a></p></li><li style="box-sizing:border-box;"><p class="sdfootnote" style="box-sizing:border-box;font-family:&quot;Open Sans&quot;, sans-serif;font-size:12px;line-height:16px;margin:0px 0px 10px;">Office fédéral de la santé publique OFSP, Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires OSAV, Office fédéral de l'agriculture OFAG et Office fédéral de l'environnement OFEV. (2015, 18 novembre). Stratégie Antibiorésistance Suisse. <a href="https://www.bag.admin.ch/dam/bag/fr/dokumente/mt/star/strategie-star.pdf.download.pdf/strategie-antibioresistance-ch.pdf">www.bag.admin.ch/dam/bag/fr/dokumente/mt/star/strategie-star.pdf.download.pdf/strategie-antibioresistance-ch.pdf</a></p></li><li style="box-sizing:border-box;"><p class="sdfootnote" style="box-sizing:border-box;font-family:&quot;Open Sans&quot;, sans-serif;font-size:12px;line-height:16px;margin:0px 0px 10px;">Mennig, D. (2014, 2 décembre). Multiresistente Keime im Pouletfleisch: Konsumenten in Gefahr. Schweizer Radio und Fernsehen (SRF). <a href="www.srf.ch/sendungen/kassensturz-espresso/gesundheit-multiresistente-keime-im-pouletfleisch-konsumenten-in-gefahr">www.srf.ch/sendungen/kassensturz-espresso/gesundheit-multiresistente-keime-im-pouletfleisch-konsumenten-in-gefahr</a></p></li></ol><p>&nbsp;</p></div></div> <div class="title-weitere-infos"> Weitere Infos </div><div class="item"> <ul><li><a href="https://www.swissveg.ch/noel-vegane?language=fr">Noël végane</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/danger-grillades?language=fr">La Confédération met en garde contre les dangers de la grillade</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/malsain?language=fr">Poulet (mal)sain ?</a></li></ul></div> Mon, 23 Dec 2024 10:33:32 +0000 Christine 4123 at https://www.swissveg.ch Bund warnt vor den Folgen des Grillierens https://www.swissveg.ch/de/gefahr-grillieren?language=it <span>La Confédération met en garde contre les dangers de la grillade</span> <span><span lang="" about="/fr/user/2634?language=it" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Amandine</span></span> <span>14. août 2024 - 11:57</span> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field__item"><p class="einleitung">Juste à temps pour la saison des grillades, l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) a publié un dépliant intitulé «&nbsp;Hygiène et cuisson au barbecue : pour ne pas gâcher le plaisir&nbsp;», dans lequel il met en garde contre les risques liés à la consommation de viande grillée.</p><h2>Exposition aux salmonelles et aux colibacilles</h2><p>«&nbsp;En été, lorsque le soleil et les températures agréables sont au rendez-vous, la saison tant attendue des grillades peut commencer. Malheureusement, les règles d’hygiène ne sont pas toujours respectées, ce qui conduit parfois à des infections alimentaires. [...]&nbsp;» C’est avec ces deux phrases que l’OSAV entre en matière.<span class="fussnotenlink">1</span>&nbsp;<br>En effet, les aliments crus comme la viande, la volaille, les œufs, le poisson et les fruits de mer peuvent contenir des germes. Ceux-ci peuvent se transmettre à l’homme et provoquer des maladies gastro-intestinales si ces aliments ne sont pas conservés ou préparés dans les règles de l’art.<span class="fussnotenlink">2&nbsp;</span></p><p class="zitat">«&nbsp;La viande crue peut présenter des bactéries indésirables&nbsp;: la volaille contient souvent des <em>Campylobacter</em>, parfois des salmonelles&nbsp;; le bœuf peut véhiculer des colibacilles pathogènes, et la viande de porc, des bactéries <em>Yersinia enterocolitica</em> ou des salmonelles. Les consommateurs ne sont toutefois pas en mesure de les détecter, la qualité (goût, odeur, couleur) de la viande en question n’étant pas affectée.&nbsp;»<span class="fussnotenlink">3&nbsp;</span></p><p>Cependant, d’après l’OSAV, ces bactéries ne représentent un danger que lorsque les «&nbsp;règles d’hygiène courantes&nbsp;» ne sont pas observées lors de la préparation. Voici les quatre règles d’hygiène les plus importantes selon l’OSAV&nbsp;:&nbsp;&nbsp;<br>&nbsp; &nbsp;1. Se laver les mains et nettoyer les ustensiles (fourchettes ou pinces à barbecue, par exemple).&nbsp;&nbsp;<br>&nbsp;&nbsp; 2. Ne pas se lécher les doigts et ne pas utiliser le reste de marinade comme sauce froide.&nbsp;<br>&nbsp;&nbsp; 3. Toujours bien cuire la viande.&nbsp;<br>&nbsp;&nbsp; 4. Ne pas utiliser les mêmes assiettes pour la viande crue et la viande cuite.<span class="fussnotenlink">4</span>&nbsp;</p><p><br>Pour de plus amples informations, l’OSAV renvoie à une brochure sur la manipulation de la viande crue.</p><h2>Règles d’hygiène courantes ?</h2><p>Il y a lieu de se demander si les règles d’hygiène décrites ci-dessus sont vraiment aussi courantes que le prétend l’OSAV. En 2002 déjà, un rapport de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) montrait que l’hygiène des cuisines dans les ménages privés était en déclin. Parmi les raisons possibles de ce phénomène, le rapport évoque notamment la popularisation des plats prêts à consommer, qui aurait entraîné une diminution des connaissances en matière de cuisine. Les voyages à l’étranger et la consommation de viande de volaille seraient les deux principaux facteurs de risque de contamination par des salmonelles ou des <em>Campylobacter</em>. Déjà à l’époque, une campagne d’information sur la manipulation de la viande crue avait été lancée pour combler le manque de connaissances - concrètement, se laver régulièrement les mains, toujours conserver la viande crue au frais et la consommer rapidement.<span class="fussnotenlink">5</span> Depuis, la tendance en faveur des plats tout préparés s’est encore accentuée. On peut donc supposer que les «&nbsp;règles d’hygiène courantes&nbsp;» sont de plus en plus méconnues.</p><h2>Le nombre d’infections alimentaires augmente</h2><p>Chaque année, plusieurs milliers de personnes souffrent d’infections alimentaires, ce qui entraîne des coûts de santé élevés&nbsp;: en Suisse, jusqu’à 10&nbsp;000&nbsp;cas d’infections alimentaires sont signalés chaque année à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), dont entre 7000 et 8000 infections à <em>Campylobacter</em>, qui provoquent souvent des diarrhées. Les infections alimentaires génèrent des coûts totaux allant jusqu’à 50 millions de francs par an, dont 10 millions rien que pour les infections à <em>Campylobacter</em>.<span class="fussnotenlink">6</span>&nbsp;&nbsp;<br>En outre, depuis quelques années, le nombre de foyers de maladie augmente de manière significative&nbsp;: 13 foyers de toxi-infection alimentaire ont été enregistrés en 2020, 37 en 2021 et 40 en 2022. On parle de foyer de toxi-infection alimentaire lorsque surviennent au moins deux cas d’une maladie ou d’une infection chez l’homme due sûrement ou très probablement à la consommation d’une même denrée alimentaire, ou encore lorsque le nombre de cas constatés dus à la consommation d’un aliment augmente de manière plus importante que prévu. Autrement dit, chaque foyer regroupe plusieurs cas. En 2022, par exemple, sur 40 foyers dans toute la Suisse, plus de 780 personnes sont tombées malades. Ce chiffre est d’ailleurs nettement inférieur au nombre total d’infections alimentaires, car il ne tient pas compte des cas individuels, mais seulement des cas connexes. Il convient également de noter que toutes les infections d’origine alimentaire ne sont pas signalées – le nombre de cas effectif est donc sans doute considérablement plus élevé.<span class="fussnotenlink">7</span></p><h2>Attention à la résistance aux antibiotiques et aux conséquences à long terme</h2><p>Peu de gens le savent, mais en plus d’être contaminée par des bactéries indésirables, la viande peut également contenir des bactéries résistantes aux antibiotiques. Celles-ci constituent, elles aussi, un problème de santé publique croissant, d’autant que la consommation de produits d’origine animale multiplie les risques de voir émerger de telles résistances. En effet, l’usage massif d'antibiotiques, qui est la norme dans les élevages industriels, favorise l'apparition de résistances aux antibiotiques, rendant du même coup ce moyen de lutte contre les maladies infectieuses inopérant. Cela peut provoquer des maladies mortelles pour l'être humain, car même les infections en principe faciles à soigner ne réagissent plus aux antibiotiques.<span class="fussnotenlink">8</span> Il est certes possible, selon l'OFAG, de réduire le risque en manipulant correctement les aliments, mais le danger n’en demeure pas moins présent.<span class="fussnotenlink">9</span> Une exposition fréquente à des bactéries résistantes aux antibiotiques augmente d’ailleurs considérablement le risque de «&nbsp;transmission &nbsp;» à l’homme. En Suisse, la résistance aux antibiotiques est depuis longtemps un problème sérieux&nbsp;: un rapport fédéral datant de 2014 montre que trois produits de poulet sur quatre sont contaminés par des germes résistants aux antibiotiques.<span class="fussnotenlink">10</span></p><center><p><iframe allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/1qtDcPtbQP8?si=09sGNd00wDxB-mI5" width="560"></iframe></p></center><p class="text-align-center"><em>Vidéo de la campagne Swissveg </em><a href="https://www.swissveg.ch/malsain?language=fr" title="Campagne : « Poulet (mal)sain ? »"><em>« Poulet (mal)sain ? »</em></a><em>.</em></p><p>&nbsp;&nbsp;<br>Il ne faut pas non plus négliger les conséquences à long terme de la consommation de viande transformée et de viande rouge. Sur le grill, on trouve surtout des saucisses, des brochettes grillées, des entrecôtes ou parfois un steak, soit principalement des produits transformés ou de la viande rouge. Or, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) classe la viande transformée telle que le lard, la charcuterie ou le jambon comme «&nbsp;cancérogène&nbsp;» et la viande rouge comme «&nbsp;probablement cancérogène&nbsp;». Selon les études actuelles, une consommation dépassant 50 g par jour augmente la mortalité ainsi que le risque de cancer du côlon et de maladies cardio-vasculaires.<span class="fussnotenlink">11, 12</span></p><h2>Solution&nbsp;: arrêter de griller de la viande&nbsp;!</h2><p>Pour éviter tous les problèmes susmentionnés, le moyen le plus simple est d’éviter de griller de la viande. Toutefois, le BLV ne semble pas considérer cette option. Récemment, le Conseil fédéral a même décidé de continuer à subventionner la publicité pour la viande à hauteur de quelque 34 millions de francs suisses par an.<span class="fussnotenlink">13</span> Et ce, bien que la majorité de la population suisse ne soit pas d’accord que la publicité pour la viande soit financée avec l’argent du contribuable, comme l’a révélé notre <a href="https://www.swissveg.ch/sondage_subventions_publicite_viande_2024?language=fr" title="Enquête">nouvelle enquête représentative</a>. Bien sûr, de nombreuses personnes diront qu’une grillade sans viande n’est tout bonnement pas envisageable. Pourtant, la solution la plus efficace pour réduire le risque de germes indésirables serait de ne pas servir de viande du tout. Il existe toutes sortes d’autres produits qui se prêtent tout aussi bien aux grillades, comme les saucisses végétales, les poivrons, les courgettes, les épis de maïs et ainsi de suite. Certes, les légumes et autres aliments à base de plantes peuvent également être porteurs de germes. Le cas échéant, ceux-ci proviennent généralement de l'élevage, par exemple car les plantes en question ont été fertilisées avec des excréments. Cependant, le risque d’infection alimentaire n’existe généralement que si les légumes ne sont pas lavés correctement ou si les aliments sont entreposés de manière inappropriée. Dans tous les cas, le risque d’infection alimentaire et de transmission de germes résistants aux antibiotiques est nettement inférieur à celui de la viande.<span class="fussnotenlink">14&nbsp;</span>&nbsp;<br>Néanmoins, la prudence reste de mise&nbsp;: si l’on fait dorer des végétaux sur le grill en même temps ou au même endroit que de la viande, les règles d’hygiène listées ci-dessus doivent continuer à être strictement observées. En effet, les germes présents dans la viande peuvent aussi contaminer d’autres aliments.<span class="fussnotenlink">15</span> Un barbecue entièrement végétal serait donc la meilleure solution pour minimiser les risques&nbsp;!</p></div> <div class="fussnoten"> <div class="item"> <ol><li>Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires OSAV. (2024a). Hygiène et cuisson au barbecue : pour ne pas gâcher le plaisir. <a href="https://www.blv.admin.ch/dam/blv/fr/dokumente/lebensmittel-und-ernaehrung/lebensmittelsicherheit/krankheitserreger-und-hygiene/hygiene-beim-grillieren.pdf.download.pdf/Hygi%C3%A8ne%20et%20cuisson%20au%20barbecue.pdf" target="_blank" title="Hygiène et cuisson au barbecue">www.blv.admin.ch/dam/blv/fr/dokumente/lebensmittel-und-ernaehrung/lebensmittelsicherheit/krankheitserreger-und-hygiene/hygiene-beim-grillieren.pdf.download.pdf/Hygi%C3%A8ne%20et%20cuisson%20au%20barbecue.pdf</a></li><li>Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires OSAV. (2024b, 29 février). Préparer correctement – savourer en sécurité. <a href="https://www.blv.admin.ch/blv/fr/home/lebensmittel-und-ernaehrung/lebensmittelsicherheit/krankheitserreger-und-hygiene/hygiene.html" target="_blank">www.blv.admin.ch/blv/fr/home/lebensmittel-und-ernaehrung/lebensmittelsicherheit/krankheitserreger-und-hygiene/hygiene.html</a></li><li>Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires OSAV. (2024a). Hygiène et cuisson au barbecue : pour ne pas gâcher le plaisir. <a href="https://www.blv.admin.ch/dam/blv/fr/dokumente/lebensmittel-und-ernaehrung/lebensmittelsicherheit/krankheitserreger-und-hygiene/hygiene-beim-grillieren.pdf.download.pdf/Hygi%C3%A8ne%20et%20cuisson%20au%20barbecue.pdf" target="_blank" title="Hygiène et cuisson au barbecue">www.blv.admin.ch/dam/blv/fr/dokumente/lebensmittel-und-ernaehrung/lebensmittelsicherheit/krankheitserreger-und-hygiene/hygiene-beim-grillieren.pdf.download.pdf/Hygi%C3%A8ne%20et%20cuisson%20au%20barbecue.pdf</a></li><li>Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires OSAV. (2024a). Hygiène et cuisson au barbecue : pour ne pas gâcher le plaisir. <a href="https://www.blv.admin.ch/dam/blv/fr/dokumente/lebensmittel-und-ernaehrung/lebensmittelsicherheit/krankheitserreger-und-hygiene/hygiene-beim-grillieren.pdf.download.pdf/Hygi%C3%A8ne%20et%20cuisson%20au%20barbecue.pdf" target="_blank" title="Hygiène et cuisson au barbecue">www.blv.admin.ch/dam/blv/fr/dokumente/lebensmittel-und-ernaehrung/lebensmittelsicherheit/krankheitserreger-und-hygiene/hygiene-beim-grillieren.pdf.download.pdf/Hygi%C3%A8ne%20et%20cuisson%20au%20barbecue.pdf</a></li><li>swissinfo (2003, 7 juillet). Schweizer Privatküchen weniger sauber. <a href="https://www.swissinfo.ch/ger/finanzplatz-schweiz/schweizer-privatkuechen-weniger-sauber/3397098" target="_blank">www.swissinfo.ch/ger/finanzplatz-schweiz/schweizer-privatkuechen-weniger-sauber/3397098</a></li><li>Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires OSAV. (2024b, 29 février). Préparer correctement – savourer en sécurité. <a href="https://www.blv.admin.ch/blv/fr/home/lebensmittel-und-ernaehrung/lebensmittelsicherheit/krankheitserreger-und-hygiene/hygiene.html" target="_blank">www.blv.admin.ch/blv/fr/home/lebensmittel-und-ernaehrung/lebensmittelsicherheit/krankheitserreger-und-hygiene/hygiene.html</a></li><li>Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires OSAV. (2023). Foyers de toxi-infections alimentaires (p. 1–9). <a href="https://www.blv.admin.ch/dam/blv/fr/dokumente/lebensmittel-und-ernaehrung/lebensmittelsicherheit/krankheitserreger-und-hygiene/bericht-lebensmittelbedingte-krankheitsausbrueche-2022.pdf.download.pdf/bericht-lebenbsmittelbedingte-krankheitsausbrueche-2022-fr.pdf" target="_blank">www.blv.admin.ch/dam/blv/fr/dokumente/lebensmittel-und-ernaehrung/lebensmittelsicherheit/krankheitserreger-und-hygiene/bericht-lebensmittelbedingte-krankheitsausbrueche-2022.pdf.download.pdf/bericht-lebenbsmittelbedingte-krankheitsausbrueche-2022-fr.pdf</a></li><li>Office fédéral de la santé publique OFSP, Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires OSAV, Office fédéral de l'agriculture OFAG et Office fédéral de l'environnement OFEV. (2015). Stratégie Antibiorésistance Suisse. <a href="https://www.blv.admin.ch/dam/blv/fr/dokumente/tiere/tierkrankheiten-und-arzneimittel/tierarzneimittel/strategie-antibiotikaresistenz-schweiz.pdf.download.pdf/151118_Strategiebericht_StAR_F.pdf" target="_blank">www.blv.admin.ch/dam/blv/fr/dokumente/tiere/tierkrankheiten-und-arzneimittel/tierarzneimittel/strategie-antibiotikaresistenz-schweiz.pdf.download.pdf/151118_Strategiebericht_StAR_F.pdf</a></li><li>Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires OSAV. (2024b, 29 février). Préparer correctement – savourer en sécurité. <a href="https://www.blv.admin.ch/blv/fr/home/lebensmittel-und-ernaehrung/lebensmittelsicherheit/krankheitserreger-und-hygiene/hygiene.html" target="_blank">www.blv.admin.ch/blv/fr/home/lebensmittel-und-ernaehrung/lebensmittelsicherheit/krankheitserreger-und-hygiene/hygiene.html</a></li><li>Mennig, D. (2014, 2 décembre). Multiresistente Keime im Pouletfleisch: Konsumenten in Gefahr. Schweizer Radio und Fernsehen (SRF). <a href="https://www.srf.ch/sendungen/kassensturz-espresso/gesundheit-multiresistente-keime-im-pouletfleisch-konsumenten-in-gefahr" target="_blank">www.srf.ch/sendungen/kassensturz-espresso/gesundheit-multiresistente-keime-im-pouletfleisch-konsumenten-in-gefahr</a></li><li>Organisation mondiale de la Santé OMS. (2015, 26 octobre). Cancer : cancérogénicité de la consommation de viande rouge et de viande transformée. <a href="https://www.who.int/fr/news-room/questions-and-answers/item/cancer-carcinogenicity-of-the-consumption-of-red-meat-and-processed-meat" target="_blank">www.who.int/fr/news-room/questions-and-answers/item/cancer-carcinogenicity-of-the-consumption-of-red-meat-and-processed-meat</a></li><li>Farvid, M. S., Sidahmed, E., Spence, N. D., Angua, K. M., Rosner, B. A. &amp; Barnett, J. B. (2021). Consumption of red meat and processed meat and cancer incidence: a systematic review and meta-analysis of prospective studies. European Journal Of Epidemiology, 36(9), 937–951. <a href="https://doi.org/10.1007/s10654-021-00741-9" target="_blank">doi.org/10.1007/s10654-021-00741-9</a></li><li>Pinto, C. (2024, 29 juillet). Schweizer Fleisch: Bund zahlt weiter Millionen für das Marketing. Tages-Anzeiger. <a href="https://www.tagesanzeiger.ch/schweizer-fleisch-bund-zahlt-weiter-millionen-fuer-das-marketing-281803156594" target="_blank">www.tagesanzeiger.ch/schweizer-fleisch-bund-zahlt-weiter-millionen-fuer-das-marketing-281803156594</a></li><li>Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires OSAV. (2022, 20 mai). Bactéries pathogènes dans les aliments. <a href="https://www.blv.admin.ch/blv/fr/home/lebensmittel-und-ernaehrung/lebensmittelsicherheit/krankheitserreger-und-hygiene/bakterien.html" target="_blank">www.blv.admin.ch/blv/fr/home/lebensmittel-und-ernaehrung/lebensmittelsicherheit/krankheitserreger-und-hygiene/bakterien.html</a></li><li>Institut fédéral allemand d'évaluation des risques BfR. (2014). Schutz vor Infektionen mit enterohämorrhagischen E. coli (EHEC). <a href="https://www.bfr.bund.de/cm/350/verbrauchertipps-schutz-vor-infektionen-mit-enterohaemorrhagischen-e-coli-ehec.pdf" target="_blank">www.bfr.bund.de/cm/350/verbrauchertipps-schutz-vor-infektionen-mit-enterohaemorrhagischen-e-coli-ehec.pdf</a></li></ol></div></div> <div class="title-weitere-infos"> Weitere Infos </div><div class="item"> <ul><li><a href="https://www.swissveg.ch/sondage_subventions_publicite_viande_2024?language=fr" title="Enquête">Enquête concernant les subventions : la population ne souhaite pas que la publicité pour la viande soit financée par des fonds publics</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/alimentation-vegetale-diminue-risque-maladies?language=fr" title="L&apos;alimentation végétale réduit le risque de maladie">L'alimentation végétale diminue le risque de maladie</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/alternatives-vegetales?language=fr" title="Alternatives végétales">Les alternatives végétales sont-elles bonnes pour la santé ?</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/contradictions-politique-suisse?language=fr" title="Campagne politique">Campagne « La politique suisse et ses contradictions »</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/malsain?language=fr" title="Campagne poulet">Campagne « Poulet (mal)sain ? »</a></li></ul></div> Wed, 14 Aug 2024 09:24:07 +0000 Christine 4109 at https://www.swissveg.ch Pflanzliche Ernährung senkt Krankheitsrisiko https://www.swissveg.ch/de/pflanzliche-ernaehrung-senkt-krankheitsrisiko?language=it <span>L’alimentation végétale diminue le risque de maladies</span> <span><span lang="" about="/fr/user/2398?language=it" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Christine</span></span> <span>8. juillet 2024 - 12:13</span> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field__item"><p class="einleitung">Des études actuelles confirment qu’une alimentation végétale réduit le risque lié à certaines maladies.</p><h2>L'alimentation, facteur de risque numéro un</h2><p>Les maladies non transmissibles (MNT) sont de plus en plus répandues. Les principaux facteurs de risque des maladies cardiovasculaires (comme les infarctus et les accidents vasculaires cérébraux), qui comptent parmi les MNT les plus courantes, sont l'hypertension et les risques liés à l'alimentation.<span class="fussnotenlink">1</span> En 2019, rien qu'en Europe, 1,55 million de personnes sont décédées de maladies cardiovasculaires liées à une alimentation inadéquate, ce qui représente 16 % de l'ensemble des décès.<span class="fussnotenlink">2</span> En Suisse aussi, les maladies cardiovasculaires comptaient pour presque 28 % de tous les décès en 2022.<span class="fussnotenlink">3</span></p><h2>Le sel et la viande particulièrement nocifs</h2><p>Étant donné que l'alimentation joue un rôle décisif dans l’apparition des maladies cardiovasculaires et d'autres MNT, une analyse systématique a étudié l'influence de 13 facteurs de risque alimentaire sur le développement des maladies cardiovasculaires dans 54 pays européens différents.<span class="fussnotenlink">4</span> Les données de consommation utilisées pour la collecte de données proviennent d'enquêtes alimentaires représentatives, d'enquêtes sur les revenus et la consommation, de statistiques agricoles, de données sur les ventes de denrées alimentaires et d'échantillons d'urine de 24 heures. Ces données de consommation ont ensuite été utilisées pour calculer le risque de maladie en s’appuyant sur l'étude « Global Burden of Disease » (GBD).</p><p>Les résultats sont clairs : une alimentation riche en produits céréaliers complets, en légumineuses, en noix et graines, en fruits et légumes, en fibres alimentaires ainsi qu'en acides gras polyinsaturés et en acides gras oméga-3 marins (acide eicosapentaénoïque (EPA) et acide docosahexaénoïque (DHA)) permet de prévenir les maladies cardiovasculaires. En revanche, une alimentation riche en sel, en viande rouge ou transformée, en acides gras trans et en boissons sucrées favorise la maladie.</p><p>Par exemple, une consommation minimale de 35 à 165 g de céréales complètes par jour est associée au risque de mortalité le plus faible pour les maladies cardiovasculaires. Un apport plus élevé réduit encore davantage le risque de mortalité. À l’inverse, il faudrait consommer au maximum 12,5 g de sel par jour, tout apport supplémentaire augmentant le risque de mortalité. Pour tous les autres facteurs alimentaires ayant un effet négatif (viande rouge et transformée, acides gras trans ainsi que boissons sucrées), la règle d’or est : moins on en consomme, mieux c'est.</p><p><strong>Tab. 1 : Facteurs de risque alimentaire pour les maladies cardiovasculaires classés par nombre de décès</strong></p><p><img src="/sites/swissveg.ch/files/facteur-alimentaire_0.PNG" data-entity-uuid="e9d64770-bc6c-41a4-be23-b7262651e6b1" data-entity-type="file" alt="" width="749" height="600" /></p><p>* Pour les facteurs nutritionnels marqués en vert, l'apport de référence se rapporte à la consommation quotidienne minimale de l'aliment ou du composant alimentaire associé au risque de mortalité le plus faible. Pour les facteurs nutritionnels marqués en rouge, la quantité de référence se rapporte à la consommation maximale.</p><p>↑= grande quantité                       <br />↓= petite quantité</p><p style="line-height:100%;margin-bottom:0cm;"><font style="font-size:12pt;" color="#bf0041" size="3">rouge</font> = une trop grande quantité est mauvaise pour la santé                       <br /><font style="font-size:12pt;" color="#158466" size="3">vert</font> = une trop petite quantité est mauvaise pour la santé</p><h2>Des résultats en faveur de l’alimentation végétale</h2><p>Comme le montrent les résultats de l'étude, les facteurs nutritionnels présents dans une alimentation équilibrée à base de plantes ont un effet préventif sur les maladies cardiovasculaires. Seule exception : les poissons et les crustacés, dont la consommation est également associée à un risque réduit de maladie. Les auteurs de l'étude attribuent toutefois cet effet positif sur la santé à la teneur élevée en acides gras oméga-3, l'acide eicosapentaénoïque (EPA) et l'acide docosahexaénoïque (DHA). Or, ceux-ci sont également présents sous forme végétale dans l’huile d’algues. Par rapport au poisson et aux crustacés, l'huile d'algues présente en outre l'avantage de ne pas être contaminée par des métaux lourds et des toxines néfastes pour la santé. C'est pourquoi il est préférable de prendre des suppléments d'huile d'algues pour assurer un apport optimal en oméga-3.<span class="fussnotenlink">5</span></p><p>Contrairement aux aliments végétaux non transformés, la viande rouge et les aliments transformés, ainsi que les aliments riches en sel et en acides gras trans et les boissons sucrées, ont un effet négatif sur la santé cardiovasculaire. Cela souligne l'importance d'une alimentation végétale riche en produits céréaliers complets, en légumineuses, en noix et graines ainsi qu'en fruits et légumes.</p><h2>Effet positif sur le risque de cancer</h2><p>Une autre étude récente, qui est en fait une revue systématique (c'est-à-dire une synthèse de nombreuses études individuelles), a également examiné l'influence d'une alimentation végétale sur la santé. Celle-ci s'est penchée sur les facteurs de risque pour les maladies cardiovasculaires, à l’instar de l'étude décrite ci-dessus, mais aussi sur les facteurs de risque pour les maladies cancéreuses.<span class="fussnotenlink">6</span> Les résultats montrent que l’alimentation végétale a des effets positifs non seulement sur le développement des maladies cardiovasculaires, mais aussi sur l’apparition de cancers. Dans le cadre de l'étude, les indicateurs de santé suivants ont pu être améliorés grâce à une alimentation végétarienne et végétalienne : les taux de lipides et de glycémie, le poids corporel ou l'indice de masse corporelle (IMC) et les taux d'inflammation. Ainsi, le risque de maladies cardiaques ainsi que de cancer a été réduit.</p><h2>Produits véganes malsains ?</h2><p>Les médias ne cessent de véhiculer l'idée que les produits alternatifs végétaliens sont mauvais pour la santé. Dernièrement, une nouvelle étude a par exemple examiné le lien entre les maladies cardiovasculaires et différents groupes d'aliments.<span class="fussnotenlink">7</span> Dans ce cadre, une classification a été établie en fonction de l’origine animale ou végétale des aliments et en fonction de leur degré de transformation.</p><p>Les médias ayant relayé cette étude en ont fait des gros titres comme celui-ci :</p><p class="zitat">« Aliments véganes : causes d’accidents cardiovasculaires »</p><p>Toutefois, en examinant attentivement l'étude, il apparaît clairement que les aliments en cause sont les aliments transformés d'origine végétale consommés dans le cadre d'une alimentation moyenne et non, comme cela a été suggéré, de l'alimentation végétalienne en tant que telle. Parmi les « aliments d'origine végétale » examinés dans le cadre de l'étude, on trouvait par exemple le pain préemballé, les produits de boulangerie sucrés, les biscuits, la margarine, les frites, les sucreries, le muesli sucré, les boissons sucrées, les jus de fruits, les snacks salés, les pizzas industrielles et autres plats préparés, les boissons alcoolisées (spiritueux), les sauces ainsi que les alternatives végétaliennes à la viande. La catégorie des aliments d'origine animale hautement transformés comprenait les boissons lactées, les saucisses, les nuggets de poulet et autres produits carnés transformés, les desserts à base de lait ainsi que la mayonnaise et le fromage à tartiner.</p><p>Comme le montre l'enquête alimentaire menuCH, les aliments transformés, qu'ils soient d'origine végétale ou non, sont consommés en excès par la population générale.<span class="fussnotenlink">8</span> Ils peuvent donc être présents dans tous les régimes alimentaires. Les aliments hautement transformés n'ont tout simplement rien à voir avec une alimentation végétalienne équilibrée. Les produits simili-carnés font d’ailleurs de plus en plus souvent partie d'une alimentation flexitarienne, comme le montre le Plant Based Food Report de Coop.<span class="fussnotenlink">9</span> Cela étant dit, des études montrent que les alternatives végétales sont souvent plus saines que l'original carné.</p><p><strong>Tab. 2 : Contribution à l'alimentation (% de l'apport énergétique total) des aliments hautement transformés, regroupés selon leur origine végétale ou animale</strong></p><p><img src="/sites/swissveg.ch/files/vegetale-animale.PNG" data-entity-uuid="b182cbe4-254b-40d6-bdbc-b0efb176beac" data-entity-type="file" alt="" width="900" height="700" /></p><p>Ce que les gros titres ne montrent pas : dans l'étude, la consommation d'aliments végétaux non hautement transformés est associée à une réduction de 7 % du risque de maladies cardiovasculaires et à une réduction de 15 % du risque de décès lié à ces maladies. Cependant, la consommation d'aliments végétaux hautement transformés augmente le risque de maladie de 5 % et le risque de mortalité de 12 %. Quant aux aliments d'origine animale, ils n’ont pas été analysés en détail dans le cadre de cette étude. Il a toutefois été constaté que la consommation d'aliments hautement transformés – qu'ils soient d'origine végétale ou animale – augmentait le risque de maladie et de mortalité pour les maladies cardiovasculaires. En revanche, la consommation d'aliments végétaux peu transformés réduit le risque de maladie et de mortalité.</p><h2>Conclusion : optons pour une alimentation végétale et équilibrée !</h2><p>Les études actuelles soulignent l'importance d'une alimentation végétale équilibrée. Celle-ci peut avoir un effet positif sur la santé, notamment sur le risque de maladies cardio-vasculaires et de cancers, qui sont les causes de décès les plus fréquentes en Suisse.<span class="fussnotenlink">10</span> Dans la mesure du possible, il convient d’éviter les aliments hautement transformés – et ce, quel que soit le type d’alimentation. Cependant, les aliments hautement transformés, riches en sucre, en sel et en acides gras trans ne sont pas les seuls à avoir un impact négatif sur notre santé. La viande transformée et la viande rouge augmentent également le risque de maladies cardio-vasculaires et de cancer.</p><p><img src="/sites/swissveg.ch/files/ernaehrungsteller_FR.jpg" data-entity-uuid="cb74a69a-0eb1-40eb-b60c-fe3647a8a9a1" data-entity-type="file" alt="" width="600" height="600" /></p><p><strong>Ill. 1 : Assiette végétalienne optimale</strong></p><p>Une alimentation végétale équilibrée se compose de produits à base de céréales complètes, de légumineuses, de noix et de graines. ainsi que de fruits et de légumes. Il convient en outre de se supplémenter en vitamine B12, en oméga 3 sous forme d'huile d'algues ainsi qu'en sélénium.<span class="fussnotenlink">11</span> Enfin, la proportion d'aliments hautement transformés devrait être aussi minime que possible. Vous trouverez de plus amples informations à ce sujet dans notre brochure d’information « <a href="https://bc.pressmatrix.com/fr/profiles/b6b0b8c11377/editions/de81a335b3a172483aaa/pages/page/1">Végane pour la santé</a> ».</p></div> <div class="fussnoten"> <div class="item"> <ol><li>Office fédéral de la santé publique OFSP. (s. d.). Faits et chiffres: Maladies non transmissibles. <a href="https://www.bag.admin.ch/bag/fr/home/zahlen-und-statistiken/zahlen-fakten-nichtuebertragbare-krankheiten.html" target="_blank">www.bag.admin.ch/bag/fr/home/zahlen-und-statistiken/zahlen-fakten-nichtuebertragbare-krankheiten.html</a></li><li>Pörschmann, T., Meier, T. &amp; Lorkowski, S. (2024). Cardiovascular mortality attributable to dietary risk factors in 54 countries in the WHO European Region from 1990 to 2019: an updated systematic analysis of the Global Burden of Disease Study. European Journal Of Preventive Cardiology. <a href="https://doi.org/10.1093/eurjpc/zwae136" target="_blank">doi.org/10.1093/eurjpc/zwae136</a></li><li>Office fédéral de la santé publique OFSP. (s. d.). Maladies cardio-vasculaires. <a href="https://www.bag.admin.ch/bag/fr/home/krankheiten/krankheiten-im-ueberblick/herz-kreislauf-erkrankungen.html" target="_blank">www.bag.admin.ch/bag/fr/home/krankheiten/krankheiten-im-ueberblick/herz-kreislauf-erkrankungen.html</a></li><li>Pörschmann, T., Meier, T. &amp; Lorkowski, S. (2024). Cardiovascular mortality attributable to dietary risk factors in 54 countries in the WHO European Region from 1990 to 2019: an updated systematic analysis of the Global Burden of Disease Study. European Journal Of Preventive Cardiology. <a href="https://doi.org/10.1093/eurjpc/zwae136" target="_blank">doi.org/10.1093/eurjpc/zwae136</a></li><li>Bernhauser, I. (2022, 22 mars). Omega-3-Fettsäuren – vegan ein Problem? ecodemy.&nbsp;<a href="www.ecodemy.de/magazin/omega-3-fettsaeuren-vegan" target="_blank">www.ecodemy.de/magazin/omega-3-fettsaeuren-vegan</a></li><li>Capodici, A., Mocciaro, G., Gori, D., Landry, M. J., Masini, A., Sanmarchi, F., Fiore, M., Coa, A. A., Castagna, G., Gardner, C. D. &amp; Guaraldi, F. (2024). Cardiovascular health and cancer risk associated with plant based diets: An umbrella review. PloS One, 19(5), e0300711. <a href="https://doi.org/10.1371/journal.pone.0300711" target="_blank">doi.org/10.1371/journal.pone.0300711</a></li><li>Rauber, F., Da Costa Louzada, M. L., Chang, K., Huybrechts, I., Gunter, M. J., Monteiro, C. A., Vamos, E. P. &amp; Levy, R. B. (2024). Implications of food ultra-processing on cardiovascular risk considering plant origin foods: an analysis of the UK Biobank cohort. ˜The œLancet Regional Health. Europe, 100948. <a href="https://doi.org/10.1016/j.lanepe.2024.100948">doi.org/10.1016/j.lanepe.2024.100948</a></li><li>Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires OSAV. (s. d.). Consommation alimentaire en Suisse. <a href="https://www.blv.admin.ch/blv/fr/home/lebensmittel-und-ernaehrung/ernaehrung/menuCH/menuch-lebensmittelkonsum-schweiz.html" target="_blank">www.blv.admin.ch/blv/fr/home/lebensmittel-und-ernaehrung/ernaehrung/menuCH/menuch-lebensmittelkonsum-schweiz.html</a></li><li>Coop. (2023). Plant Based Food Report 2023. <a href="https://www.coop.ch/content/dam/insieme/plantbased-report-2023/Coop-Plant-Based-Food-Report-2023_F.pdf" target="_blank">www.coop.ch/content/dam/insieme/plantbased-report-2023/Coop-Plant-Based-Food-Report-2023_F.pdf</a></li><li>Office fédéral de la santé publique OFSP. (s. d.). Faits et chiffres: Maladies non transmissibles. <a href="https://www.bag.admin.ch/bag/fr/home/zahlen-und-statistiken/zahlen-fakten-nichtuebertragbare-krankheiten.html" target="_blank">www.bag.admin.ch/bag/fr/home/zahlen-und-statistiken/zahlen-fakten-nichtuebertragbare-krankheiten.html</a>&nbsp;</li><li>Beil, B. (2022, 13 juillet). Vegane Ernährungspyramide - Neuester Stand der Wissenschaft. ecodemy.&nbsp;<a href="www.ecodemy.de/magazin/vegane-ernaehrungspyramide-neuester-stand" target="_blank">www.ecodemy.de/magazin/vegane-ernaehrungspyramide-neuester-stand</a></li></ol></div></div> <div class="title-weitere-infos"> Weitere Infos </div><div class="item"> <ul><li><a href="https://www.swissveg.ch/alternatives-vegetales?language=fr">Les alternatives végétales sont-elles bonnes pour la santé ?</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/proteines-vegetales?language=fr">Les protéines dans l'alimentation végétale</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/aliments-ultratransformes?language=fr">Aliments ultratransformés, toujours mauvais pour la santé ?</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/materiel?language=fr">Matériel d'information</a></li></ul></div> Mon, 08 Jul 2024 08:30:55 +0000 Christine 4108 at https://www.swissveg.ch Pflanzliche Ernährung senkt Krankheitsrisiko https://www.swissveg.ch/de/pflanzliche-ernaehrung-senkt-krankheitsrisiko?language=it <span>L’alimentation végétale diminue le risque de maladies</span> <span><span lang="" about="/fr/user/2398?language=it" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Christine</span></span> <span>8. juillet 2024 - 12:13</span> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field__item"><p class="einleitung">Des études actuelles confirment qu’une alimentation végétale réduit le risque lié à certaines maladies.</p><h2>L'alimentation, facteur de risque numéro un</h2><p>Les maladies non transmissibles (MNT) sont de plus en plus répandues. Les principaux facteurs de risque des maladies cardiovasculaires (comme les infarctus et les accidents vasculaires cérébraux), qui comptent parmi les MNT les plus courantes, sont l'hypertension et les risques liés à l'alimentation.<span class="fussnotenlink">1</span> En 2019, rien qu'en Europe, 1,55 million de personnes sont décédées de maladies cardiovasculaires liées à une alimentation inadéquate, ce qui représente 16 % de l'ensemble des décès.<span class="fussnotenlink">2</span> En Suisse aussi, les maladies cardiovasculaires comptaient pour presque 28 % de tous les décès en 2022.<span class="fussnotenlink">3</span></p><h2>Le sel et la viande particulièrement nocifs</h2><p>Étant donné que l'alimentation joue un rôle décisif dans l’apparition des maladies cardiovasculaires et d'autres MNT, une analyse systématique a étudié l'influence de 13 facteurs de risque alimentaire sur le développement des maladies cardiovasculaires dans 54 pays européens différents.<span class="fussnotenlink">4</span> Les données de consommation utilisées pour la collecte de données proviennent d'enquêtes alimentaires représentatives, d'enquêtes sur les revenus et la consommation, de statistiques agricoles, de données sur les ventes de denrées alimentaires et d'échantillons d'urine de 24 heures. Ces données de consommation ont ensuite été utilisées pour calculer le risque de maladie en s’appuyant sur l'étude « Global Burden of Disease » (GBD).</p><p>Les résultats sont clairs : une alimentation riche en produits céréaliers complets, en légumineuses, en noix et graines, en fruits et légumes, en fibres alimentaires ainsi qu'en acides gras polyinsaturés et en acides gras oméga-3 marins (acide eicosapentaénoïque (EPA) et acide docosahexaénoïque (DHA)) permet de prévenir les maladies cardiovasculaires. En revanche, une alimentation riche en sel, en viande rouge ou transformée, en acides gras trans et en boissons sucrées favorise la maladie.</p><p>Par exemple, une consommation minimale de 35 à 165 g de céréales complètes par jour est associée au risque de mortalité le plus faible pour les maladies cardiovasculaires. Un apport plus élevé réduit encore davantage le risque de mortalité. À l’inverse, il faudrait consommer au maximum 12,5 g de sel par jour, tout apport supplémentaire augmentant le risque de mortalité. Pour tous les autres facteurs alimentaires ayant un effet négatif (viande rouge et transformée, acides gras trans ainsi que boissons sucrées), la règle d’or est : moins on en consomme, mieux c'est.</p><p><strong>Tab. 1 : Facteurs de risque alimentaire pour les maladies cardiovasculaires classés par nombre de décès</strong></p><p><img src="/sites/swissveg.ch/files/facteur-alimentaire_0.PNG" data-entity-uuid="e9d64770-bc6c-41a4-be23-b7262651e6b1" data-entity-type="file" alt="" width="749" height="600" /></p><p>* Pour les facteurs nutritionnels marqués en vert, l'apport de référence se rapporte à la consommation quotidienne minimale de l'aliment ou du composant alimentaire associé au risque de mortalité le plus faible. Pour les facteurs nutritionnels marqués en rouge, la quantité de référence se rapporte à la consommation maximale.</p><p>↑= grande quantité                       <br />↓= petite quantité</p><p style="line-height:100%;margin-bottom:0cm;"><font style="font-size:12pt;" color="#bf0041" size="3">rouge</font> = une trop grande quantité est mauvaise pour la santé                       <br /><font style="font-size:12pt;" color="#158466" size="3">vert</font> = une trop petite quantité est mauvaise pour la santé</p><h2>Des résultats en faveur de l’alimentation végétale</h2><p>Comme le montrent les résultats de l'étude, les facteurs nutritionnels présents dans une alimentation équilibrée à base de plantes ont un effet préventif sur les maladies cardiovasculaires. Seule exception : les poissons et les crustacés, dont la consommation est également associée à un risque réduit de maladie. Les auteurs de l'étude attribuent toutefois cet effet positif sur la santé à la teneur élevée en acides gras oméga-3, l'acide eicosapentaénoïque (EPA) et l'acide docosahexaénoïque (DHA). Or, ceux-ci sont également présents sous forme végétale dans l’huile d’algues. Par rapport au poisson et aux crustacés, l'huile d'algues présente en outre l'avantage de ne pas être contaminée par des métaux lourds et des toxines néfastes pour la santé. C'est pourquoi il est préférable de prendre des suppléments d'huile d'algues pour assurer un apport optimal en oméga-3.<span class="fussnotenlink">5</span></p><p>Contrairement aux aliments végétaux non transformés, la viande rouge et les aliments transformés, ainsi que les aliments riches en sel et en acides gras trans et les boissons sucrées, ont un effet négatif sur la santé cardiovasculaire. Cela souligne l'importance d'une alimentation végétale riche en produits céréaliers complets, en légumineuses, en noix et graines ainsi qu'en fruits et légumes.</p><h2>Effet positif sur le risque de cancer</h2><p>Une autre étude récente, qui est en fait une revue systématique (c'est-à-dire une synthèse de nombreuses études individuelles), a également examiné l'influence d'une alimentation végétale sur la santé. Celle-ci s'est penchée sur les facteurs de risque pour les maladies cardiovasculaires, à l’instar de l'étude décrite ci-dessus, mais aussi sur les facteurs de risque pour les maladies cancéreuses.<span class="fussnotenlink">6</span> Les résultats montrent que l’alimentation végétale a des effets positifs non seulement sur le développement des maladies cardiovasculaires, mais aussi sur l’apparition de cancers. Dans le cadre de l'étude, les indicateurs de santé suivants ont pu être améliorés grâce à une alimentation végétarienne et végétalienne : les taux de lipides et de glycémie, le poids corporel ou l'indice de masse corporelle (IMC) et les taux d'inflammation. Ainsi, le risque de maladies cardiaques ainsi que de cancer a été réduit.</p><h2>Produits véganes malsains ?</h2><p>Les médias ne cessent de véhiculer l'idée que les produits alternatifs végétaliens sont mauvais pour la santé. Dernièrement, une nouvelle étude a par exemple examiné le lien entre les maladies cardiovasculaires et différents groupes d'aliments.<span class="fussnotenlink">7</span> Dans ce cadre, une classification a été établie en fonction de l’origine animale ou végétale des aliments et en fonction de leur degré de transformation.</p><p>Les médias ayant relayé cette étude en ont fait des gros titres comme celui-ci :</p><p class="zitat">« Aliments véganes : causes d’accidents cardiovasculaires »</p><p>Toutefois, en examinant attentivement l'étude, il apparaît clairement que les aliments en cause sont les aliments transformés d'origine végétale consommés dans le cadre d'une alimentation moyenne et non, comme cela a été suggéré, de l'alimentation végétalienne en tant que telle. Parmi les « aliments d'origine végétale » examinés dans le cadre de l'étude, on trouvait par exemple le pain préemballé, les produits de boulangerie sucrés, les biscuits, la margarine, les frites, les sucreries, le muesli sucré, les boissons sucrées, les jus de fruits, les snacks salés, les pizzas industrielles et autres plats préparés, les boissons alcoolisées (spiritueux), les sauces ainsi que les alternatives végétaliennes à la viande. La catégorie des aliments d'origine animale hautement transformés comprenait les boissons lactées, les saucisses, les nuggets de poulet et autres produits carnés transformés, les desserts à base de lait ainsi que la mayonnaise et le fromage à tartiner.</p><p>Comme le montre l'enquête alimentaire menuCH, les aliments transformés, qu'ils soient d'origine végétale ou non, sont consommés en excès par la population générale.<span class="fussnotenlink">8</span> Ils peuvent donc être présents dans tous les régimes alimentaires. Les aliments hautement transformés n'ont tout simplement rien à voir avec une alimentation végétalienne équilibrée. Les produits simili-carnés font d’ailleurs de plus en plus souvent partie d'une alimentation flexitarienne, comme le montre le Plant Based Food Report de Coop.<span class="fussnotenlink">9</span> Cela étant dit, des études montrent que les alternatives végétales sont souvent plus saines que l'original carné.</p><p><strong>Tab. 2 : Contribution à l'alimentation (% de l'apport énergétique total) des aliments hautement transformés, regroupés selon leur origine végétale ou animale</strong></p><p><img src="/sites/swissveg.ch/files/vegetale-animale.PNG" data-entity-uuid="b182cbe4-254b-40d6-bdbc-b0efb176beac" data-entity-type="file" alt="" width="900" height="700" /></p><p>Ce que les gros titres ne montrent pas : dans l'étude, la consommation d'aliments végétaux non hautement transformés est associée à une réduction de 7 % du risque de maladies cardiovasculaires et à une réduction de 15 % du risque de décès lié à ces maladies. Cependant, la consommation d'aliments végétaux hautement transformés augmente le risque de maladie de 5 % et le risque de mortalité de 12 %. Quant aux aliments d'origine animale, ils n’ont pas été analysés en détail dans le cadre de cette étude. Il a toutefois été constaté que la consommation d'aliments hautement transformés – qu'ils soient d'origine végétale ou animale – augmentait le risque de maladie et de mortalité pour les maladies cardiovasculaires. En revanche, la consommation d'aliments végétaux peu transformés réduit le risque de maladie et de mortalité.</p><h2>Conclusion : optons pour une alimentation végétale et équilibrée !</h2><p>Les études actuelles soulignent l'importance d'une alimentation végétale équilibrée. Celle-ci peut avoir un effet positif sur la santé, notamment sur le risque de maladies cardio-vasculaires et de cancers, qui sont les causes de décès les plus fréquentes en Suisse.<span class="fussnotenlink">10</span> Dans la mesure du possible, il convient d’éviter les aliments hautement transformés – et ce, quel que soit le type d’alimentation. Cependant, les aliments hautement transformés, riches en sucre, en sel et en acides gras trans ne sont pas les seuls à avoir un impact négatif sur notre santé. La viande transformée et la viande rouge augmentent également le risque de maladies cardio-vasculaires et de cancer.</p><p><img src="/sites/swissveg.ch/files/ernaehrungsteller_FR.jpg" data-entity-uuid="cb74a69a-0eb1-40eb-b60c-fe3647a8a9a1" data-entity-type="file" alt="" width="600" height="600" /></p><p><strong>Ill. 1 : Assiette végétalienne optimale</strong></p><p>Une alimentation végétale équilibrée se compose de produits à base de céréales complètes, de légumineuses, de noix et de graines. ainsi que de fruits et de légumes. Il convient en outre de se supplémenter en vitamine B12, en oméga 3 sous forme d'huile d'algues ainsi qu'en sélénium.<span class="fussnotenlink">11</span> Enfin, la proportion d'aliments hautement transformés devrait être aussi minime que possible. Vous trouverez de plus amples informations à ce sujet dans notre brochure d’information « <a href="https://bc.pressmatrix.com/fr/profiles/b6b0b8c11377/editions/de81a335b3a172483aaa/pages/page/1">Végane pour la santé</a> ».</p></div> <div class="fussnoten"> <div class="item"> <ol><li>Office fédéral de la santé publique OFSP. (s. d.). Faits et chiffres: Maladies non transmissibles. <a href="https://www.bag.admin.ch/bag/fr/home/zahlen-und-statistiken/zahlen-fakten-nichtuebertragbare-krankheiten.html" target="_blank">www.bag.admin.ch/bag/fr/home/zahlen-und-statistiken/zahlen-fakten-nichtuebertragbare-krankheiten.html</a></li><li>Pörschmann, T., Meier, T. &amp; Lorkowski, S. (2024). Cardiovascular mortality attributable to dietary risk factors in 54 countries in the WHO European Region from 1990 to 2019: an updated systematic analysis of the Global Burden of Disease Study. European Journal Of Preventive Cardiology. <a href="https://doi.org/10.1093/eurjpc/zwae136" target="_blank">doi.org/10.1093/eurjpc/zwae136</a></li><li>Office fédéral de la santé publique OFSP. (s. d.). Maladies cardio-vasculaires. <a href="https://www.bag.admin.ch/bag/fr/home/krankheiten/krankheiten-im-ueberblick/herz-kreislauf-erkrankungen.html" target="_blank">www.bag.admin.ch/bag/fr/home/krankheiten/krankheiten-im-ueberblick/herz-kreislauf-erkrankungen.html</a></li><li>Pörschmann, T., Meier, T. &amp; Lorkowski, S. (2024). Cardiovascular mortality attributable to dietary risk factors in 54 countries in the WHO European Region from 1990 to 2019: an updated systematic analysis of the Global Burden of Disease Study. European Journal Of Preventive Cardiology. <a href="https://doi.org/10.1093/eurjpc/zwae136" target="_blank">doi.org/10.1093/eurjpc/zwae136</a></li><li>Bernhauser, I. (2022, 22 mars). Omega-3-Fettsäuren – vegan ein Problem? ecodemy.&nbsp;<a href="www.ecodemy.de/magazin/omega-3-fettsaeuren-vegan" target="_blank">www.ecodemy.de/magazin/omega-3-fettsaeuren-vegan</a></li><li>Capodici, A., Mocciaro, G., Gori, D., Landry, M. J., Masini, A., Sanmarchi, F., Fiore, M., Coa, A. A., Castagna, G., Gardner, C. D. &amp; Guaraldi, F. (2024). Cardiovascular health and cancer risk associated with plant based diets: An umbrella review. PloS One, 19(5), e0300711. <a href="https://doi.org/10.1371/journal.pone.0300711" target="_blank">doi.org/10.1371/journal.pone.0300711</a></li><li>Rauber, F., Da Costa Louzada, M. L., Chang, K., Huybrechts, I., Gunter, M. J., Monteiro, C. A., Vamos, E. P. &amp; Levy, R. B. (2024). Implications of food ultra-processing on cardiovascular risk considering plant origin foods: an analysis of the UK Biobank cohort. ˜The œLancet Regional Health. Europe, 100948. <a href="https://doi.org/10.1016/j.lanepe.2024.100948">doi.org/10.1016/j.lanepe.2024.100948</a></li><li>Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires OSAV. (s. d.). Consommation alimentaire en Suisse. <a href="https://www.blv.admin.ch/blv/fr/home/lebensmittel-und-ernaehrung/ernaehrung/menuCH/menuch-lebensmittelkonsum-schweiz.html" target="_blank">www.blv.admin.ch/blv/fr/home/lebensmittel-und-ernaehrung/ernaehrung/menuCH/menuch-lebensmittelkonsum-schweiz.html</a></li><li>Coop. (2023). Plant Based Food Report 2023. <a href="https://www.coop.ch/content/dam/insieme/plantbased-report-2023/Coop-Plant-Based-Food-Report-2023_F.pdf" target="_blank">www.coop.ch/content/dam/insieme/plantbased-report-2023/Coop-Plant-Based-Food-Report-2023_F.pdf</a></li><li>Office fédéral de la santé publique OFSP. (s. d.). Faits et chiffres: Maladies non transmissibles. <a href="https://www.bag.admin.ch/bag/fr/home/zahlen-und-statistiken/zahlen-fakten-nichtuebertragbare-krankheiten.html" target="_blank">www.bag.admin.ch/bag/fr/home/zahlen-und-statistiken/zahlen-fakten-nichtuebertragbare-krankheiten.html</a>&nbsp;</li><li>Beil, B. (2022, 13 juillet). Vegane Ernährungspyramide - Neuester Stand der Wissenschaft. ecodemy.&nbsp;<a href="www.ecodemy.de/magazin/vegane-ernaehrungspyramide-neuester-stand" target="_blank">www.ecodemy.de/magazin/vegane-ernaehrungspyramide-neuester-stand</a></li></ol></div></div> <div class="title-weitere-infos"> Weitere Infos </div><div class="item"> <ul><li><a href="https://www.swissveg.ch/alternatives-vegetales?language=fr">Les alternatives végétales sont-elles bonnes pour la santé ?</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/proteines-vegetales?language=fr">Les protéines dans l'alimentation végétale</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/aliments-ultratransformes?language=fr">Aliments ultratransformés, toujours mauvais pour la santé ?</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/materiel?language=fr">Matériel d'information</a></li></ul></div> Mon, 08 Jul 2024 08:30:55 +0000 Christine 4108 at https://www.swissveg.ch Vegane Ferien https://www.swissveg.ch/de/vegane-ferien?language=it <span>Vacances véganes</span> <span><span lang="" about="/fr/user/2634?language=it" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Amandine</span></span> <span>16. mai 2024 - 15:40</span> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field__item"><p class="einleitung">Vous avez besoin d’idées pour organiser des vacances <em>vegan-friendly</em> cet été ? Vous êtes au bon endroit !</p><p>Chaque année, à la fin du mois de juin, les Suisses et les Suissesses partent en vacances d’été. Vous aussi, vous avez envie d’organiser quelque chose, mais vous ne savez pas encore quoi ? Dans cet article de blog, nous vous proposons cinq idées de vacances véganes. Les <a href="/fr/affiliation?language=it" title="Swissveg-Mitglied" data-entity-substitution="canonical" data-entity-type="node" data-entity-uuid="53d8650d-221a-4bff-b73e-0ca1bee210b3">membres de Swissveg</a> bénéficient même d’une réduction pour certaines de ces offres.</p><h2>Vegan Surf Camp</h2><p>Le<a href="https://www.vegansurfcamp.com/" target="_blank" title="Vegan Surf Camp" rel="noopener"> Vegan Surf Camp</a>, situé dans la magnifique ville de Moliets sur la côte atlantique sud de la France, vous invite à surfer et à déguster de délicieux mets à 500 mètres de la plage. La restauration est 100 % végétale, biologique et régionale. Des cours de yoga y sont également proposés. Cette année, le camp aura lieu du 25 mai au 14 septembre. Les membres de Swissveg bénéficient de <a href="https://www.swissveg.ch/card?language=fr" title="Rabatt">5 % de réduction</a> sur le package « Yoga and Surf Camp » du camp principal. Au fait : Le camp est organisé par L'Amour de la Terre, une association française à but non lucratif qui se sert des bénéfices pour soutenir des projets respectueux de l’environnement.</p><p><img src="/sites/swissveg.ch/files/vegan-surf-camp.png" data-entity-uuid="" data-entity-type="" alt="Vegan Surf Camp" /></p><h2>Vacances en Suisse</h2><p>Vous souhaitez passer l'été en Suisse mais vous avez besoin de changer d’air ? GoGreen a dressé la liste des <a href="https://gogreen.ch/de/vegane-hotels-in-der-schweiz-17-top-gasthaeuser/" target="_blank" title="17 schönsten veganen Hotels in der Schweiz" rel="noopener">17 plus beaux hôtels véganes et <em>vegan-friendly</em> de Suisse</a>, qui donnent envie de passer des vacances respectueuses des animaux et de l’environnement. Que ce soit en Valais, au Tessin, dans les Grisons ou en Suisse alémanique : il y en a pour tous les goûts. Vous préférez rester à la maison et profiter de votre jardin ? Vous trouverez des conseils de jardinage sur notre <a href="http://www.swissveg.ch/pflanzenfreunde" title="Pflanzenfreunde">page dédiée</a> !</p><p><img src="/sites/swissveg.ch/files/ferien-schweiz.png" data-entity-uuid="" data-entity-type="" alt="Schweizer Fahne auf Schiff" /></p><h2><em>Bella Italia</em></h2><p>L'Italie est à juste titre une destination de vacances très appréciée. En plus de ses jolis paysages et de son architecture époustouflante, le pays dispose également de nombreux plats traditionnels végétaliens : que l’on préfère la pizza marinara, les spaghetti aglio olio e peperoncino ou le sorbetto di cioccolato, on y trouve généralement son bonheur. Vous avez envie de partir à la mer ? Dans ce cas, vous pourriez vous laisser tenter par l'offre <a href="https://www.zenithotelgiulianova.com/de/vegan-woche.html" target="_blank" title="Vegane Woche im Zenit Hotel" rel="noopener">Vegan Week de l'hôtel Zenit</a> : une semaine en pension complète végétalienne sur la côte Adriatique, avec à la clé des excursions, des activités comme le yoga et des tours à vélo ainsi qu'un espace bien-être. N’attendez plus : il reste quelque places libres début juin et en septembre. Les membres de Swissveg bénéficient de <a href="https://www.swissveg.ch/card?language=de" title="Rabatt">5 % de réduction</a>.</p><p><img src="/sites/swissveg.ch/files/italien.png" data-entity-uuid="" data-entity-type="" alt="Florenz" /></p><h2>Vegan Festivals</h2><p>La saison suisse des festivals va bientôt commencer. Heureusement, on trouve de plus en plus de stands véganes dans les festivals de musique. Si cette offre ne vous suffit pas, il n’y a qu’à attendre la fin de l’été pour le retour des <a href="https://www.veganfestivals.ch/events/" target="_blank" title="Vegan Festivals" rel="noopener">Vegan Festivals</a> ! Du 17 au 22 septembre, le Vegan Festival sera de nouveau de passage à la gare principale de Zurich – et Swissveg aussi sera de la partie. La ville d’Aarau accueillera le Vegan Festival pour la toute première fois du 10 au 13 octobre 2024.</p><p><img src="/sites/swissveg.ch/files/festivals.png" data-entity-uuid="" data-entity-type="" alt="Festival" /></p><h2>Voyager dans le monde entier en tant que végane</h2><p>Vous avez encore besoin d’inspiration ? Vous trouverez certainement votre bonheur sur <a href="https://www.vegan-welcome.com/en/home.html?" title="VeganWelcome">VeganWelcome</a>. Excursion dans une ville, week-end bien-être, vacances à la plage... tout cela est aussi possible pour les personnes véganes !</p><p><img src="/sites/swissveg.ch/files/strand.png" data-entity-uuid="" data-entity-type="" alt="Strand in Thailand" /></p><p><br />Quelle que soit votre destination, l’important est de bien vous préparer. En effet, avec un peu de planification préalable, il est généralement tout à fait possible de se nourrir de manière végétalienne. Vous trouverez des conseils utiles à cet effet dans notre <a href="https://bc.pressmatrix.com/fr/profiles/b6b0b8c11377/editions/2488aa37f85e2fd4318a/pages/page/20" title="brochure d'information">brochure d’information « Végane : pourquoi et comment ? »</a>. Nous vous souhaitons d’agréables vacances !</p><p> </p><p> </p><p><strong>Plus d'informations</strong></p><ul><li>Devenir <a href="/fr/affiliation?language=it" title="Devenir membre" data-entity-substitution="canonical" data-entity-type="node" data-entity-uuid="53d8650d-221a-4bff-b73e-0ca1bee210b3">membre</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/card?language=fr" title="Partenaires Swissveg-Card">Partenaires Swissveg-Card</a> actuels</li><li><a href="/fr/materiel?language=it" title="Matériel d'information" data-entity-substitution="canonical" data-entity-type="node" data-entity-uuid="13cbecc7-2ec4-48c1-9435-4b5c9ada9402">Matériel d'information</a></li><li><a href="https://www.swissveg.ch/sortir?language=fr" title="Sortir">Sortir en tant que végane</a></li><li><a href="/de/hotels?language=it" title="Hôtels véganes" data-entity-substitution="canonical" data-entity-type="node" data-entity-uuid="06c1bcbc-e86d-4554-980a-267e0dd2b118">Hôtels véganes</a> (page en allemand)</li><li><a href="https://www.swissveg.ch/fr/portugaletespagne">Restaurants véganes à découvrir au Portugal et en Espagne</a></li></ul></div> Thu, 16 May 2024 07:44:02 +0000 Christine 4096 at https://www.swissveg.ch Von Warnhinweisen bis Fleischsteuer: Wege zur Reduktion des Fleischkonsums https://www.swissveg.ch/de/reduktion-fleischkonsum?language=it <span>De l&#039;avertissement à la taxe sur la viande : différents moyens de réduire la consommation de viande</span> <span><span lang="" about="/fr/user/2634?language=it" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Amandine</span></span> <span>15. avril 2024 - 11:13</span> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field__item"><p class="einleitung">Il existe de nombreuses bonnes raisons de renoncer à la viande. Pourtant, la consommation de viande dans le monde ne cesse de croître. Comment lutter contre cette tendance ?</p> <h2>Demande de viande en hausse</h2> <p>Chaque année, plus de 80 millions d’animaux sont abattus en Suisse pour notre consommation de viande – ce à quoi vient encore s’ajouter la viande importée. Avec une consommation d’environ un kilo par semaine et par personne, la Suisse se situe certes en dessous de la moyenne des autres pays industrialisés. Cependant, la consommation de viande à travers le monde ne cesse d'augmenter, malgré les nombreuses raisons qui plaident en faveur de sa réduction.</p> <p><img alt="Fleischproduktion weltweit steigt" data-entity-type="" data-entity-uuid="" height="300" src="/sites/swissveg.ch/files/fleischproduktion_weltweit.PNG" width="624.5" /></p> <p><em>Production de viande dans le monde (en millions de tonnes).</em></p> <p>Avec un volume total de près de 340 millions de tonnes en 2021, la production de viande à l’échelle mondiale est aujourd’hui environ trois fois plus élevée qu'il y a 30 ans. La production de viande a même quintuplé depuis 1961 et elle devrait atteindre 570 millions de tonnes d'ici 2050.<sup>1-5</sup></p> <p>Outre la souffrance des milliards d'animaux qui périssent chaque jour à travers le monde pour assouvir l’appétit humain, la consommation de viande a des effets négatifs sur notre environnement et notre santé. La production de denrées alimentaires d'origine animale génère énormément d'émissions de gaz à effet de serre et contribue donc largement au changement climatique. Les produits animaux engendrent en principe plus d'émissions de gaz à effet de serre que les produits végétaux, car ils impliquent une prolongation de la chaîne alimentaire via l'estomac de l'animal. En effet, les animaux d’élevage ont besoin d’énormes quantités d’eau et de nourriture au quotidien.</p> <p><img alt="gaspillage" data-entity-type="" data-entity-uuid="" height="399" src="/sites/swissveg.ch/files/gaspillage.jpg" width="421" /></p> <p><em>Gaspillage alimentaire : 2 kg de céréales peuvent produire 1 portion de viande ou 13 portions de céréales.</em></p> <p>La teneur en calories des produits animaux ne correspond finalement qu'à une fraction de ce que l'animal a lui-même ingéré. Résultat : la majeure partie du gaspillage alimentaire est due à la production d'aliments d'origine animale, alors que ceux-ci ne fournissent pas une part proportionnelle des calories consommées dans le monde. Autrement dit, de précieux aliments sont tout bonnement perdus au fil du processus de production. Ce gaspillage alimentaire donne également lieu à des émissions de gaz à effet de serre inutilement élevées. En outre, la production de viande pollue l’environnement et nuit gravement à la biodiversité – de tous les aliments, la viande est celui qui représente la plus grande menace pour la biodiversité mondiale.<sup>6-11</sup> En matière de santé aussi, la consommation de viande est problématique : selon les études actuelles, une consommation dépassant 50 g par jour augmente la mortalité ainsi que le risque de cancer du côlon et de maladies cardio-vasculaires. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a même classé la viande rouge transformée comme « cancérogène » et la viande rouge comme « probablement cancérogène ». La résistance aux antibiotiques constitue en outre un problème de santé publique de plus en plus important, l'utilisation d'antibiotiques dans l'élevage de masse pouvant entraîner des maladies mortelles chez l'être humain.<sup>12-15</sup></p> <h2>Manger moins de viande : oui, mais comment ?!</h2> <p>Malgré l'augmentation de la consommation de viande dans le monde, la tendance actuelle dans les pays industrialisés occidentaux à renoncer partiellement ou totalement à la viande est inéluctable : en Suisse, 63 % de la population se nourrit désormais de manière flexitarienne, 5 % de manière végétarienne et 0,7 % de manière végétalienne – tendance à la hausse.<sup>16, 17</sup></p> <p class="zitat">Les flexitariennes et flexitariens sont des végétariens « à temps partiel » <br /> qui renoncent volontairement plusieurs fois par mois aux produits d’origine <br /> animale.<sup>18 </sup>(Coop, Plant Based Food Report 2023)</p> <p><img alt="modes d'alimentation" data-entity-type="" data-entity-uuid="" height="446" src="/sites/swissveg.ch/files/FR%20Verteilung%20Ern%C3%A4hrungsformen_0.png" width="493" /></p> <p><em>Les différents modes d’alimentation dans la population suisse.</em></p> <p>Cependant, une bonne partie de la population s’entête obstinément à manger des produits carnés, ce qui soulève la question : pourquoi consomme-t-on de la viande ? À cet égard, les influences personnelles, socioculturelles et extérieures sont étroitement imbriquées et couplées à des incitations aussi bien internes qu’externes.</p> <ul><li>Influences personnelles : convictions sur les effets positifs de la consommation de viande sur la santé et manque de connaissances sur les effets négatifs de la consommation de viande sur l'environnement.</li> <li>Influences socioculturelles : culture, religion et normes sociales. Le milieu social et la valeur culturelle de la viande jouent également un rôle important à cet égard ; par exemple, l'alimentation traditionnelle suisse est dominée par la viande. Il est en outre considéré comme « normal » de manger de la viande : la plupart des gens mangent de la viande car c'est ce que fait la majorité (effet de groupe).</li> <li>Influences extérieures : manque de propositions végétariennes et végétaliennes dans les commerces ou les restaurants.</li> </ul><p>Les stratégies visant à réduire la consommation de viande s'appuient à leur tour sur différentes incitations internes et externes. Les incitations internes font appel aux émotions, aux capacités, aux connaissances, à la dissonance cognitive (désaccord entre les connaissances ou les valeurs et les actions concrètes), aux valeurs, au comportement et aux habitudes. Pour ce qui est des incitations externes, l'essentiel est de rendre l'alimentation végétale plus visible. Les incitations internes et externes influent également l'une sur l'autre, dans la mesure où, par exemple, l'introduction d'une taxe sur la viande peut modifier l'attitude générale envers la viande, ce qui, par ricochet, va impacter les normes sociales ou culturelles. Il s'avère en outre que les émotions et la dissonance cognitive ainsi que les facteurs socioculturels influencent considérablement le comportement des individus.<sup>19-21</sup></p> <h2>Incitations internes</h2> <p>Il existe diverses stratégies visant à créer des incitations internes.</p> <h3>Implication émotionnelle</h3> <p>Une implication émotionnelle peut être suscitée, par exemple, par des campagnes basées sur des messages à caractère émotionnel et sur des arguments relatifs au bien-être animal, à l'environnement et à la santé.  Des études montrent toutefois que ces campagnes d'information publiques parviennent certes à sensibiliser le public sur les conséquences d’une alimentation malsaine, mais qu'elles ne réussissent pas forcément à transposer leur message en actions. Leur efficacité en termes de réduction effective de la consommation de viande est donc controversée.<sup>22-24</sup></p> <p><iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="250" src="https://www.youtube-nocookie.com/embed/Cj2enXkJVfk?si=yb_vFwUsqdmCfgRx&amp;controls=0" title="YouTube video player" width="444.44"></iframe></p> <p><em>Campagne de Swissveg <a href="https://www.swissveg.ch/campagne-nouvel-an-2023-2024?language=fr" title="Campagne Bonne résolution pour l'année 2024">« Bonne résolution pour l’année 2024 »</a>.</em></p> <p>        </p> <p><img alt="campagne santé" data-entity-type="" data-entity-uuid="" height="342" src="/sites/swissveg.ch/files/Swissveg_Widersprueche-2022_SM-QR_Gesundheit_FR.jpg" width="274" />    <img alt="campagne environnement" data-entity-type="" data-entity-uuid="" height="342" src="/sites/swissveg.ch/files/Swissveg_Widersprueche-2022_SM-QR_Klima_FR.jpg" width="274" />    <img alt="campagne animaux" data-entity-type="" data-entity-uuid="" height="342" src="/sites/swissveg.ch/files/Swissveg_Widersprueche-2022_SM-QR_Tiere_FR.jpg" width="274" /></p> <p><em>Campagne de Swissveg <a href="https://www.swissveg.ch/contradictions-politique-suisse?language=fr" title="La politique suisse et ses contradictions">« La politique suisse et ses contradictions »</a>.</em></p> <h3>Développement des compétences</h3> <p>D'une part, il est important de diffuser des connaissances, par exemple par le biais de campagnes de sensibilisation. Cependant, il existe souvent un décalage entre ce que l’on sait et ce que l’on fait. Il est donc essentiel de favoriser l'acquisition de compétences qui facilitent la transition vers l’alimentation végétale, par exemple en transmettant des connaissances sur la cuisine végétale ou en expliquant où et comment acheter des aliments d’origine végétale. En effet, un manque de compétences dans le domaine de l'achat, de la préparation et de la cuisson de plats végétaux peut constituer un obstacle majeur à la réduction de la consommation de viande.<sup>25, 26</sup></p> <h3>Promotion du flexitarisme</h3> <p>Un autre facteur important est la promotion du flexitarisme, qui peut contribuer à l'émergence de nouvelles normes sociales et culturelles. Cela est déjé pratiqué dans certaines religions ou cultures, par exemple sous la forme du concept d'ahimsa (« non-violence ») – un des principes les plus importants de l'hindouisme et du bouddhisme, qui interdit de tuer ou de blesser des êtres vivants ou les limite à un minimum indispensable. Les modèles peuvent aussi largement contribuer à la promotion du flexitarisme. De nombreuses célébrités jouent notamment un rôle essentiel en rendant public leur point de vue sur la consommation de viande, ce qui renforce le sentiment d'appartenance des personnes qui s'abstiennent d’en manger. Cependant, peu d’études ont été faites sur les interventions qui ciblent les facteurs socioculturels tels que la culture et la religion, l'influence sociale et les identités liées à la consommation de viande.<sup>27-29</sup></p> <h2>Incitations externes</h2> <p>Il existe aussi différentes stratégies permettant de créer des incitations externes.</p> <h3>Infrastructure</h3> <p>Une infrastructure dotée d'une offre végétarienne ou végétalienne bien développée est importante, par exemple pour faciliter le choix d'une alimentation sans viande lors des achats ou dans la restauration (dans les restaurants, les cantines, les hôpitaux). Les études s'accordent à dire que l'offre de nourriture dans l'environnement scolaire ou professionnel est importante pour promouvoir une alimentation saine. Cependant, il est important de ne pas étiqueter les repas comme végétariens ou végétaliens. Des études montrent que les appellations « neutres » telles que « recommandation du chef » ou « world kitchen » incitent à choisir plus souvent des menus sans viande, contrairement aux plats commercialisés comme végétariens ou végétaliens. Cela ne s'applique toutefois pas au <a href="https://www.swissveg.ch/v-label-general?language=fr" title="V-Label">V-Label</a>, qui a une influence positive sur le choix de menus végétariens ou végétaliens. Une infrastructure favorable à l’alimentation végétale peut également être encouragée par la législation et la politique. Par exemple, la stratégie climatique récemment présentée vise indirectement à ce que la Suisse produise moins d'aliments pour animaux et cultive à la place davantage de denrées alimentaires destinées à la consommation humaine. L'infrastructure et l'offre jouent donc un rôle important dans la réduction de la consommation de viande et leur efficacité est prouvée.<sup>30-35</sup></p> <h3>Nudges</h3> <p>Les nudges sont des « coups de pouce » qui influencent le comportement de manière ciblée.</p> <h4>Interdictions publicitaires</h4> <p>Des études montrent que la réduction ou l'interdiction des publicités pour les produits alimentaires malsains (en particulier celles qui s'adressent aux enfants) a un léger effet positif sur l'amélioration de l'alimentation. L'Office fédéral de l'agriculture (OFAG) a lui aussi déjà proposé d'interdire la publicité pour la viande à prix réduit.</p> <p class="zitat">« Les rabais sur la viande ne servent souvent qu’à attirer les consommatrices et les consommateurs dans les grandes surfaces. Ils ne correspondent pas à la valeur des produits carnés ne sont pas propices à une consommation durable. » Adrian Aebi, sous-directeur à l’OFAG (NZZ am Sonntag)</p> <p>On peut toutefois se demander si de telles mesures sont efficaces sur le long terme. Christian Fichter, psychologue social et économique, confirme que les interdictions de publicité ont une influence sur le comportement d'achat. Cependant, il estime que les interdictions ne sont pas efficaces à long terme. Pour modifier durablement le comportement des consommatrices et des consommateurs, il faut les informer. Selon lui, la réduction de la consommation de viande n'est pas comparable à la réduction du tabagisme, par exemple, car les effets nocifs de la cigarette sont largement ancrés dans les consciences, contrairement à ceux de la consommation de viande. C'est pourquoi avant d'envisager des interdictions, il faudrait d'abord diffuser davantage d'informations.</p> <p>En 2019, Swissveg a demandé, dans le cadre d'une <a href="https://www.swissveg.ch/2021_10_subventions_publicite_viande?language=fr" title="Pétition">pétition</a>, que la publicité pour la viande ne soit plus soutenue par l'argent des contribuables, car ces subventions nuisent à la santé, à l'environnement et aux animaux. La commission compétente pour cette décision a toutefois décidé de ne pas donner suite à la pétition et de continuer à soutenir la publicité pour la viande, argumentant que ces subventions ne soutiennent que la consommation de viande suisse et non la consommation de viande en général. Or, l'interprofession Proviande ne fait pas seulement de la publicité pour la viande suisse, mais aussi pour la consommation de viande en général, ce qui contrevient à l'accord passé avec la Confédération.<sup>36-38</sup></p> <h4>Labels</h4> <p>Différents labels, comme le Nutri-Score ou l'Eco-Score, peuvent également influencer les habitudes de consommation. Des études montrent que l'étiquetage nutritionnel des aliments contribue certes à des choix plus informés, mais que des choix informés ne riment pas forcément avec des choix plus sains. Le label Nutri-Score est également source de confusion, car il est souvent mal compris par les consommatrices et les consommateurs. Par conséquent, il fait régulièrement l'objet de critiques, y compris en Suisse. Le Conseil fédéral refuse d'inscrire le Nutri-Score dans la loi et privilégie une utilisation facultative par les fabricants. Quant aux labels environnementaux comme l'Eco-Score, les études ne sont pas unanimes quant à leur influence potentielle sur la consommation de viande. L’efficacité des labels demeure donc incertaine.<sup>39-41</sup></p> <h4>Avertissements</h4> <p>Selon plusieurs études, les avertissements visuels sont efficaces pour réduire la consommation de cigarettes, de boissons sucrées et d'alcool. Une étude menée au Royaume-Uni par Hughes et al. (2023) a examiné si le choix des aliments pouvait lui aussi être influencé par des avertissements visuels. 1001 consommateurs et consommatrices de viande adultes (à partir de 18 ans) ont été répartis de manière aléatoire dans quatre groupes expérimentaux : un sans aucun avertissement (groupe de contrôle), un avec un avertissement relatif à la santé, un avec un avertissement relatif au climat et un avec un avertissement relatif aux pandémies.</p> <p><img alt="Studie Warnhinweise Essen" data-entity-type="" data-entity-uuid="" height="298" src="/sites/swissveg.ch/files/studie-warnhinweise-labels.PNG" width="681" /></p> <p><em>Plan expérimental avec quatre groupes différents.<sup>42</sup></em></p> <p>Il a été constaté que les groupes ayant reçu des avertissements relatifs à la santé, au climat et aux pandémies ont choisi moins de plats carnés que le groupe de contrôle, les réductions allant de -7,4 % à -10 %. Aucune différence statistiquement significative n’a été décelée dans la proportion de plats carnés choisis entre les différents groupes ayant reçu un avertissement, ce qui signifie que tous les avertissements avaient à peu près la même efficacité.</p> <p><img alt="Studie Warnhinweise Gruppen" data-entity-type="" data-entity-uuid="" height="332" src="/sites/swissveg.ch/files/studie-warnhinweise-essen.PNG" width="680" /></p> <p><em>Exemple de repas (gratin de pâtes) avec viande, poisson, végétarien ou végétalien au sein du groupe Climat.<sup>43</sup></em></p> <p>Jusqu'à présent, une seule étude expérimentale avait examiné l'impact des avertissements en matière de santé et de climat sur le choix de la viande dans le cadre d'une étude en ligne hypothétique menée auprès de consommatrices et consommateurs de viande américains.<sup>44</sup> Dans cette étude, les mises en garde n'avaient eu aucun effet significatif sur le choix des plats carnés. Toutefois, cette étude n'utilisait que des avertissements textuels. De plus, cette étude se basait sur une seule tâche de sélection, tandis que chez Hughes et al., les participantes et les participants ont évalué plus de 20 repas hypothétiques.<sup>45</sup> On notera également qu’aucune des deux études n’a intégré de mise en garde relative à l’élevage. De plus, les participantes et les participants n’ont fait que des choix hypothétiques sous la forme d'un questionnaire en ligne, ce qui ne correspond pas à des scénarios proches de la réalité. Il faudra donc davantage d'études dans ce domaine pour évaluer l'efficacité exacte des avertissements sur la consommation.</p> <h4>Messages textuels</h4> <p>Pour être plus efficaces, les interventions basées sur les connaissances peuvent être combinées avec des messages textuels quotidiens. Une étude a constaté que les recommandations en matière de consommation de viande et les informations transmises dans ce contexte n'avaient d'effet que si les participantes et les participants recevaient des rappels quotidiens par message.<sup>46</sup> Les messages en question leur rappelaient de faire attention à leur consommation de viande et de ne pas dépasser la limite recommandée. En outre, il a été constaté que les messages écrits permettaient d’accroître l'intention de réduire sa consommation de viande.<sup>47</sup></p> <h3>Mesures tarifaires</h3> <p>La question de savoir si une augmentation du prix des produits carnés pourrait réduire durablement la consommation de viande est de plus en plus discutée. Une telle mesure contribuerait certainement à des coûts plus proches de la réalité, de sorte que les consommatrices et les consommateurs paieraient le vrai prix des produits carnés. Cela serait par exemple possible en supprimant les subventions ou en instaurant une taxe sur la viande. Toutefois, il n'existe aucune preuve réelle de la compatibilité de ces mesures avec le marché et de leur applicabilité. En général, il semble évident qu'une petite taxe sur certains aliments, même si elle ne modifie pas le comportement d’achat des consommatrices et des consommateurs, pourrait dégager de précieuses ressources pour financer des actions de promotion de la santé. Cependant, l'efficacité des mesures de restriction des choix alimentaires, telles qu'une taxe sur la viande, n'a pas été prouvée. Bien que l'introduction d'une taxe sur la viande soit actuellement discutée dans plusieurs pays, elle n'a encore été mise en œuvre nulle part. Aucune recherche expérimentale n'a été menée pour étudier l'impact d'une augmentation du prix de la viande sur les habitudes alimentaires. L’efficacité telles mesures demeure donc incertaine.<sup>48, 49</sup></p> <p>Un sondage récemment publié montre en outre que près de deux tiers de l’électorat suisse est opposé à une taxe sur les aliments contenant du sucre, du sel ou des graisses.<sup>50</sup> Une taxe sur la viande serait sans doute rejetée par un plus grand nombre de personnes. Il convient toutefois de souligner que la part des électrices et des électeurs favorables à une taxe sur les aliments contenant du sucre, du sel ou des graisses a nettement augmenté au cours des douze derniers mois – et ils sont également de plus en plus nombreux à croire en l’efficacité d’une telle mesure. Cela est d’autant plus important que l’opinion du public sur ce genre de taxe repose principalement sur le fait qu'il croie en son efficacité. De manière plus générale, il semble que les citoyennes et les citoyens soient de plus en plus favorables à la prise de meilleures mesures en faveur de la santé publique. En plus de se montrer plus ouvertes aux mesures étatiques, la population souhaite également un plus grand engagement de la part du monde économique.<sup>51</sup></p> <h2>Conclusion</h2> <p>Bon nombre des mesures incitatives susmentionnées peuvent être efficaces pour réduire la consommation de viande. Cependant, les études sont unanimes : les stratégies pour y parvenir doivent être spécifiques aux groupes cibles. Par exemple, les arguments liés à la santé ou la promotion du flexitarisme s'avèrent particulièrement efficaces chez les hommes et les personnes âgées. Les jeunes adultes et les adolescents sont en principe plus réceptifs aux stratégies visant à réduire leur consommation de viande que les personnes plus âgées, car ils sont généralement plus ouverts aux changements d'alimentation et à l'alimentation végétale en général.</p> <p>Enfin, c’est avant tout la mise en œuvre de ces stratégies qui est déterminante. En effet, aucune des études menées jusqu'à présent n'a constaté une augmentation de la consommation de viande après l'introduction de mesures visant sa réduction. Néanmoins, il ne faut pas s'attendre à ce que toutes les mesures soient accueillies de manière favorable. Les électrices et les électeurs suisses sont clairement d'avis que la responsabilité en matière d'alimentation incombe à chacun et qu’elle relève donc de la sphère privée. Ils préfèrent une société qui mise sur l'information et l'éducation plutôt que sur l'orientation des habitudes alimentaires par des taxes et des lois. Aujourd'hui, la population souhaite toutefois un encadrement étatique plus soutenu qu'il y a dix ans. Si cette évolution s'est faite progressivement au cours des dernières années, elle s'est nettement accentuée au cours des douze derniers mois. Il est donc important que les institutions publiques, en particulier, agissent le plus rapidement possible. Pour ce faire, une combinaison de différentes stratégies est certainement l’option la plus prometteuse.<sup>52-56</sup></p> </div> <div class="fussnoten"> <div class="item"> <ol> <li>Proviande. (2022). Le marché de la viande. <a href="http://www.proviande.ch/fr/le-marche-de-la-viande-en-chiffres">www.proviande.ch/fr/le-marche-de-la-viande-en-chiffres</a></li> <li>REMP Recherches et études<br /> des médias publicitaires. (2022). Rapport sur le développement durable. <a href="http://www.remp.ch/fr/rapports">www.remp.ch/fr/rapports</a></li> <li>The World Counts. (s. d.). World Consumption of Meat. <a href="http://www.theworldcounts.com/challenges/consumption/foods-and-beverages/world-consumption-of-meat">www.theworldcounts.com/challenges/consumption/foods-and-beverages/world…</a></li> <li>Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture&nbsp;(FAO). (s. d.). 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Appetite, 190, 107026. <a href="http://www.doi.org/10.1016/j.appet.2023.107026">www.doi.org/10.1016/j.appet.2023.107026</a></li> <li>Carfora, V., Caso, D. &amp; Conner, M. (2017). Randomised controlled trial of a text messaging intervention for reducing processed meat consumption: The mediating roles of anticipated regret and intention. Appetite (Print), 117, 152–160. <a href="http://www.doi.org/10.1016/j.appet.2017.06.025">www.doi.org/10.1016/j.appet.2017.06.025</a></li> <li>Harguess, J. M., Crespo, N. C. &amp; Hong, M. Y. (2020). Strategies to Reduce Meat Consumption: A Systematic Literature Review of Experimental studies. Appetite, 144, 104478. <a href="http://www.doi.org/10.1016/j.appet.2019.104478">www.doi.org/10.1016/j.appet.2019.104478</a></li> <li>Kwasny, T., Dobernig, K. &amp; Riefler, P. (2022). Towards reduced meat consumption: A systematic literature review of intervention effectiveness, 2001–2019. Appetite, 168, 105739. <a href="http://www.doi.org/10.1016/j.appet.2021.105739">www.doi.org/10.1016/j.appet.2021.105739</a></li> <li>Schöpfer, S. (2023, 20 août). Neue Klimastrategie des Bundes: Weniger Fleisch, mehr pflanzliche Ernährung. Neue Zürcher Zeitung. <a href="http://www.nzz.ch/nzzas/nzz-am-sonntag/neue-klimastrategie-des-bundes-weniger-fleisch-mehr-pflanzliche-ernaehrung-ld.1752368">www.nzz.ch/nzzas/nzz-am-sonntag/neue-klimastrategie-des-bundes-weniger-…</a></li> <li>gfs.bern. (2023). Observatoire de l'alimentation et de l'activité physique 2023. <a href="http://www.cockpit.gfsbern.ch/fr/cockpit/monitor-ernaehrung-und-bewegung-2023">www.cockpit.gfsbern.ch/fr/cockpit/monitor-ernaehrung-und-bewegung-2023</a></li> <li>gfs.bern. (2023). Observatoire de l'alimentation et de l'activité physique 2023. <a href="http://www.cockpit.gfsbern.ch/fr/cockpit/monitor-ernaehrung-und-bewegung-2023">www.cockpit.gfsbern.ch/fr/cockpit/monitor-ernaehrung-und-bewegung-2023</a></li> <li>gfs.bern. (2023). Observatoire de l'alimentation et de l'activité physique 2023. <a href="http://www.cockpit.gfsbern.ch/fr/cockpit/monitor-ernaehrung-und-bewegung-2023">www.cockpit.gfsbern.ch/fr/cockpit/monitor-ernaehrung-und-bewegung-2023</a></li> <li>Brambila-Macias, J., Shankar, B., Capacci, S., Mazzocchi, M., Pérez-Cueto, F. J., Verbeke, W. &amp; Traill, W. B. (2011). Policy Interventions to Promote Healthy Eating: A Review of What Works, What Does Not, and What is Promising. Food And Nutrition Bulletin, 32(4), 365–375. <a href="http://www.doi.org/10.1177/156482651103200408">www.doi.org/10.1177/156482651103200408</a></li> <li>Chang, K., Wooden, A., Rosman, L., Altema-Johnson, D. &amp; Ramsing, R. (2023). Strategies for reducing meat consumption within college and university settings: A systematic review and meta-analysis. Frontiers in Sustainable Food Systems, 7:1103060. <a href="http://www.doi.org/10.3389/fsufs.2023.1103060">www.doi.org/10.3389/fsufs.2023.1103060</a></li> <li>Kwasny, T., Dobernig, K. &amp; Riefler, P. (2022). Towards reduced meat consumption: A systematic literature review of intervention effectiveness, 2001–2019. Appetite, 168, 105739. <a href="http://www.doi.org/10.1016/j.appet.2021.105739">www.doi.org/10.1016/j.appet.2021.105739</a></li> <li>Stoll-Kleemann, S. &amp; Schmidt, U. (2016). Reducing meat consumption in developed and transition countries to counter climate change and biodiversity loss: A Review of Influence factors. Regional Environmental Change, 17(5), 1261–1277. <a href="http://www.doi.org/10.1007/s10113-016-1057-5">www.doi.org/10.1007/s10113-016-1057-5</a></li> </ol> </div></div> Fri, 12 Apr 2024 10:08:42 +0000 Christine 4082 at https://www.swissveg.ch Schluss mit dem «Tag der Pausenmilch» https://www.swissveg.ch/de/stop-tag-der-pausenmilch?language=it <span>En finir avec la « Journée du lait à la pause »</span> <span><span lang="" about="/fr/user/2634?language=it" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Amandine</span></span> <span>27. octobre 2023 - 11:27</span> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field__item"><p class="einleitung"><span style="line-height:100%">La prochaine « Journée du lait à la pause » aura lieu le mardi 31 octobre 2023. Comme chaque année à cette occasion, le lait sera présenté comme une « collation saine » aux élèves des écoles suisses. Il s'agit là d'une action publicitaire purement commerciale, sponsorisée par Swissmilk et soutenue gratuitement par nos écoles.</span></p> <p><span style="line-height:100%">Une fois par an, le lobby du lait de vache fait de la publicité dans les écoles de Suisse pour un lait présenté comme « sain » et « naturel ». Au total, plus de 325 000 élèves à travers le pays se verront proposer des boissons au lait de vache, ce qui doit les encourager à consommer davantage de produits laitiers. Selon Swissmilk, l'objectif de cette campagne publicitaire est de sensibiliser les écoliers à des thèmes tels que la santé, le plaisir et la durabilité. Mais dans quelle mesure le lait de vache est-il vraiment sain, naturel et durable ?</span></p> <h2><span style="line-height:100%"><b>Des os forts grâce au lait de vache ?</b></span></h2> <p><span style="font-weight:normal"><span style="line-height:100%">Dans le cadre de cette campagne, Swissmilk présente le lait comme « une collation pratique, riche en vitamines et en calcium » et souligne l'importance d'une alimentation saine pour les enfants.</span></span></p> <p><span style="font-weight:normal"><span style="line-height:100%"><i>« Ils devraient consommer chaque jour trois produits laitiers, par exemple un verre de lait, un yogourt et un morceau de fromage. Cela vaut d'ailleurs pour les adultes également. »<sup><span style="font-size: 17.5px;">1</span></sup></i></span></span></p> <p><span style="line-height:100%"><span style="font-weight:normal">Mais le lait est-il vraiment aussi sain et bon pour les os que ce que l'on veut nous faire croire ? Au contraire : l'ostéoporose (perte osseuse) est plus répandue dans les pays où l'on consomme le plus de lait, comme la Suisse. Une consommation élevée de lait est également associée à des maladies telles que les maladies cardio-vasculaires, le cancer et le diabète.<sup><span style="font-size: 15px;">2</span></sup></span></span></p> <p><span style="line-height:100%"><span style="font-weight:normal">De plus, pendant la Journée du lait à la pause, on ne sert pas seulement du lait de vache pur, mais aussi du lait sucré aromatisé à la fraise ou au chocolat. Or, une consommation élevée de sucre est en contradiction directe avec une alimentation saine et équilibrée, en particulier pour les enfants.</span></span></p> <h2><span style="line-height:100%"><b>Le lait végétal, un concurrent de taille</b></span></h2> <p><span style="line-height:100%"><span style="font-weight:normal">Qu'en est-il des alternatives végétales au lait ? Peuvent-elles être servies lors de la Journée du lait à la pause ? Swissmilk s'est exprimée sur ce point : dans cette campagne, les alternatives végétales ne sont pas tolérées. </span>Toute action impliquant la distribution de boissons végétales doit être immédiatement signalée<span style="font-weight:normal">. Il est donc clair que Swissmilk n'a nullement l'intention de promouvoir une alimentation saine, car une alimentation saine est également possible sans lait de vache ni aucun produit d'origine animale.</span></span></p> <p><span style="line-height:100%"><span style="font-weight:normal">Il existe une large variété de boissons végétales, qui présentent toutes des profils nutritionnels différents. En principe, le lait végétal n'a rien à envier au lait de vache. Le lait de soja est celui qui se rapproche le plus du profil nutritionnel du lait de vache – il contient même plus de protéines et offre plus d'avantages pour la santé.</span><span style="font-weight:normal"> </span></span></p> <p><img alt="Teneur en protéines du lait" data-entity-type="" data-entity-uuid="" height="297" src="/sites/swissveg.ch/files/2023-10/FR%20Diagramme%20Milch.png" width="679" /></p> <p> </p> <p><span style="line-height:100%"><span style="font-weight:normal">Une étude récemment publiée par Agroscope conclut également que les alternatives végétales à base de soja, d'amandes et de noix de cajou sont de bonnes sources de minéraux et d'oligo-éléments. Elle ajoute toutefois que la plupart des boissons végétales </span></span><span style="font-weight:normal"><span style="line-height:100%">« ne peuvent </span></span><span style="line-height:100%"><span style="font-weight:normal">pas remplacer [le lait] de manière équivalente</span> » et<span style="font-weight:normal"> que </span></span><span style="font-weight:normal"><span style="line-height:100%">« </span></span>des <span style="line-height:100%"><span style="font-weight:normal">mesures supplémentaires telles que la supplémentation en micronutriments sont nécessaires pour compenser les différences nutritionnelles</span> »<span style="font-weight:normal">.<sup><span style="font-size: 15px;">3</span></sup></span></span></p> <p><span style="line-height:100%"><span style="font-weight:normal">Mais le lait de vache doit-il vraiment être remplacé ? En Suisse, la consommation moyenne de lait par personne ne s'élève qu'à 1,1 dl par jour – une quantité si faible qu'elle ne contribue guère à l'apport en nutriments.<sup><span style="font-size: 15px;">4</span></sup> C'est d'ailleurs la raison des efforts publicitaires de Swissmilk : en Suisse, on ne consomme en moyenne </span></span><span style="font-weight:normal"><span style="line-height:100%">« </span></span><span style="line-height:100%"><span style="font-weight:normal">que</span> »<span style="font-weight:normal"> deux portions de lait (ou de produits laitiers) par jour au lieu de trois. Alors que les alternatives végétales au lait sont de plus en plus appréciées,<sup><span style="font-size: 15px;">5 </span></sup>la consommation de lait de vache a enregistré une baisse considérable ces dernières années : en 2011, la consommation par habitant·e en Suisse s'élevait à près de 64 kg par an ; en 2021, elle a chuté à 47 kg. La consommation par habitant·e a donc baissé de 42 % en 10 ans.<sup>6</sup></span></span></p> <p><img alt="Consommation de lait de vache par habitant·e" data-entity-type="" data-entity-uuid="" height="665" src="/sites/swissveg.ch/files/2023-10/FR%20Tag%20der%20Pausenmilch%202023%20(1).png" width="665" /></p> <h2><span style="line-height:100%"><b>Pas une partie de plaisir pour les vaches</b></span></h2> <p><span style="line-height:100%"><span style="font-weight:normal">La publicité pour le lait présente l'image d'une vache suisse heureuse. Pourtant, les vaches laitières subissent le calvaire au quotidien – mais cette réalité est peu connue du grand public. D'après une enquête menée par Proviande, moins d'une personne sur deux sait qu'une vache doit donner naissance à un veau pour pouvoir produire du lait.<sup><span style="font-size: 15px;">7</span></sup> On peut donc supposer que la plupart des gens n'ont pas conscience des tristes conditions de vie des vaches laitières. Pour produire constamment du lait, les vaches sont régulièrement inséminées artificiellement et passent ainsi une grande partie de leur vie en gestation. Elles sont séparées de leurs veaux immédiatement après la naissance : s'il s'agit d'un mâle, il est tout de suite envoyé à l'abattoir. Contrairement à l'image véhiculée par la publicité, la vie d'un animal </span></span><span style="font-weight:normal"><span style="line-height:100%">« </span></span><span style="line-height:100%"><span style="font-weight:normal">de rente</span> »<span style="font-weight:normal"> en Suisse est loin d'être idyllique. </span></span></p> <h2><span style="line-height:100%"><b>Ni sain, ni naturel, ni durable</b></span></h2> <p><span style="line-height:100%"><span style="font-weight:normal">La consommation de lait est tout sauf naturelle, saine et durable. C'est pourquoi de plus en plus de personnes se tournent vers des alternatives végétales, tandis que la consommation de lait de vache est à la baisse. Les efforts publicitaires tels que la Journée du lait à la pause ne sont qu'une tentative de Swissmilk pour contrecarrer cette tendance.</span></span></p> </div> <div class="fussnoten"> <div class="item"> <div id="sdfootnote1"> <p class="sdfootnote">1. Swissmilk (2023). <a href="https://www.swissmilk.ch/fr/ecoles/journee-du-lait-a-la-pause/" rel=" noopener" target="_blank" title="Journée du lait à la pause">Journée du lait à la pause</a>.</p> </div> <div id="sdfootnote2"> <p class="sdfootnote">2. Willett, W. C. &amp; Ludwig, D. S. (2020). <a href="https://doi.org/10.1056/nejmra1903547" rel=" noopener" target="_blank" title="Milk and Health">Milk and Health</a>. The New England Journal of Medicine, 382(7), 644–654. (en anglais)</p> </div> <div id="sdfootnote3"> <p class="sdfootnote">3. Burton-Pimentel, K. J., &amp; Barbara Walther, B. (2023). <a href="https://www.agrarforschungschweiz.ch/fr/2023/09/boissons-a-base-de-plantes-une-alternative-au-lait/" rel=" noopener" target="_blank" title="Boissons à base de plantes: une alternative au lait?">Boissons à base de plantes: une alternative au lait?</a> Recherche Agronomique Suisse 14, 214-228.</p> </div> <div id="sdfootnote4"> <p class="sdfootnote">4. Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV). (2017). <a href="https://www.blv.admin.ch/blv/fr/home/lebensmittel-und-ernaehrung/ernaehrung/menuCH/menuch-lebensmittelkonsum-schweiz.html" rel=" noopener" target="_blank" title="Consommation alimentaire en Suisse">Consommation alimentaire en Suisse</a>. Fiche thématique - Consommation de lait et de produits laitiers.</p> </div> <div id="sdfootnote5"> <p class="sdfootnote">5. Office fédéral de l'agriculture (OFAG). (2022). <a href="https://www.blw.admin.ch/blw/fr/home/services/medienmitteilungen.msg-id-89701.html" rel=" noopener" target="_blank" title="Demande accrue de succédanés du lait">Demande accrue de succédanés du lait</a>.&nbsp;</p> <p class="sdfootnote">6.&nbsp;Statista. (2023). <a href="https://de.statista.com/statistik/daten/studie/289189/umfrage/pro-kopf-konsum-von-milch-in-der-schweiz/" rel=" noopener" target="_blank" title="Pro Kopf Konsum von Milch in der Schweiz in den Jahren 2000/02 bis 2021">Pro-Kopf-Konsum von Milch in der Schweiz in den Jahren 2000/02 bis 2021</a>.&nbsp; (en allemand)</p> </div> <div id="sdfootnote6"> <p class="sdfootnote">7. Proviande. (2023).&nbsp;<a href="https://www.proviande.ch/fr/une-nouvelle-etude-montre-72-des-consommatrices-et-consommateurs-ont-une-tres-grande-confiance-dans" rel=" noopener" target="_blank" title="Une nouvelle étude montre: 72 % des consommatrices et consommateurs ont une très grande confiance dans la viande suisse">Une nouvelle étude montre: 72 % des consommatrices et consommateurs ont une très grande confiance dans la viande suisse</a>.</p> </div> </div></div> <div class="title-weitere-infos"> Weitere Infos </div><div class="item"> <ul> <li> <p><a href="https://www.swissveg.ch/laitalapause?language=fr" title="Exemple de lettre"><span style="line-height:100%">Exemple de lettre d'opposition</span></a></p> </li> <li> <p><a href="https://www.swissveg.ch/mythes_lait?language=fr" title="Lait"><span style="line-height:100%">À propos du lait</span></a></p> </li> <li> <p><span style="line-height:100%"><a href="https://www.swissveg.ch/etude-proviande-bien-etre?language=fr" title="Selon une enquête de Proviande, l'opinion publique a une image idéalisée de l'élevage en Suisse">Selon une enquête de Proviande, l'opinion publique a une image idéalisée de l'élevage en Suisse</a></span></p> <p>&nbsp;</p> </li> </ul> </div> Fri, 27 Oct 2023 08:33:45 +0000 Christine 4052 at https://www.swissveg.ch Proviande-Studie: Geht Fleischkonsum nachhaltig? https://www.swissveg.ch/de/proviande-studie-umwelt?language=it <span>Étude de Proviande : la consommation de viande durable, ça existe ?</span> <span><span lang="" about="/fr/user/2634?language=it" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Amandine</span></span> <span>18. octobre 2023 - 9:38</span> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field__item"><p class="einleitung"><span style="line-height:100%">Proviande a mené une étude auprès des consommateur·ice·s suisses pour évaluer leur image de l'organisation et leurs connaissances en matière de production de viande. L'étude a révélé qu'une majeure partie des consommateur·ice·s de viande ont une représentation idéalisée de la production de viande (suisse) – qu'il s'agisse de la façon dont les animaux sont traités ou de l'impact de la viande sur l'environnement et la santé.</span></p> <p><span style="font-style:normal"><span style="line-height:100%">Les organisations de lobbying telles que Proviande véhiculent une image idyllique de la production de denrées d'origine animale en Suisse. En mars dernier, Proviande a publié une étude d'image présentant l'agriculture suisse comme respectueuse des animaux et de l'environnement.<sup>1</sup> Mais est-ce réellement le cas ? Dans un <a href="https://www.swissveg.ch/etude-proviande-bien-etre" title="Selon une enquête de Proviande, l'opinion publique a une image idéalisée de l'élevage en Suisse">précédent article</a>, nous avons démontré que les déclarations de Proviande en matière de bien-être animal ne correspondaient pas à la réalité. Aujourd'hui, nous allons nous pencher sur le thème de la durabilité. Proviande n'ayant malheureusement pas souhaité nous transmettre davantage d'informations, nous allons baser notre analyse sur les résultats de l'étude accessibles au public.</span></span></p> <h2><span style="font-style:normal"><span style="line-height:100%"><b>Production de viande durable ?</b></span></span></h2> <p><span style="font-style:normal"><span style="line-height:100%">Selon Proviande, les personnes interrogées, autrement dit les consommateur·ice·s de viande en Suisse (les personnes végétariennes, celles qui travaillent dans la filière de la viande, de l'alimentation ou des études de marché ainsi que les journalistes ont été exclu·e·s de l'enquête), ont en général une grande confiance dans la viande suisse. Les personnes qui ont répondu à l'enquête disent accorder une grande importance au respect de l'environnement et des animaux. Heinrich Bucher, directeur de Proviande, n'y voit aucune contradiction : d'après lui, la Suisse « offre les meilleures conditions en faveur d’une production durable de viande ». Ainsi, Proviande suggère, sans toutefois l'affirmer explicitement, que la production de viande suisse est respectueuse de l'environnement. Est-ce vrai ?</span></span></p> <p><span style="font-style:normal"><span style="line-height:100%">Avant toute chose, il convient de relativiser les propos de M. Bucher. La viande étant l'aliment le plus gourmand en ressources, sa production peut difficilement être aussi respectueuse de l'environnement que celle des aliments d'origine végétale. Cela s'explique notamment lieu par la grande quantité de fourrage qui doit être produite pour nourrir les animaux « de rente », mais aussi par la pollution directement liée à l'élevage.</span></span></p> <h2><span style="font-style:normal"><span style="line-height:100%"><b>Particules fines, gaz à effet de serre et tutti quanti</b></span></span></h2> <p><span style="font-style:normal"><span style="line-height:100%">Il ne fait désormais plus aucun doute que les aliments d'origine animale contribuent directement au dérèglement climatique. Comme évoqué plus haut, cela s'explique en grande partie par le prolongement de la chaîne alimentaire via l'animal. En effet, si l'on remplaçait les cultures fourragères par des cultures végétales destinées à la consommation humaine directe, il serait possible de nourrir bien plus de personnes. En d'autres termes, la production de denrées d'origine animale est source de gaspillage alimentaire. Par conséquent, elle génère des émissions de gaz à effet de serre disproportionnée par rapport aux calories qu'elle fournit.<sup>2</sup> Jusqu'à 28 % des émissions de gaz à effet de serre du monde entier sont imputables à l'élevage d'animaux « de rente ».<sup>3</sup> L'élevage de ruminants tels que les bovins et les ovins est particulièrement problématique, car le méthane produit par leur appareil digestif contribue fortement au dérèglement climatique. Son effet de réchauffement est si rapide que l'on estime qu'environ un quart du réchauffement climatique mondial est dû au méthane. En Suisse, l'élevage bovin est responsable de près de 60 % des émissions de méthane.<sup>4</sup></span></span></p> <p><img alt="Émissions par espèce animale" data-entity-type="" data-entity-uuid="" height="599" src="/sites/swissveg.ch/files/2023-10/3.png" width="599" /></p> <p><span style="font-style:normal"><span style="line-height:100%">Et ce n'est pas tout : l'utilisation de lisier issu de l'élevage en guise de fertilisant conduit à des excédents de nutriments sous forme de dépôts d'azote et de phosphore, ce qui pollue gravement l'air, les eaux et les sols. Selon la Confédération, environ deux tiers des dépôts azotés dans les écosystèmes sensibles sont aujourd'hui dus aux émissions d'ammoniac provenant de l'agriculture, contre seulement un tiers imputable aux processus de combustion (dans les moteurs et les foyers) – et presque 90 % des émissions d'ammoniac dans l'agriculture sont liées à l'élevage.<sup>5, </sup><sup>6</sup> Pas moins de 42 000 tonnes d'ammoniac (soit 70 % de plus que les objectifs environnementaux fixés pour l'agriculture) sont ainsi produites chaque année.<sup>7</sup> Cela a des conséquences désastreuses pour l'environnement et l'être humain, comme la pollution de l'air par les particules fines et la chute de la biodiversité terrestre et aquatique.</span></span></p> <p><img alt="Émissions d'ammoniac dans l'agriculture" data-entity-type="" data-entity-uuid="" height="622" src="/sites/swissveg.ch/files/2023-10/1.png" width="622" /></p> <h2><span style="font-style:normal"><span style="line-height:100%"><b>De la viande suisse au détriment des aliments végétaux</b></span></span></h2> <p><span style="font-style:normal"><span style="line-height:100%">Un autre point clé soulevé par Proviande est la part importante de fourrage produit sur le sol suisse : sous-estimée par les consommateur·ice·s, celle-ci s'élève à 85 %. Ce chiffre se réfère toutefois au poids. Chaque année, environ 1,4 million de tonnes de fourrage sont effectivement importées en Suisse, dont 60 % sont des aliments concentrés riches en énergie et en protéines. Or, le fourrage grossier (herbe, herbe ensilée, foin, paille, etc.), qui provient en grande partie de Suisse, est relativement pauvre en énergie. Si l'on tenait compte de la teneur en énergie ou en calories, la part de fourrage indigène serait beaucoup plus faible.<sup>8,9 </sup>En soulevant cette question, Proviande attire d'ailleurs involontairement l'attention sur un gros problème de l'élevage. En effet, la majeure partie des terres arables suisses est effectivement consacrée à la culture de fourrage (environ 60 % selon la Confédération), au détriment d'autres denrées alimentaires. Étant donné que l'élevage et la culture fourragèrent accaparent la vaste majorité des terres arables suisses, les légumineuses destinées à la consommation humaine doivent en grande partie être importées de l'étranger. Pourtant, il est tout à fait possible de les cultiver en Suisse : dans le Jura, par exemple, la production de soja pour le marché intérieur est pratiquée avec succès depuis des années. Comme décrit ci-dessus, la fabrication de produits d'origine animale consomme plus de calories qu'elle n'en produit. Par conséquent, la prépondérance de l'élevage limite le taux d'auto-approvisionnement de la Suisse. À l'heure actuelle, le taux d'autosuffisance de la Suisse s'élève à 49 %, ce qui signifie que nous importons presque la moitié de notre nourriture.<sup><span style="font-size: 15px;">10</span></sup> Si nous cultivions davantage d'aliments destinés à la consommation humaine directe plutôt qu'à l'alimentation animale, nous pourrions nourrir bien plus de personnes et augmenter sensiblement notre taux d'autosuffisance. En outre, une culture de légumineuses plus répandue serait également bénéfique pour la santé des sols.</span></span></p> <h2><span style="font-style:normal"><span style="line-height:100%"><b>Une production de viande peu gourmande en eau ?</b></span></span></h2> <div id="sdfootnote1"> <p><span style="line-height:100%"><span style="font-style:normal">L'étude de Proviande montre en outre que la consommation d'eau fraîche du secteur agricole suisse est, comme les années précédentes, largement surestimée.  Les personnes interrogées estiment que 37 % de l'eau douce est utilisée par l'agriculture ; selon Proviande, ce chiffre ne s'élève qu'à 2 %. À titre de comparaison, la consommation d'eau par l'agriculture s'élève à 70 % au niveau mondial.<sup>11</sup></span></span></p> <p><span style="line-height:100%"><span style="font-style:normal">Comment se fait-il donc que l'agriculture suisse soit si économe en eau ? C'est bien simple : elle ne l'est pas vraiment. Une publication sur la consommation d'eau en Suisse montre qu'avec 410 millions de m³ par an, les besoins en eau de l'agriculture sont à peu près équivalents à ceux de l'ensemble des ménages privés.<sup>12</sup> Selon un rapport de la Confédération datant de 2012, l'empreinte hydrique totale de la Suisse s'élève à 11 000 millions de m3 par an, dont seulement 18 % (soit 1980 millions de m³) sont produits en Suisse. L'empreinte hydrique est calculée au moyen de la consommation totale d'eau verte (eau naturelle du sol et de pluie), d'eau bleue (eau douce ou eau souterraine et de surface) et d'eau grise (eau chargée de polluants). S'élevant à 81 %  (soit 8910 millions de m³), la production et la consommation de produits agricoles représentent la plus grande part de l'empreinte hydrique de la Suisse. Sur ce total, environ 16 % (soit 1426 millions de m³) sont produits directement en Suisse.<sup>13, 14</sup> Ainsi, l'empreinte hydrique de l'agriculture suisse représente environ 72 % de l'empreinte hydrique produite directement en Suisse. Depuis la parution de ces chiffres, l'irrigation s'est nettement accrue et le cheptel s'est agrandi. On peut donc supposer qu'en Suisse, l'agriculture consomme aujourd'hui à peu près autant d'eau douce que l'ensemble de la population.</span></span></p> <p><span style="line-height:100%"><span style="font-style:normal"><img alt="Part de l'empreinte hydrique produite en Suisse" data-entity-type="" data-entity-uuid="" height="630" src="/sites/swissveg.ch/files/2023-10/FR%20Proviande%202%20Grafik.png" width="630" /></span></span></p> <p><span style="line-height:100%"><span style="font-variant:normal">Par conséquent, Proviande a tort d'affirmer que la consommation d'eau fraîche de l'agriculture suisse est beaucoup plus faible qu'on ne le pense et qu'elle se situe largement en dessous de la moyenne mondiale. D'ailleurs, l'organisation ne révèle pas comment elle est parvenue à ces 2 % et se contente de renvoyer à des estimations. Une autre déclaration erronée de Proviande est que l'eau de pluie suffit à irriger les cultures fourragères. En réalité, l'irrigation des champs de fourrage et des pâturages dans les régions alpines nécessite énormément d'eau – selon l'Office fédéral de l'agriculture, elle représentait environ trois quarts de l'irrigation totale en 2006. À cela s'ajoute le fait que le bétail boit une grande quantité d'eau ; il faut comoter 110 litres par tête de gros bétail par jour.<sup>15</sup></span></span></p> <p><span style="line-height:100%"><span style="font-variant:normal">Pour calculer la consommation d'eau, il est donc important de tenir compte de chaque étape de la chaîne alimentaire. Par ailleurs, à cause de la production agricole, l'eau est contaminée par des nitrates, des phosphates, des produits phytosanitaires et des médicaments vétérinaires, ainsi que par des particules de sol en cas d'érosion.<sup>16</sup> Autrement dit, en plus d'en dépenser d'énormes quantités, la production de viande pollue également l'eau. Proviande passe tout cela sous silence son étude. </span></span></p> <h2><span style="font-style:normal"><span style="line-height:100%"><b>Greenwashing et propagande</b></span></span></h2> <p><span style="line-height:100%"><span style="font-variant:normal">Il n'est malheureusement pas surprenant que Proviande, en plus de dépeindre une image idéalisée de l'élevage suisse, pratique aussi le greenwashing. Plutôt que de travailler de manière factuelle et transparente, l'organisation s'appuie sur des faits fallacieux pour présenter la viande suisse comme un aliment respectueux de l'environnement. Les consommateur·ice·s suisses de viande disent accorder de l'importance à une production de viande durable. Or, cela n'existe pas : la viande est l'aliment le plus nocif pour l'environnement. Et cette vérité dérangeante (pour Proviande et pour les amateur·ice·s de viande) est délibérément éludée par Proviande, qui fait de la publicité pour la « viande durable » avec l'argent des contribuables.</span></span></p> </div> </div> <div class="fussnoten"> <div class="item"> <div id="sdfootnote1"> <ol> <li> <p>Proviande. (2023, 2 mars.)&nbsp;<a href="https://www.proviande.ch/fr/une-nouvelle-etude-montre-72-des-consommatrices-et-consommateurs-ont-une-tres-grande-confiance-dans" rel=" noopener" target="_blank" title="Une nouvelle étude montre: 72 % des consommatrices et consommateurs ont une très grande confiance dans la viande suisse">Une nouvelle étude montre: 72 % des consommatrices et consommateurs ont une très grande confiance dans la viande suisse.</a></p> </li> <li> <p><span style="font-style:normal"><span style="line-height:100%">Poore, Joseph &amp; Nemecek, Thomas. (2018, 1<sup>er</sup> juin.)&nbsp;<a href="https://www.science.org/doi/10.1126/science.aaq0216" rel=" noopener" target="_blank" title="Reducing food’s environmental impacts through producers and consumers">Reducing food’s environmental impacts through producers and consumers.</a>&nbsp;Science, Jg. 360, Nr. 6392, S. 987-992. (en anglais)</span></span></p> </li> <li> <p><span style="font-style:normal"><span style="line-height:100%">Twine, R. (2021). <a href="https://www.mdpi.com/2071-1050/13/11/6276" rel=" noopener" target="_blank" title="Emissions from Animal Agriculture—16.5% Is the New Minimum Figure"> Emissions from Animal Agriculture 16.5% Is the New Minimum Figure.</a> Sustainability, 13(11), 6276. (en anglais)</span></span></p> </li> <li> <p><span style="font-style:normal"><span style="line-height:100%">Office fédéral de l'environnement (OFEV). (Dernière modification :2022, 14 juin.)&nbsp;<a href="https://www.bafu.admin.ch/bafu/fr/home/themes/air/info-specialistes/sources-de-polluants-atmospheriques/sources-de-polluants-atmospheriques---agriculture.html" rel=" noopener" target="_blank" title="Sources de polluants atmosphériques: agriculture">Sources de polluants atmosphériques: agriculture</a>.&nbsp;</span></span></p> </li> <li> <p><span style="font-style:normal"><span style="line-height:100%">Office fédéral de l'environnement (OFEV). (Dernière modification : 2023, 12 juillet.) <a href="https://www.bafu.admin.ch/bafu/fr/home/themes/air/info-specialistes/qualite-de-l-air-en-suisse/les-polluants-atmospheriques-azotes-portent-atteinte-a-la-biodiv.html" rel=" noopener" target="_blank" title="Les polluants atmosphériques azotés portent atteinte à la biodiversité">Les polluants atmosphériques azotés portent atteinte à la biodiversité</a>.</span></span></p> </li> <li> <p><span style="font-style:normal"><span style="line-height:100%">Office fédéral de l'environnement (OFEV). (Dernière modification : 2022, 14 juin.) <a href="https://www.bafu.admin.ch/bafu/fr/home/themes/air/info-specialistes/sources-de-polluants-atmospheriques/sources-de-polluants-atmospheriques---agriculture.html" rel=" noopener" target="_blank" title="Sources de polluants atmosphériques: agriculture">Sources de polluants atmosphériques: agriculture</a>.</span></span></p> </li> <li> <p><span style="font-style:normal"><span style="line-height:100%">Office fédéral de l'environnement (OFEV). (Dernière modification : 2021, 24 février.) <a href="https://www.bafu.admin.ch/bafu/fr/home/themes/air/dossiers/magazine2021-1-dossier/emissions-d-ammoniac-dans-l-agriculture-des-solutions-existent.html" rel=" noopener" target="_blank" title="Émissions d’ammoniac dans l’agriculture: Des solutions existent">Émissions d’ammoniac dans l’agriculture: Des solutions existent</a>.</span></span></p> </li> <li> <p><span style="font-style:normal"><span style="line-height:100%">Union Suisse des Paysans. (s. d.)&nbsp;<a href="https://www.sbv-usp.ch/fr/service/agristat/statistiques-et-evaluations-seaa/bilans-dapprovisionnement" rel=" noopener" target="_blank" title="Bilans d'approvisionnement">Bilans d'approvisionnement</a>.</span></span></p> </li> <li> <p><span style="font-style:normal"><span style="line-height:100%">Greenpeace. (2021, 2 février.)&nbsp;<a href="https://www.greenpeace.ch/fr/story-fr/63686/agriculture-suisse-dependante-importations/" rel=" noopener" target="_blank" title="Climat: l’agriculture suisse dépendante des importations de fourrage.">Climat : l’agriculture suisse dépendante des importations de fourrage</a>.</span></span></p> </li> <li> <p><span style="font-style:normal"><span style="line-height:100%">Office fédéral de l’agriculture (OFAG). (2022.) </span></span><a href="https://www.agrarbericht.ch/de/markt/marktentwicklungen/selbstversorgungsgrad#:~:text=Mit%20dem%20aktuellen%20Produktionsportfolio%20erreicht,gewinnt%20die%20Kennzahl%20an%20Bedeutung." rel=" noopener" target="_blank" title="Rapport agricole 2022 : Taux d'autosuffisance alimentaire"><span style="font-style:normal"><span style="line-height:100%">Rapport agricole 2022 : Taux d'autosuffisance alimentaire.</span></span></a></p> </li> <li> <p><span style="font-style:normal"><span style="line-height:100%">Proviande. (2022, 30 décembre.) <a href="https://www.proviande.ch/sites/proviande/files/2023-03/230302_Auszug%20Imagestudie_d_2.pdf" rel=" noopener" target="_blank" title="Auszug: Bericht zur quantitativen Befragung zu Image und Wissen der Schweizer Fleischkonsumentinnen und -konsumenten bezüglich Fleisch">Auszug: Bericht zur quantitativen Befragung zu Image und Wissen der Schweizer Fleischkonsumentinnen und -konsumenten bezüglich Fleisch</a>. (en allemand)</span></span></p> </li> <li> <p><span style="font-style:normal"><span style="line-height:100%">Matthias Freiburghaus. (2009, 6 décembre.)&nbsp;<a href="https://www.aquaetgas.ch/de/wasser/trinkwasser/20091201-wasserbedarf-der-schweizer-wirtschaft/" rel=" noopener" target="_blank" title="Wasserbedarf der Schweizer Wirtschaft">Wasserbedarf der Schweizer Wirtschaft.</a> <em>gwa 12/2009</em>. (en allemand)</span></span></p> </li> <li> <p>Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). (2012, mars.)&nbsp;<a href="https://www.eda.admin.ch/eda/fr/dfae/dfae/publikationen/alle-publikationen.html/content/publikationen/fr/deza/diverse-publikationen/wasser-fussabdruck-schweiz" rel=" noopener" target="_blank" title="Etude de l’empreinte hydrique suisse : Illustration de la dépendance de la Suisse à l’égard de l’eau"><span style="font-style:normal"><span style="line-height:100%">Étude de l’empreinte hydrique suisse : Illustration de la dépendance de la Suisse à l’égard de l’eau</span></span></a>.</p> </li> <li> <p>Office fédéral de l'agriculture (OFAG). (Dernière modification : 2008, 5 mars.)&nbsp;<a href="https://www.blw.admin.ch/blw/fr/home/nachhaltige-produktion/umwelt/wasser.html" rel=" noopener" target="_blank" title="Eau">Eau</a>.</p> </li> <li> <p><span style="font-style:normal"><span style="line-height:100%">Office fédéral de l'agriculture (OFAG). (2007, 30 octobre). <a href="https://www.blw.admin.ch/dam/blw/de/dokumente/Nachhaltige%20Produktion/Umwelt/Wasser/Bericht%20zum%20Stand%20der%20Bew%C3%A4sserung%20in%20der%20Schweiz.pdf.download.pdf/blw_bericht_umfrage_stand_bewaesserung_d%20(1).pdf" rel=" noopener" target="_blank" title="Rapport sur l'état de l'irrigation en Suisse (2006)">Stand der Bewässerung in der Schweiz. Bericht zur Umfrage 2006.</a>&nbsp;(en allemand)</span></span></p> </li> <li> <p><span style="font-style:normal"><span style="line-height:100%">Office fédéral de l'agriculture (OFAG). (Dernière modification : 2008, 5 mars.)&nbsp;<a href="https://www.blw.admin.ch/blw/fr/home/nachhaltige-produktion/umwelt/wasser.html" rel=" noopener" target="_blank" title="Eau">Eau</a>.</span></span></p> </li> </ol> </div> </div></div> <div class="title-weitere-infos"> Weitere Infos </div><div class="item"> <ul> <li><a href="https://www.swissveg.ch/prairies-suisses?language=fr" title="Prairies suisses">Prairies suisses : réduire le cheptel pour une plus grande autonomie alimentaire</a></li> <li><a href="https://www.swissveg.ch/etude-proviande-bien-etre?language=fr" title="Selon une enquête de Proviande, l'opinion publique a une image idéalisée de l'élevage en Suisse">Selon une enquête de Proviande, l'opinion publique a une image idéalisée de l'élevage en Suisse</a></li> <li><a href="https://www.swissveg.ch/reaction-publicite-proviande?language=fr" title="Réaction à la publicité de Proviande">Réaction à la publicité de Proviande : loi stricte sur la protection des animaux et viande suisse durable ?</a></li> </ul> </div> Fri, 13 Oct 2023 07:04:10 +0000 Christine 4046 at https://www.swissveg.ch